RAvel L126 Huy-Ciney

Deux RAVeL - les anciennes lignes L126 et L127 - sont à présent réunis sur une seule carte et permettent de relier Ciney à Landen ! Un parcours de 75 km se déroule devant vos roues avec, entre Ciney et Havelange, un parcours touristique d'interprétation du patrimoine ferroviaire de la ligne 126 ! Sept panneaux en retraçent l'histoire et sont situés à hauteur des anciennes gares.

CLAVIER - Les sculpteurs de pierre vont s’exprimer sur le RAVeL claviérois.La Commune a noué un partenariat avec l’atelier de Les Avins.

Au pays de la pierre, Vincent Dubois y anime l’atelier sculpture de Les Avins. Ce passionné en est l’animateur et accompagne une vingtaine de stagiaires. La renommée de l’atelier et la qualité de la pierre locale ne sont plus à faire. Lors de notre rencontre, dans l’atelier sacrément (ré) ordonné, on trouvait des sculpteurs venus des Fourons, Namur, Dinant…

Lors du dernier conseil communal, un subside de 3 000 € a été accordé à l’ASBL afin de marquer de son empreinte le RAVeL et ses abords. «On a nous a contactés il y a un mois, explique l’animateur. On a réfléchi collectivement, avec les participants de l’atelier, à ce qu’on voulait faire.» Deux propositions ont été couchées : faire une œuvre monumentale qui figurait l’ancien tram. Ou disséminer des gravures et des écritures. C’est d’ailleurs ce second projet qui a été retenu par le collège.

Et lorsque Vincent Dubois évoque son projet, on a hâte de le voir concrétisé. «On va d’abord intervenir sur les blocs en grès posés aux entrées du RAVeL. Il y en a sûrement une cinquantaine. C’est quelque chose qui va se construire sur deux ans.» Et il n’a pas attendu longtemps puisque, dès ce jeudi, le sculpteur avait déjà laissé une trace de son talent sur un bloc en y gravant une citation d’Hegel «l’oubli du chemin». «On va prendre possession de l’espace public autrement que par des messages mercantiles. Ce RAVeL sera un chemin de réflexions.» Compte tenu du volume et de la superficie de ces blocs, les artistes pourront varier les plaisirs. Et pourquoi pas un petit personnage qui se promène de bloc en bloc, pourquoi pas un tag…

Le second projet soutenu par la commune, c’est l’installation d’une table d’orientation. Ce sera à Clavier-Station, entre le rond-point Agreval et le RAVeL. L’idée, c’est précisément d’être accessible aux ravelistes et aux Claviérois. Cette table sera composée en cercle de 9 à 10 blocs. L’idée n’est pas d’y indiquer les repères importants de la commune mais de jouer sur le caractère décalé. «On pourrait indiquer où se trouve “Los Angeles” ou “Chez Esmé” (NDLR : la friterie)»

Ensuite, à la sortie de Clavier, vers le Pont-de-Bonne, un bloc permettant de se coucher dessus y sera placé. Il sera accompagné de gravures diverses, d’écriture «et sa forme épouserait les vallons du Condroz».

L’ASBL l’Atelier(s), c’est aussi des ateliers d’éveil musical, de dessin, de philo et de céramique. «Il y aura une participation des céramistes au projet. L’écusson de la commune sera intégré dans les blocs de grès.»

Le RAVeL claviérois deviendra un chemin d’expressions. «Chacun va y laisser une trace. Ce sera évolutif, ça pourra durer 10 ans. Un peu comme des gosses qui gravent un cœur sur un arbre…»

Au conseil communal de Clavier de jeudi soir, deux points à l’ordre du jour n’ont pas laissé l’opposition de marbre. Il y a d’abord l’aménagement d’une sortie de RAVeL à Clavier Station. Un aménagement qui rentre dans le cadre du Plan intercommunal cyclable, regroupant les communes de Clavier, Modave et Tinlot. Un plan destiné à encourager la mobilité douce, via des espaces sécurisés et adaptés.

