Guise (EV3) - Laon - Monampteuil (V52)

un axe complémentaire reliant l'Eurovélo 3 à la V52, en empruntant notamment une ancienne voie ferrée d'intérêt local (VFIL) entre Guise et Laon.

Un projet de véloroute reliant la Thiérache au Chemin des Dames est à l’étude. 85 km entre deux grands pôles touristiques du département dont pourrait profiter la ruralité.

Les amateurs de petite reine en ont les mollets qui frétillent. Le projet de créer une véloroute entre la Thiérache et le Chemin des Dames est à l’étude. À l’initiative du dossier, Christian Vannobel. Le maire de Sissonne y voit un intérêt direct, puisque sa commune située à l’est de Laon, laonnois ferait partie du parcours visé

velo-ravel.net a écrit:http://www.lunion.fr/45121/article/2017-08-17/carte-bientot-une-veloroute-thierache-chemin-des-dames-dans-l-aisne

Un projet de véloroute reliant la Thiérache au Chemin des Dames est à l’étude. 85 km entre deux grands pôles touristiques du département dont pourrait profiter la ruralité.

Les amateurs de petite reine en ont les mollets qui frétillent. Le projet de créer une véloroute entre la Thiérache et le Chemin des Dames est à l’étude. À l’initiative du dossier, Christian Vannobel. Le maire de Sissonne y voit un intérêt direct, puisque sa commune située à l’est de Laon, laonnois ferait partie du parcours visé

Je n'ai pas l'entièreté de l'article

Les amateurs de petite reine en ont les mollets qui frétillent. Le projet de créer une véloroute entre la Thiérache et le Chemin des Dames est à l’étude. À l’initiative du dossier, Christian Vannobel. Le maire de Sissonne y voit un intérêt direct, puisque sa commune située à l’est de Laon, laonnois ferait partie du parcours visé.

« L’idée est venue d’un constat très simple. Il existe une véloroute qui descend de la Norvège jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle qui arrive à Hirson, une autre voie qui relie Reims à Rome. Cela forme une espèce de V renversé, et nous, nous sommes au centre. Pourquoi ne pas en profiter ? » Dans cette configuration, il s’agirait de relier ces deux grands pôles touristiques du département : l’un en Thiérache dédié au tourisme vert, l’autre au Chemin consacré à la mémoire de la Grande Guerre.

L’enjeu est évidemment économique. Cet équipement permettrait d’irriguer économiquement un secteur très rural et excentré, peu enclin pour l’heure d’attirer le moindre touriste. « Cinq communautés de communes seraient traversées jusque Berry-au-Bac. En sachant qu’un voyageur à vélo dépense en moyenne 50-60 euros par jour, pour se loger et se nourrir, ce seraient des retombées directes dans nos pays parce qu’il faudra de l’hébergement, de la restauration, la vente de produits locaux. »

Au nord, les pros du tourisme sont emballés. À l’office de tourisme du pays de Thiérache, Adeline Jaudoin y voit un moyen d’offrir un débouché aux touristes venus du nord de l’Europe qui arrivent sur une voie inachevée. « Les travaux entre Ribemont et Guise sont en cours. La véloroute numéro 3 est de plus en plus demandée (…) Le Chemin des Dames est aussi un lieu qui intéressent. D’autant qu’il y aurait une continuité thématique, dans la mesure où nous avons ici la Pierre d’Haudroy où a été sonné le cessez-le-feu. »

Au Chemin des Dames, on serait ravis « d’accueillir ces touristes venus du nord de l’Europe, ça permettra d’ouvrir encore plus notre territoire », s’exclame Jean-Paul Coffinet, président de l’intercommunalité. Le site accueille déjà la voie verte qui comptabilise plus de 33 000 passages à Vauclair par an (chiffres Département).

En matière d’emploi, M. Vannobel y voit une opportunité au-delà du volet touristique. En plus de la voie en elle-même, l’élu aimerait développer des circuits annexes à visiter dans des lieux remarquables (lire par ailleurs). L’entretien de ces voies et équipements pourrait revenir à « des chantiers d’insertion intercommunautaires ».

Pour l’heure, l’affaire n’en est pas là. Compétent en la matière, le conseil départemental de l’Aisne a commandé une note de faisabilité sur le sujet en 2016. « Nous avons démarré une assistance technique : combien ça coûte ? Quel trajet ? Que faut-il y faire ? temporise Pierre-Jean Verzelen, vice-président en charge des infrastructures. Toutes les voies ne sont pas départementales, et il faut réfléchir à l’espace nécessaire à la sécurité et la signalisation tout au long du parcours. »

La note présente les différents parcours envisageables pour raccorder ces 85 kilomètres. M. Vannobel a contacté la nouvelle députée de la 1ère circonscription, Aude Bono, pour l’y sensibiliser.

Manessa TERRIEN