Et que font les associations ???

Suite de la Discussion

Quand j'ai découvert toutes les associations je me suis aussi dit dans un premier temps que c'étais dommage qu'elle ne soient regroupées en une seule entité.

Maintenant il semble que l'esprit de clocher n'existe pas trop et que d'ailleurs il y semble il y avoir une bonne collaboration entre la plupart d'entre elles, surtout sur des projets importants (Je pense notamment au niveau du schéma directeur). il y a peu être bien l'une ou l'autre exception.

D'ailleurs sur les forums ce n'est pas uniquement les membres des associations qui discutent mais également les membres d'autres associations. les gens des differentes associations se connaissent bien et font d'ailleurs partie bien souvent de plus d'une seule. Les relations avec l'étranger sont bonne également.

Par la suite j'ai appris a un peu les connaître. Un peu seulement mais assez pour savoir qu'elles bossent pas mal. Il ne faut pas oublier que la plupart sont des bénévoles.

Chaque association a sa spécificité, un randonneur n'est pas un utilisateur quotidien. Chacun défends sa cause mais pour les causes générales je pense que la plupart répondent présent. Evidemment une seule association face à l'administration ce serait peut être un poids plus conséquent. Mais vous avez ceci partout. je pense à certaines maladies rares ou la aussi plusieurs associations existent pour la même maladie.

muscy a écrit:
En tout cas, ce n'est pas leurs membres qui sont le plus souvent à vélo (et sûrement pas en cette période). Parce que à part, faire chier le monde avec leur chasuble fluo (les commerçants sont contents)... en pleine journée... on ne voit rien d'autre ! Le cycliste qui roule souvent sait se faire voir sans ces dépenses inutiles.

La je rejoins Bernard tu te trompe. les "vrais" et il y en a plus que tu ne pense n'ont pas peur de cette "période".

muscy a écrit:Et que font les associations ???
Probablement qu'elles sont subsidiées par la Région wallonne !!!

J'en connais une au moins qui est subsidiée et je pense d'ailleurs que cela la rends un peu moins critique/indépendante mais je la connais pas assez, ce n'est qu'une impression.

J'ai essayé de savoir qui était subsidié et a hauteur de combien mais je n'ai pas eu de réponse.
J'ai pas cherché beaucoup.
Bon cela doit pouvoir se trouver en cherchant bien mais bon j'ai plus important a faire.
Je voulais juste savoir si les résultats étaient a la hauteur des subsides et comment cela était réparti parmis les associations.

Bon c'est mon avis, c'est un avis comme un autre il vaut ce qu'il vaut.

bonjour,

ben ... un début de réponse, à gauche en bas de page ... avec en titre, un slogan que je ne comprends pas !

http://www.gracq.org/ --

C'est vrai que je tiens des propos assez virulents à l'encontre des associations mais aucune jusqu'à ce jour ne me semble utile lorsque je vois l'énergie et l'argent dépensé pour peu de choses sur le terrain. Je ne vois pas plus de cyclistes pour cela. Parfois, je me dis que c'est pas plus mal, quand je roule sur une piste cyclable pour moi tout seul en dépassant les automobilistes. C'est trop la classe... le tapis rouge, quoi !

Enfin, pfff ... c'est une réflexion parmi d'autres.

muscy a écrit:ben ... un début de réponse, à gauche en bas de page ... avec en titre, un slogan que je ne comprends pas !

http://www.gracq.org/ --

Je ne vois pas de quoi tu parles... de toute façon, des poux on peut toujours en trouver chez tout le monde et à ce train-là on ne fait rien. Si tu n'aimes pas le Gracq, ok, tu l'as dit, c'est pas la peine d'en rajouter, mais sache quand même, comme le dit Luc, que ce sont à une toute grande majorité, des bénévoles (je pense qu'il y a une poignée de permanents pour Bxl+Wallonie, et encore, ils n'ont de "permanent" que le statut, car la pérénétié de leur job dépend des années et des partis au pouvoir...), alors tirer sur des bénévoles... bof... très peu pour moi. En tant que membre actif du Gracq à Audergem, je fais aussi ce qu'il me plaît de faire, par exemple, il y a trois ans, j'ai dressé la carte des chemins cyclables principaux utilisés par les cyclistes pour traverser la forêt de Soignes, été comme hiver, et ça, je te dis pas comme ça m'a plu de le faire. Conclusion, des passages sécurisés ont été réalisé pour des traversées de routes, ces chemins sont mieux entretenus, et surtout, les forestiers ont compris qu'il y avait autre choses que des VTT qui bousculent les promeneurs et les enfants (les VVTistes ont une image de marque à ce point détériorée dans cette forêt classée "Natura 200" que les gestionnires en ont interdit les manifestations en groupe. Je suis VVTiste moi-même et pourtant j'approuve cette mesure. Car je suis aussi randonneur pédestre et parent et je suis scandalisé par la manière dont ils se croient supérieurs aux autres usagers doux, principalement lorsqu'ils sont en groupe. Bon, soit, on s'éloigne du sujet...).

