RAVel 1 centre (Part 1a) Partie Mons - La Louvière - Houdeng (RAVeL 1 Centre) 06 Itinéraire N°4 - W4 - Canaux, fleuves et rivières

Spectacle étonnant sur les rives de l'ancien Canal du Centre entre Havré et Ville-sur-Haine, entre les berges, sur une distance de 1300 mètres, il n'y a presque plus d'eau. En un mois, le Canal s'est véritablement vidé d’un niveau de deux mètres.
Une fuite dans la structure du Canal -construit il y a plus d’un siècle- pourrait être à l’origine du problème. Cette diminution importante de l'eau ne cause pas vraiment de problème technique, les eaux ne sont plus navigables depuis 1990, date de la mise en service du nouveau canal, mais ce sont les promeneurs, riverains et pêcheurs du coin qui ont été le plus frappés par le phénomène.

Car il faut désormais se pencher pour apercevoir l’eau sur ce tronçon, une situation tout-à-fait extraordinaire qui n’est pas sans conséquence sur les berges et sur le ravel : c’est en effet la pression de l’eau qui assure la rigidité des berges et, en l’absence de celle-ci, non seulement les berges s’effritent mais elles entraînent les terres et la route environnante dans leur mouvement, provoquant de profondes fissures qui désolent les riverains concernés comme a pu le constater Laura Canducci lors de sa visite sur place. Ecoutez son reportage ci-dessus.

Témoignage :: Le « vieux canal du Centre » se vide
30 décembre 2013
Freddy Bouchez

Le vieux canal victime d’une fuite qui est en train de faire baisser dramatiquement son niveau d’eau entre Bracquegnies et Havré. Bracquegnies est l’une des onze communes de La Louvière et Havré se situe entre La Louvière et Mons. Le vieux canal, c’est un lieu de promenade emprunté par de nombreux marcheurs et cyclotouristes. C’est aussi un endroit où l’on pique-nique entre amis ou en famille et où des bateaux de plaisance circulent principalement en été. Cette catastrophe sur une partie du vieux canal abîme la beauté d’un site dont certains tronçons sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Un témoignage de Freddy Bouchez, habitant la région du Centre.

Il y a quelques jours, je me promenais sur les berges du vieux canal du Centre. J’étais parti de Thieu et je voulais marcher jusqu’à Havré, puis retour. Une petite balade de quarante-cinq minutes qui fait du bien, qui défatigue, redonne le moral quand on l’a perdu grâce à un site que je trouve exceptionnel. Je dis souvent que les paysages qui « bordent nos canaux » n’ont rien à envier à ceux qui entourent le canal du Midi.



Tout à coup, je remarque de l’agitation. Un petit groupe de trois personnes m’interpelle : « chef, tu sais pourquoi y’à plus d’eau dans le canal ? » Je ne suis pas un spécialiste et je réponds : « oui, je vois que le niveau a baissé, mais je ne sais pas pourquoi. » Tout en continuant la marche, je suis plus attentif à ce qui se passe. L’eau a baissé, mais pas un peu, plutôt énormément. Ici et là, on remarque les déchets de bouteilles en verre et en plastique qui émergent ainsi qu’une vieille carcasse de voiture toute rouillée. Un peu plus loin, c’est un squelette de vélo qui vient nous faire un petit coucou et de gros pneus de voitures ou peut-être de camions semblent heureux de se montrer.

Je rencontre un ouvrier du MET (Direction générale opérationnelle de la Mobilité et des Voies hydrauliques) qui me dit « qu’il s’agit d’une fuite » et pour savoir d’où elle vient, ça ne va pas être une partie de plaisir. Un homme, un peu fâché, s’adresse au même ouvrier en lui disant « et maintenant, qui va réparer ça ? » Ils se disent que le plus probable est que ça restera ainsi pendant longtemps, car il faudrait faire de gros travaux. Et, « qui va les payer ? » En principe, me dit-on, « c’est à la Région Wallonne d’entretenir les lieux. » L’ouvrier et l’homme fâché évoquent le fait que la fuite aurait son point de départ à Bracquegnies. Pour eux, faire des travaux est obligatoire, vu que certains tronçons du canal sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour ma part, je pense que ce sera compliqué vu que le Gouvernement de la Région Wallonne vient de constater que sa dette n’était pas de six milliards, mais bien de onze milliards.



Et les poissons ? « Ils ont fui vers les écluses », me dit l’ouvrier. Même qu’il a peur « que des gens viennent tous les prendre avec des filets. »
Entre Thieu et Havré, plus de signe de vie de ces poissons qui ont pris la « poudre d’escampette », mais les mouettes, quant à elles, se font encore entendre, virevoltent au-dessus de ce canal presque vide et parfois se posent. Quelques canards naviguent encore et trois cygnes ont l’air de se plaire dans ce triste décor. Évidemment, alors que d’habitude, ils sont présents même en début d’hiver, les pêcheurs ont déserté les berges. Il faudra qu’ils trouvent d’autres endroits pour assouvir leur passion.