L’objectif de ces aménagements est d’inviter les cyclistes à sortir du RAVeL pour aller dans le centre et profiter des commerces locaux. Cela permettrait également de lier physiquement les communes participantes au projet. Des panneaux ont déjà été installés. Des routes en béton lavé doivent maintenant être réalisées. À terme, la commune souhaiterait également laisser des zones de pelouses pour en faire des coins pique-nique.

L’opposition regrette pourtant qu’il n’y ait pas de projet global pour réhabiliter la place de Clavier Station. Car il s’agit pour eux d’une véritable priorité dans la commune. L’opposition pose également une question: Ne serait-ce pas beaucoup d’argent pour peu d’aménagement? Les subsides reçus pour ce projet s’élèvent à 75 000 €. «Une somme nécessaire à l’aménagement», répond Damien Wathelet, premier échevin.

Le projet sera malgré tout approuvé, par la majorité avec quatre abstentions de la part de l’opposition

velo-ravel.net a écrit:L'entretien d'un RAVeL est fait pas la commune traversée. Il faudrait savoir où cela était et écrire a cette commune.

Dans le même temps, un autre dossier lié au Pont-de-Bonne se débloque, celui d’un meilleur accès au RAVeL depuis le Pont-de-Bonne.

«C’est un projet dans le cadre du Plan Wallonie Cyclable qui était déjà passé en 2014, dans le budget extraordinaire, et qui sera finalement concrétisé cette année», indique l’échevine. Place de la gare, derrière le bâtiment Belgacom, un accès va être aménagé, avec des panneaux informatifs, des bancs, des tables. Il permettra aux cyclistes de se greffer sur la ligne 126 du RAVeL. «On va aussi placer une indication pour diriger les promeneurs vers le château.» Modave envisage enfin d’assurer une liaison de promenade complète entre Modave et Vierset, en passant par Romont. «Il reste un tronçon de 86 m à aménager, route de Limet et rue de Ramelot, pour en faire un sentier praticable.» Globalement ce projet RAVeL coûtera 96 000€, pris en charge par la Région wallonne à hauteur de 75%.

développer le réseau RAVeL par l’aménagement des 300 km de chaînons prioritaires manquants en Wallonie. L’objectif est d’atteindre 1.700 km de RAVeL en 2019 ; 

Les 300 km de chainons prioritaires manquants en Wallonie sont composés de :

1. Courts tronçons manquants souvent inférieurs à 2 km sur des sections existantes du RAVeL :

Liaison entre la Ligne 127 à Huccorgne, le RAVeL de Meuse à Huy et la Ligne 126 à Marchin.

Les trois RAVeL sur Huy et Engis seront terminés l’an prochain et l’année suivante. Le ministre Prévot a débloqué les fonds pour tout finaliser.

Les 20 ans du RAVeL, c’est l’occasion de booster les tronçons manquant encore à réaliser. Le ministre wallon Maxime Prévot a ainsi dégagé 32 millions d’euros pour améliorer le réseau existant, mais aussi pour réaliser les 300 km de chaînons qui manquent encore. Et ça, d’ici 2019. Dans son lot de projets, il y en a trois qui concernent Huy et Engis.

1. Le RAVeL rive droite, de Ben-Ahin à Huy, le long de la Meuse. Ce projet, on en parle depuis des années. On en annonce la réalisation depuis des années aussi… Là, la procédure administrative est en route. Le lancement des travaux est prévu pour début 2016. Les cyclistes pourront ainsi rallier Huy non plus par la dangereuse RN90 mais bien le long de la Meuse. L’empierrement est d’ailleurs réalisé depuis plusieurs années déjà.

