V32 Part 01 Corbie - Miraumont (Somme 80)
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V32 Part 01 Corbie - Miraumont (Somme 80)
En route pour les sites de mémoire sur son deux-roues
http://www.courrier-picard.fr/region/en-route-pour-les-sites-de-memoire-sur-son-deux-roues-ia182b0n386715
Carte voir sur l'article du journal
http://www.courrier-picard.fr/region/en-route-pour-les-sites-de-memoire-sur-son-deux-roues-ia182b0n386715
Flécher un parcours pour vététistes qui jalonnerait les sites de mémoire, voilà le projet commun des Communautés de communes du Pays du coquelicot et du Val de Somme.
Il y avait la véloroute Voie verte de la vallée de la Somme (pensée et financée par le conseil général, lire ci-dessous), voici bientôt la véloroute de mémoire, imaginée par les Communautés de communes du Pays du coquelicot et du Val de Somme.
Le projet, médité dès 2006, consiste en la création d’une véloroute à travers les principaux sites de mémoire. Une véloroute (c’est-à-dire une route aménagée mais pas réservée aux vététistes), et non pas une voie verte. La nuance est importante, financièrement parlant.
Pour environ 38 km de véloroute entre Corbie et Miraumont, les deux intercommunalités vont débourser 150 000 € (100 000 € pour le Pays du coquelicot, 50 000 € pour le Val de Somme, subventionnés à 80 % chacune par l’État, le Département et la Région). Pas besoin de créer de nouvelle voie, la véloroute emprunte les chemins existants. Pour une voie verte, la facture aurait été bien plus douloureuse. Documents sous les yeux, Chantal Carton, du Pays du coquelicot, annonce entre 115 000 et 165 000 € du kilomètre, soit entre 4 370 000 et 6 270 000 €, sans compter les acquisitions financières. « La folie ! »
Public visé : les baroudeurs
Plus économique donc, le projet de véloroute consiste concrètement en la pose de panneaux de signalisation et de marquages au sol. Le parcours empruntera au maximum les petites routes et chemins communaux mais aussi des tronçons plus fréquentés. De ce fait, le public visé n’est pas les familles mais un public aguerri, des baroudeurs, des adultes qui ont l’habitude de la route. « Il y a déjà beaucoup de Néerlandais qui le font », précise Chantal Carton.
Cette véloroute de mémoire est référencée au niveau national sous le nom de véloroute nº32. Le parcours suit l’Ancre et la ligne de chemin de fer. Il n’est donc pas absurde d’imaginer prendre le train pour Corbie pour ensuite finir la route à vélo. Information sera d’ailleurs donnée en gares d’Albert et de Corbie pour savoir où réserver des vélos en ce sens.
Et les intercommunalités songent déjà à créer, par la suite, une petite plaquette avec des informations pratiques (où aller en cas de crevaison, où pique-niquer, etc).
La véloroute devrait être matérialisée pour 2015, histoire de profiter de l’afflux des touristes du centenaire. Il sera alors possible de relier Amiens et Arras à vélo, en empruntant les tronçons déjà réalisés de la véloroute Voie verte vallée de Somme, entre Amiens et Corbie, et de la véloroute de mémoire, entre Miraumont et Arras.
Carte voir sur l'article du journal
SOMME On a testé pour vous la Véloroute de la mémoire
http://www.courrier-picard.fr/region/somme-on-a-teste-pour-vous-la-veloroute-de-la-memoire-ia167b0n610589
Balisée depuis avril entre Corbie et Albert, la Véloroute de la mémoire relie Arras à Amiens, soit près de 90 km le long des monuments dédiés à la Grande guerre.
Nous avons lâché nos stylos et enfourché nos bicyclettes pour tester une partie de la Véloroute de la mémoire. Balisé depuis avril à partir de Corbie, cet axe alterne entre pistes cyclables et espaces routiers d’Amiens à Arras, en passant par Albert, le long des monuments liés à la Première Guerre mondiale. Nous avons pédalé de la capitale picarde jusqu’à Ribemont-sur-Ancre, sur près de 30 km, soit un tiers du parcours. Une randonnée en vélo qui peut s’avérer relaxante, du moins pour ceux qui ont l’habitude de rouler sur des routes de campagne.
Les premiers coups de pédale se font le long du chemin de halage bitumé des hortillonages amiénois, sous des nuages menaçants. Pour l’instant, nous n’apercevons pas de balises dédiées à la Véloroute de la mémoire. Nous suivons donc celles de la véloroute 32, puisque le nouvel axe que nous cherchons est en fait une partie de cet itinéraire qui relie Lille à Paris.« Le poumon de la ville »
Nous rencontrons rapidement quelques joggers venus se dépenser le long de la Somme. « Ici c’est le véritable poumon de la ville, estime l’amiénoise Delphine Georget qui a l’habitude de courir jusqu’à Camon, notre prochaine étape. Avec les cygnes et les autres animaux, on est un peu en symbiose avec la nature, même s’il faut bien faire attention à ne pas se gêner entre coureurs et cyclistes. » On croise d’ailleurs d’autres vttistes, dont certains, dans le sens opposé au nôtre, se dirigent vers la côte Picarde.
Une fois à Camon, on aperçoit les membres d’un club amiénois de tai-chi-chuan effectuant une séance de qi gong, une gymnastique chinoise relaxante. Ce qui confirme jusque-là la quiétude des lieux. Nous poursuivons notre rando sur le chemin de hallage, le long de la ligne de chemin de fer, en direction de Corbie. À hauteur de Blangy-tronville, sur le sentier de gravier, deux jeunes pêcheurs taquinent le poisson non loin d’une écluse. « À cause du vent, ce n’est pas un très bon jour, soupire Flavien Cardon, dont la gopro fixé à son torse n’a pas encore eu aujourd’hui l’occasion d’immortaliser une belle prise. Mais normalement, on tombe sur des brochets, des perches ou même des chevesnes ». Une petite dizaine de kilomètres s’ensuivront, longeant les villages de Daours, d’Aubigny, de Fouilloy, puis enfin de Corbie où les balises que nous cherchions à notre départ apparaissent enfin. Nous quittons rapidement cette ville, le temps d’un crochet rattaché à la Véloroute de la mémoire. Nous accédons au mémorial australien de Villers-Bretonneux, via une bande cyclable assez pentue où nous redoublons d’effort. Anne et Richard Watson, deux quinquagénaires australiens originaires d’Adelaïde, se recueillent au pied de la tour du souvenir. « Les noms de mes deux grands-oncles y sont inscrits, explique Anne Watson, pendant dix semaines nous traversons l’Europe. C’était important pour nous de passer par la Somme et de découvrir ce lieu pour rendre hommage à ceux qui se sont battus durant ce conflit. ». Une fois Corbie traversée, les panneaux nous font emprunter des routes de campagnes où nous croisons voitures et tracteurs. Sur notre parcours, les villages de Bonnay et d’Heilly, ainsi que leurs monuments aux morts se, dressent, devant nous. Jusqu’à Ribemont-sur-Ancre, notre point d’arrivé, quelques autres crochets sont envisageables pour atteindre les cimetières anglais voisins. De quoi compléter ce parcours dédié à la mémoire, pour ceux qui ont encore des forces dans les jambes.
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