À Bracquegnies, la catastrophe est moins impressionnante. Mais quand même, le niveau de l’eau a fortement diminué à partir de l’ancienne écluse de Strépy-Bracquegnies jusqu’à l’ascenseur pour les bateaux de plaisance de Thieu. Une péniche habituellement « parquée » à proximité d’un pont, là où les oies déploient leurs vies et souvent aussi leur agressivité, a mis les voiles en vitesse. Dommage, elle donnait un cachet supplémentaire au paysage. Des gens viennent voir et prennent des photos. Pour sûr, c’est un spectacle de désolation.



Dimanche dernier, la Marche des Afghans (qui revendique une protection de la part du gouvernement belge pour les réfugiés qui ont fui la guerre) est passée par le canal, à Bracquegnies. J’étais, comme d’autres, avec eux. Au moment de les quitter, un marcheur m’a demandé si j’habitais là. Je lui dis « oui, je vis ici. » Il était émerveillé par le lieu, par ce canal et les beaux paysages autour. J’ai essayé de lui expliquer la fuite, le fait que le niveau de l’eau avait baissé, que ça rendait le site un peu moins beau à Bracquegnies et carrément dégradé entre Thieu et Havré, mais, étant nul en anglais, je n’y parvenais pas. Et puis, il avait d’autres préoccupations et déjà celle de se rendre à Mons avec ses amis pour essayer d’obtenir une rencontre avec le premier ministre.

Hier, j’ai marché de Bracquegnies jusqu’à Havré pour me rendre compte à nouveau des dégâts. Entre Thieu et Havré, l’eau a baissé encore un peu plus. Les mouettes virevoltent toujours, les trois cygnes sont restés plus ou moins à la même place. Ici et là, le sentier qui longe le canal s’est effrité. Des gens viennent voir et prennent des photos. Pour sûr, c’est un spectacle de désolation. Désormais, il y aura moins de vie sur cette partie du canal du fait déjà du départ des poissons et donc aussi des pêcheurs. Les marcheurs et les cyclistes s’éloigneront aussi peut-être d’un lieu devenu moins agréable au regard. Le pique-nique en famille ou entre amis, on préférera sûrement le faire dans un environnement plus gai.

Et finalement, qu’en adviendra-t-il de cet endroit ? L’ouvrier et l’homme fâché auront-ils raison ? Les autorités publiques continueront-elles à ne pas entretenir, à ne pas réparer ? Les gens se mobiliseront-ils pour la rénovation de ce petit bout de territoire ? Cette partie du vieux canal survivra-t-elle à la politique de réduction des dépenses publiques ? Le gouvernement wallon va-t-il considérer qu’il faut sauver ce patrimoine ou bien le laisser tomber ? Dans les médias, je n’en ai même pas entendu parler. Ce n’est même pas considéré comme un événement et je trouve cela bien moche.

Suite à un arrêté du gouvernement wallon daté du 12 décembre 2013, SPAQuE entreprend l’évacuation des boues polluées et stockées sur le site "Dépôt de boues du Grand Large", sur une superficie d’environ 5 hectares.


Des travaux de réhabilitation vont débuter au nord du plan d’eau "le Grand Large" à Ghlin, sur le territoire de la Ville de Mons. Menés par SPAQuE, ces travaux consisteront en l’excavation et l’évacuation des boues contaminées présentes sur les 5 hectares du site "Dépôt de boues du Grand Large".

Ces boues, contaminées en métaux lourds, hydrocarbures cycliques, huiles minérales, cyanures et PCB, proviennent de deux sources différentes : une partie correspond à des boues de dragage mises en dépôt sur le flanc est du plan d’eau ; l’autre partie correspond à d’autres boues contaminées évacuées lors de la construction de la nouvelle piscine et stockées en andains au nord du plan d’eau.

Durant les présents travaux, la couche d’anciennes boues de dragage séchées sera excavée sur une épaisseur moyenne de 50 centimètres puis évacuée vers des centres de traitement agréés. Les quatre andains provenant des travaux de construction de la piscine seront, quant à eux, regroupés, conditionnés puis évacués, également vers des centres de traitement agréés.



Une seconde étape de réhabilitation possible

Une fois les boues évacuées, des prélèvements seront réalisés pour être analysés. La présence de polluants pourrait entraîner une seconde étape de réhabilitation destinée à assainir les sols contaminés.



Bref historique

Le dépôt de boues, constitué de 1984 à 1988, est composé de boues de curage et de dragage provenant principalement du canal du Centre. Un ancien bassin de décantation a été implanté sur la partie est du site et a servi au déversement de boues contaminées.

En 2011, la nouvelle piscine de Mons a été construite au sud du Grand Large. Lors des travaux, des boues de dragage ont été excavées puis stockées en andains au nord de la construction, sous contrôle de SPAQuE.

velo-ravel.net a écrit:Comme vous l'aurez compris en voyant mes autres sujets posté aujourd'hui, je suis "d'humeur" ponts, ascenseurs, etc.