2. Les lignes 126 et 127. La Meuse empêche toujours la liaison entre les anciennes lignes de chemin de fer 126 et 127. Les RAVeL y sont opérationnels sauf pour le passage du fleuve. Ce sera bientôt chose faite. «Il y a déjà un projet en cours pour la sécurisation du carrefour Notre-Dame sur la RN64, explique-t-on au cabinet du ministre Prévot. Le but, c’est de garantir plus de sécurité.» Et le lien entre les deux RAVeL? Les travaux sont prévus au printemps 2016.

3. Autre RAVeL de Meuse. L’aménagement du tronçon de contournement du halage entre Ombret et l’aval du pont d’Engis est programmé pour 2017. Et là, on est pile dans les «liaisons à l’emploi» que décrit le ministre Maxime Prévot. En fait, des tronçons qui permettent de rallier les zonings industriels. Ici, le RAVeL traversera tout le zoning. Les travailleurs, amateurs de vélo, pourront ainsi arriver jusqu’à leur entreprise en toute sécurité. Le RAVeL sera situé le long du halage.

L’entrée du RAVeL, rue de la Gare, près du Pont de Bonne, a été aménagée récemment par la Commune de Modave, permettant enfin un accès sécurisé et confortable pour les vélos et piétons qui rejoignent le réseau des voies lentes et qui autrefois, devaient passer par un terrain privé non adapté.

Un chantier qui était attendu par les citoyens depuis plusieurs années. Mais… Les riverains et le comité Urba-Bonne regrettent que la construction du nouveau trottoir s’arrête à environ une dizaine de mètres de l’entrée du RAVeL. «C’est assez interpellant, souligne Michel Colon, président de comité citoyen. Ces dix mètres sont impraticables pour des personnes à mobilité réduite. Ça aurait été plus esthétique, plus logique et surtout plus pratique de lier le trottoir à l’accès RAVeL.» Plus globalement, le comité et une trentaine de riverains, qui ont signé un petit courrier, regrettent le manque de concertation pour ces divers récents chantiers. «Personne n’était au courant de ce qui allait se faire, poursuit Michel Colon. La Commune agit, c’est bien mais elle devrait mieux nous informer… On en a fait la demande officiellement dans un courrier. La Commune a bien accusé réception. » Le comité déplore également l’état de saleté autour des poubelles et des bulles à verres et vêtements, proches du RAVeL. Il propose de déplacer l’ensemble et de l’isoler par un écran végétal.

Le nouvel accès du RAVeL, rue de la Gare, à Modave, près du Pont de Bonne a suscité les interrogations et les critiques de plusieurs riverains et de Michel Colon, à la tête du comité Urba-Bonne (voir notre édition de mardi). Entre le nouveau trottoir de la rue et le nouvel accès au RAVel, il reste dix mètres à parcourir, non aménagé. Inesthétique et peu pratique, estimaient-ils. La Commune de Modave monte au créneau et s’interroge sur cette critique sur un détail minime au vu de l’ampleur de ce projet de mobilité. «On a quand même refait tous les trottoirs de la gare, attendus depuis longtemps. Les travaux d’aménagement du RAVeL offrent enfin un vrai accès depuis le Pont de Bonne et le syndicat d’initiative. Du mobilier urbain a été installé. Tout ça dans le cadre du plan Wallonie cyclable et du Plan local de développement rural, liste l’échevine des Travaux Catherine Greindl. C’est un projet important, conséquent en taille et en budget et qui améliore vraiment la mobilité douce. Alors oui, ces dix mètres n’ont pas été inclus dans les travaux. Mais c’est tout à fait marginal… Et c’est une contrainte technique. En réalité, cette petite portion se trouve sur le terrain Belgacom et y aménager quelque chose allait demander des années de démarches et procédures. Or, l’enveloppe des subsides devait être utilisée dans un certain délai.»

Une échevine tout aussi remontée sur les critiques des riverains qui regrettent de ne pas avoir été informés. «Ces dossiers ont été discutés en long et en large au cours de nombreuses réunions de la Commission locale de développement rural, avec Monsieur Colon…»