muscy a écrit:C'est vrai que je tiens des propos assez virulents à l'encontre des associations mais aucune jusqu'à ce jour ne me semble utile lorsque je vois l'énergie et l'argent dépensé pour peu de choses sur le terrain. Je ne vois pas plus de cyclistes pour cela.

Faux, à Bruxelles depuis quelques années, la progression est claire et mesurée. Me souviens plus des chiffres, c'est pas mon truc... Ailleurs, je ne sais pas, tu es de où ? Tu as des chiffres ? Des comptage de fréquentation de pistes cyclables se font par... les bénévoles du Gracq, puisqu'il n'y a pas de fonctionnaires qu'il le font, c'est un cercle vicieux, pour avoir des infrastructures, ils faut prouver la fréquentation, et pour prouver la fréquentation il faut des bénévoles qui fassent des comptages, oui c'est triste,ouiiiiin.

muscy a écrit:Parfois, je me dis que c'est pas plus mal, quand je roule sur une piste cyclable pour moi tout seul en dépassant les automobilistes. C'est trop la classe... le tapis rouge, quoi !

Je connais ce sentiment ! Haaa que j'étais bien tout seul sur sur mon "RAVeL" bruxellois tout défonçé et non-élclairé, depuis quelques années, ils l'ont aménagé comme un vrai RAVeL (bouh que c'est monotone un RAVeL... ), et le soir quand je rentre, il y a plein des joggers et des promeneurs de chiens qu'il faut éviter !

Je partage certaines de tes réflexions. Cependant, j'habite Namur et je te conseille quand même de te rendre compte de l'état du Ravel namurois. A trop vouloir réhabiliter des chemins vicinaux, endroits sauvages... on en arrive à ce que le Ravel soit détourné de son objectif initial.

Je maintiens que le nombre de cyclistes en cette période de l'année est rare. Cette journée, au total, loin d'être exceptionnelle, j'ai roulé pendant 2heures, toute route confondue... je n'ai croisé que deux cyclistes.
Hier, 30' aucun... je peux tenir une comptabilité sans problème.

Cela ne sert à rien de se gargariser avec le ravel et des pistes cyclables si ce que l'on donne d'une main, on le reprend de l'autre. Enfin de compte, rien ne change.

muscy a écrit:Je partage certaines de tes réflexions. Cependant, j'habite Namur et je te conseille quand même de te rendre compte de l'état du Ravel namurois. A trop vouloir réhabiliter des chemins vicinaux, endroits sauvages... on en arrive à ce que le Ravel soit détourné de son objectif initial.

Je maintiens que le nombre de cyclistes en cette période de l'année est rare. Cette journée, au total, loin d'être exceptionnelle, j'ai roulé pendant 2heures, toute route confondue... je n'ai croisé que deux cyclistes.
Hier, 30' aucun... je peux tenir une comptabilité sans problème.

Cela ne sert à rien de se gargariser avec le ravel et des pistes cyclables si ce que l'on donne d'une main, on le reprend de l'autre. Enfin de compte, rien ne change.

"A trop vouloir réhabiliter des chemins vicinaux, endroits sauvages... on en arrive à ce que le Ravel soit détourné de son objectif initial." c-à-d ? En général les "associations" comme tu dis, et le Gracq en particulier, regardent les RAVeL d'un oeil méfiant, ne s'agissant pas à priori pistes cyclables fonctionnelles mais seulement de terrain de jeu "pour le week-end", ce qui est parfois vrai car il y a de fameux chaînons manquants... mais au fait je suis loin d'être un spécialiste des RAVeL, à vous le studio !

A quelle heure as-tu roulé ? Pendant les heures de "navette" ? Si c'est en journée, ça me parait normal, les gens travaillent un mardi ! Ben oui, c'est clair qu'il y vachement moins de monde en hiver qu'en belle saison, je n'ai jamais dit le contraire, ce que je conteste c'est que tu dises que ce ne sont pas les "associatifs" qui roulent par tous les temps, et moi je pense que c'est exactement l'inverse. Pour ceux que je connais à Bruxelles en tout cas.

Il n'est évidemment pas question de se gargariser, il n'est pas question non plus de se sous-estimer.