Les premiers dimanches du mois :

L'Ecomusée du Bois-du-Luc participe à l'opération de la gratuité des 1ers dimanches du mois, et dans ce cadre, nous vous proposons une balade du village minier (uniquement cité et bureaux) en toute autonomie, à l'aide d'une carte d'exploration. Veuillez respecter les départs de visites habituelles (10h, 11h, 13h30, 16h).

A 15h, visite BdL qui se compose de deux parties : une guidée (cité et bureaux) et une libre (Fosse Saint-Emmanuel)

Début : 4/25/16 - Fin prévue : 6/17/16
Les travaux ont repris en rive gauche (rive sud) du RAVeL du Canal du Centre à hauteur de l'écluse d'Obourg. Le passage n'est plus possible sur le rive gauche à hauteur de cette écluse. Pour les usagers qui suivent l'itinéraire W4 et viennent de Tournai, ou en sens inverse de La Louvière, et qui ne souhaitent pas s'arrêter à Mons, il convient de rester sur la rive droite (rive nord) du Canal Nimy-Blaton-Péronnes et du Canal du Centre. Pour les usagers qui viennent de Tournai et souhaitent se rendre à Mons, la traversée du Canal se fait, comme d'habitude, soit au Pont de Ghlin (conseiller pour les cyclistes), soit au niveau de la passerelle (escalier avec goulotte) juste avant d'arriver au Grand Large. Pour ceux qui viennent de La Louvière et se dirigent vers Mons, la traversée peut s'opérer soit au Pont de chemin de fer juste avant le Grand Large (monter à pied dans le talus), soit à la passerelle (escalier avec goulotte) juste après le Grand Large.

Début : 09/01/17 - Fin prévue : 23/06/17

Dans le cadre de la pose d'un câble à haute tension par la société ELIA entre Ghlin, Ville-sur-Haine et Gouy-Lez-Piéton, le RAVeL de la rive droite (nord) du Canal du Centre et du Grand Large est temporairement fermé entre la passerelle à l'Ouest du Grand Large à Mons et l'écluse d'Obourg. Sur ce tronçon, il vous suffit d'emprunter le RAVeL en rive gauche (sud) du Canal du Centre via la passerelle et l'écluse dont question. Des panneaux de déviation sont mis en place.

Début : 27/02/17 - Fin prévue : 31/03/17

Dans le cadre de la pose d'un câble à haute tension par la société ELIA entre Ghlin, Ville-sur-Haine et Gouy-Lez-Piéton, le RAVeL de la rive gauche (sud) du Canal du Centre est temporairement fermé entre l'écluse d'Havré et la passerelle de Ville-sur-Haine. Sur ce tronçon, il vous suffit d'emprunter le RAVeL en rive droite (nord) du Canal du Centre via l'écluse et la passerelle dont question. Des panneaux de déviation sont mis en place.

velo-ravel.net a écrit: Rive nord du Canal du Centre fermée entre la passerelle du Grand Large (Mons) et l'écluse d'Obourg

Début : 09/01/17 - Fin prévue : 23/06/17

Dans le cadre de la pose d'un câble à haute tension par la société ELIA entre Ghlin, Ville-sur-Haine et Gouy-Lez-Piéton, le RAVeL de la rive droite (nord) du Canal du Centre et du Grand Large est temporairement fermé entre la passerelle à l'Ouest du Grand Large à Mons et l'écluse d'Obourg. Sur ce tronçon, il vous suffit d'emprunter le RAVeL en rive gauche (sud) du Canal du Centre via la passerelle et l'écluse dont question. Des panneaux de déviation sont mis en place.

Itinéraire de déviation
http://ravel.wallonie.be/files/live/sites/ravel/home/a-la-une/warnings/warnings/warningslist/fermeture-du-ravel-en-rive-droite-nord-du-canal-du-centre-la-passerelle-du-grand-large-a-mons-et-lecluse-dobourg/deviationFile

Fin prévue : 27/10/17

Fermeture du RAVeL du Canal du Centre entre Houdeng-Aimeries et Thieu
Début : 06/06/17 - Fin prévue : 29/09/17

Dans le cadre de la pose d'un câble à haute tension par la société ELIA entre Gouy-Lez-Piéton et Ville-sur-Haine, des tronçons de la rive gauche et de la rive droite du RAVeL du Canal du Centre sont fermés entre le Pont Canal à Houdeng-Aimeries, l'ascenseur funiculaire de Strépy-Thieu et l'amont du Pont de Thieu. Des panneaux de déviation sont mis en place sur le terrain conformément au plan de déviation ci-dessous et vous font passer de la rive gauche à la rive droite sur les tronçons de RAVeL encore accessibles (une rive du RAVeL du Canal du Centre est toujours accessible).