Voici une action intéressante: www.velodossier.be
Son but est de cartographier toutes les situations dangereuses à Bxl pour les cyclistes afin de mobiliser la presse et le monde politique, et même constituer un dossier juridique.
Une vidéo ou un film interpelle plus et est plus parlant qu'une simple lettre à un bourgmestre ou à un ministre.
Le site et l'achat d'une caméra qui peut se fixer sur un vélo (et qu'on peut emprunter) a été rendu possible par crowdfunding.

https://www.gracq.org/sites/default/files/enquete_mobilite_gracq_2018.pdf

"65% des candidat·e·s jugent leur commune insuffisamment sécurisante pour les déplacements à vélo". Un chiffre qui ressort d’une enquête menée par le GRACQ à la veille des élections communales.  Et si 9 répondants sur 10 voient dans le vélo une solution de mobilité à encourager, ils sont également 72% à pointer le manque d’itinéraires sécurisés comme principal frein à son utilisation.

À la veille des élections, le GRACQ a pris la température "mobilité" auprès des candidat·e·s aux élections, au travers d’une enquête en ligne diffusée aux têtes de listes. L’analyse a porté sur 221 réponses, provenant d’un panel de communes wallonnes et bruxelloises.

LES PRINCIPAUX CONSTATS
65% des candidat·e·s jugent leur commune insuffisamment sécurisante pour les déplacements à vélo. C'est à Bruxelles que la pratique du vélo est perçue comme étant la plus sûre (48%), et en province de Liège que le sentiment d'insécurité se fait le plus ressentir (81%). 3 candidat·e·s sur 4 estiment en outre qu’un enfant de 12 ans ne peut pas se rendre à pied ou à vélo à l’école en toute sécurité. À l'origine de cette insécurité, une combinaison entre des infrastructures insuffisantes et le trafic motorisé (congestion, vitesse, infractions...)
Les principaux facteurs de dangerosité cités par les candidats

64% des candidat·e·s se déclarent favorables à une généralisation du 30km/h en agglomération, hors grands axes. C’est en région bruxelloise, où cette mesure devrait intégrer le futur plan régional de mobilité Good Move, que la mesure suscite le plus d’adhésion (83%).
Rentrée des classes à Arlon

81% des candidat·e·s jugent la pression automobile problématique au sein de leur commune. Certains soulignent néanmoins le caractère parfois limité du phénomène, aux entrées et sorties des classes notamment. Les candidat·e·s sont quasi unanimes sur le fait qu'il est nécessaire de prendre des mesures pour apaiser le trafic automobiles. Néanmoins, lorsqu'on les interroge sur le type de mesures à mettre en œuvre, 44% des candidat·e·s citent exclusivement des mesures destinées à développer les alternatives, sans même évoquer le trafic automobile.
Moins d’1 candidat·e·s sur 4 estime que les alternatives à la voiture individuelle sont suffisamment encouragées, le manque d’alternative étant plus fortement ressenti dans les communes rurales (12%).
Parmi les modes de déplacement à encourager prioritairement, c’est le vélo qui est cité le plus souvent (90%), suivi par les transports publics (72%),  la marche (70%) et, enfin, les systèmes de voitures partagées/covoiturage (52%). La pertinence du vélo est soulignée pour les courts trajets, encore trop souvent réalisés en voiture, mais également en complémentarité avec les transports publics. Il est également perçu comme une solution accessible là où la desserte en transports publics est moins étoffée.
Aménagement cyclable
Le manque d’infrastructure et d’itinéraires sécurisés est le plus régulièrement cité comme frein à l’utilisation du vélo (72%), devant le manque de parking vélo sécurisé (12%), le relief (12%) et le fait que le vélo ne soit pas ancré dans les habitudes de mobilité (12%). Le facteur "météo" n’est mentionné que par 1% des répondants.
51% des candidat·e·s déclarent utiliser le vélo de manière utilitaire ou pour le loisir, et 30% pour le loisir exclusivement. Ils sont 19% à ne jamais enfourcher le vélo, une proportion très faible comparativement au reste de la population : 58% des Wallons n'utilisent jamais le vélo, de même que 59% des Bruxellois.

LE VÉLO, DE PLUS EN PLUS CRÉDIBLE
Au travers de cette enquête, on constate que le vélo est considéré globalement comme une solution crédible de mobilité, tant pour les communes urbaines que pour les communes rurales. Les candidat·e·s sont conscient·e·s qu’il y a un réel potentiel à exploiter à ce niveau. Mais il n’en reste pas moins que les intentions ne se déclinent pas de manière équivalente au sein des différents partis et communes.

Les élections sont derrière nous. Pourtant, le travail est loin d'être terminé.  Nos groupes locaux ont œuvré à mettre le vélo à l'agenda politique tout au long de la campagne. Ils doivent à présent veiller à ce que les bonnes intentions de la campagne se concrétisent sur le terrain. Un travail de longue haleine qui s'étendra sur l'entièreté de la législature communale.

joverwimp a écrit:https://www.gracq.org/sites/default/files/enquete_mobilite_gracq_2018.pdf

À la veille des élections, le GRACQ a pris la température "mobilité" auprès des candidat·e·s aux élections, au travers d’une enquête en ligne diffusée aux têtes de listes. L’analyse a porté sur 221 réponses, provenant d’un panel de communes wallonnes et bruxelloises.

Je confirme cette information. Sur la commune de Nivelles, le Gracq Nivelles a bien été rencontrer les différents partis.

Ils ont édité un memorandum sur la situation à Nivelles --> https://www.gracq.org/sites/default/files/memorandum_gracq_nivelles_2018web.pdf

Bien à tous.

Dans sa Déclaration de politique régionale 2017-2019, le gouvernement wallon s’est engagé à "amplifier la prise en compte systématique des cyclistes dans la sécurisation des infrastructures". Pour vérifier cette volonté, le GRACQ observe chaque année un certain nombre de chantiers sur les routes régionales. Force est de constater que, malgré des avancées sur le terrain, le vélo reste encore en rade une fois sur deux.
Cette année, ils ontobservé pas moins de 23 chantiers régionaux:amélioration pour le vélo sur 10 chantiers, et peu ou pas de progrès sur les 13 autres.
Carte: https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/observatoire-des-chantiers-sur-les-routes-regional_258654#9/50.4697/5.0455
(Vert = pris en compte, Orange = partiellement, Rouge = quasiment pas)

Au niveau des améliorations des infrastructures cyclistes, les progrès observés sont de type :
-passage de rien à une bande cyclable suggérée (BCS)
-passage d’une bande suggérée (BCS) à une piste cyclable marquée (PCM)
-passage d’une piste marquée (PCM) à une piste cyclable séparée (PCS)
-pose d’un meilleur revêtement pour la piste cyclable

Si on prend en compte l’aménagement idéal sur une route régionale, qui comporte à la fois un trafic et des vitesses élevées, c’est à dire une piste cyclable clairement séparée, on la retrouve à présent dans 7 chantiers sur 10. Ce qui est un progrès par rapport aux années précédentes.

Pour les 13 chantiers pour lesquels ils n’ont pas constaté d’amélioration, des contraintes d’espace ou de budget sont invoquées par le SPW pour justifier l'absence de la prise en compte du vélo lors des réfections de routes. Néanmoins des solutions doivent être trouvées pour que les cyclistes puissent circuler en toute sécurité sur ces axes.

En conclusion
Le GRACQ apprécie les efforts de la Région wallonne sur certains chantiers. On va clairement dans la bonne direction. Cependant, si la bonne volonté exprimée par le gouvernement wallon semble réelle, elle n’est pas (encore) appliquée partout. (https://www.gracq.org/observatoire2018)

Pour y arriver, et d'autant plus si l’on veut concrétiser la vision FAST du gouvernement wallon (5% de déplacements à vélo en 2030), il faut absolument :

-accroître le budget régional vélo (seulement 5€/an/habitant, au lieu de 10€/an minimum)
-généraliser la consultation des usagers cyclistes
-stimuler l'entretien (rare voire inexistant à l'heure actuelle) des espaces cyclables
-séparer les cyclistes du trafic motorisé (important et rapide sur les axes régionaux !)
-améliorer le revêtement des pistes cyclables (parfois « oublié » lors des réfections de voirie)

RAPPORT COMPLET: www.gracq.org/sites/default/files/2018_observatoire_rapport.pdf

Trois cyclistes liégeois passeront prochainement devant le tribunal correctionnel de Liège, après avoir peint en 2019 des logos vélos sur le sol d'une rue étroite dans le but de rappeler à tous la présence de cyclistes sur un axe dangereux.(www.gracq.org/actualites-du-velo/actions-cycloyennes
Ils me rappellent un cas identique en Flandre, fin 1983.
Luc Versteylen, père jésuite et fondateur des ‘cyclistes verts’ et plus tard AGALEV (devenu le parti Groen) avait peint également et a été condamné à une amende.
Il refusait de payer, préférant la prison… où il a passé 18 jours, ce qui faisait grand bruit. On l’a relaché à la fête de Noël. https://www.boekmeter.nl/book/74535