Véloroute Vallée de la Somme

Longtemps délaissée, la Somme est appelée à devenir le fil rouge d’un vaste projet aux implications économiques, touristiques et culturelles. Élément clé : une véloroute de 125 km.

C’était l’un des projets phares de la nouvelle majorité rose-rouge-verte au conseil général de la Somme, sortie des urnes en 2008… Lancé l’année suivante, le grand projet Vallée de Somme prend corps petit à petit.

Bien plus qu’un simple joujou, c’est un véritable projet structurant pour le département, aux multiples implications. Économiques, par le biais notamment, d’un tourisme vert particulièrement prometteur. Écologique, puisqu’il permettra de sauvegarder les paysages et la biodiversité d’une vaste zone située en bordure d’un fleuve côtier qui coule sur près de 150 km dans le département éponyme. Culturel enfin, puisqu’il fera revivre à sa manière un fleuve qui a façonné des siècles durant la vie des habitants. Rappelons que la vallée de la Somme concentre, à elle seule, 70 % de la population du département sur une frange 5 km de part et d’autre de la Somme.

1 L’ÉPINE DORSALE du projet, c’est la véloroute Vallée de la Somme. En tout, 125 km de linéaire en continu entre Péronne et Saint-Valery-sur-Somme, dont 63 ont d’ores et déjà été réalisés ou balisés. De l’enrobé, du sable compacté… Cette piste cyclable qui a vocation à traverser le département reprend, sur les neuf dixièmes du tracé, l’ancien chemin de halage. L’achèvement du chantier est programmé pour 2015. Dans une phase ultime, elle est aussi censée relier la véloroute européenne nº4 (Roscoff-Kiev !) qui fait le tour de la baie de Somme, à la véloroute européenne nº 30 qui traverse l’Aisne.

2 ARBRES Tout au long de la véloroute, le conseil général a été amené à gérer une importante ressource en bois. En particulier des peupliers âgés d’une quarantaine d’années et donc parvenus à maturité. Ceux-là ont donc été coupés et remplacés parfois par de nouvelles essences. La véloroute n’aura donc pas à souffrir d’éventuelles opérations d’abattage.

3 PASSERELLES La continuité du tracé implique l’aménagement de deux passerelles. L’une à Camon, sous maîtrise d’œuvre de la ville avec un cofinancement départemental, est d’ores et déjà posée. La seconde le sera sous peu à Corbie.

4 MAISON DU FLEUVE Les anciennes maisons éclusières, abandonnées par l’ex-Direction départementale de l’équipement, faisaient partie intégrante du patrimoine du fleuve. Leur architecture XIXe  faite de briques sera mise en valeur par des ajouts en inox reflétant le fleuve. Elles seront tantôt destinées à héberger des randonneurs, tantôt destinées à la vente de produit du terroir où à la location de vélo. À Ailly-sur-Somme, elle abrite l’office du tourisme. Mention particulière pour l’architecture des maisons d’Etinehem et de Petit-Port. Des petits bijoux.

5 COHABITATION Cyclistes, randonneurs, riverains, pêcheurs. L’idée étant de fédérer autour du fleuve. Le projet a été pensé pour permettre aux usagers de vivre en harmonie. Des pontons seront aménagés pour les pêcheurs. Là où le Département est propriétaire des deux rives, l’une est réservée aux randonneurs, l’autre à ceux qui taquinent le goujon.

6 BELVÉDÈRES Qui a dit que la Somme est un plat pays ? Un petit tour à Hangest-sur-Somme ou à Chipilly suffira à convaincre du contraire. Les belvédères (ré)aménagés autorisent des vues magnifiques sur une vallée où le fleuve serpente aux milieux de zones humides de toute beauté.

7 RÉAPPROPRIATION C’était un des buts de ce projet : permettre aux habitants de la Somme de se « réapproprier » le fleuve qui a longtemps été leur vie, et duquel ils s’étaient détournés.

Les premiers résultats sont plutôt encourageants. Aujourd’hui, la vallée de la Somme est redevenue un axe par lequel de nombreux touristes découvrent la Picardie. Sans que ce débarquement soit perçu comme une intrusion, tourisme intelligent oblige.

PHILIPPE FLUCKIGE

L'aménagement concerne la section Ailly-sur-Somme – Dreuil-lès-Amiens où le chemin de halage nécessite un renforcement.


Le Conseil départemental poursuit l’aménagement du chemin de halage en Véloroute Vallée de Somme dans le cadre du projet « Vallée de Somme ». L’aménagement concerne la section Ailly-sur-Somme – Dreuil-lès-Amiens où le chemin de halage nécessite un renforcement, grâce à une couche d’enrobés à liant translucide. Les travaux sont programmés du 24 septembre au 2 Octobre 2015. Le chemin de halage sera fermé aux usagers pendant cette période. Le coût de cette opération, qui s’élève à 260.000 euros TTC, est financé à parts égales par le département de la Somme et la région Picardie.

La couche de sable stabilisé qui constitue la Véloroute entre Ailly-sur-Somme et Dreuil doit être renforcée. Le chantier commence ce jeudi 24 septembre.

Aujourd’hui jeudi 24 septembre, débute une grosse semaine de travaux sur le chemin de halage entre Dreuil-lès-Amiens et Ailly-sur-Somme. Le but de ce nouveau chantier : renforcer le tapis de la Véloroute qui a quelque peu souffert. «  Nous avions peut-être sous-estimé le trafic, notamment routier, qu’il pouvait y avoir sur cette partie du chemin de halage  », confiait hier Roland Caron, directeur des infrastructures au Conseil départemental.
De fait, la couche de sable stabilisé qui constitue actuellement la bande de roulement de cette voie n’est pas assez résistante et présente des défauts. «  Après quelques petites réparations préalables, nous allons poser une couche d’enrobé qui offrira une meilleure résistance  » explique encore le directeur.

Un chantier estimé à 260 000 €

Cet enrobé aura la particularité d’avoir un liant translucide, «  fait à base d’un bitume qui respecte la couleur du caillou, plutôt que de le recouvrir de noir. Ce type d’enrobé s’intègre mieux dans un paysage  ». D’autant qu’il s’agit là de la Véloroute, destinée à relier le Santerre à la côte picarde. Soit 124 km en pleine nature offerts aux promeneurs, randonneurs et cyclistes.

Ces travaux devraient prendre fin vendredi 2 octobre. Pendant cette semaine, le chemin de halage sera donc fermé aux usagers, notamment les promeneurs et des riverains qui détiennent des parcelles le long de la Somme, et qui s’y rendent en voiture.
Des panneaux à l’entrée d’Ailly-sur-Somme et de Dreuil informent les éventuels riverains et usagers de l’interdiction d’emprunter le chemin pendant le temps des réparations.
Quant au montant de cette portion de travaux, elle s’élève à 260 000 euros, supportés à parts égales par le Département et la Région.
Sur les 124 km de voie reliant Péronne à Saint-Valery-sur-Somme, entre 70 et 80 kilomètres ont pour l’instant été réalisés. La Véloroute devrait être entièrement opérationnelle d’ici 2016. Un gros morceau restant à réaliser entièrement à Amiens…

Amiens
Sunday 24 April 2016, 10:00 till Sunday 24 April 2016, 12:00
Organized by : Véloroute vallée de la somme
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Activities Amiens / Description
Dimanche 24 avril, les fans de la véloroute vallée de Somme, vous proposent de participer à une balade à vélo sur la Véloroute Vallée de la Somme.
=> Aller / retour : Amiens - L'office de tourisme d'Ailly sur Somme
Cette randonnée est proposée pour tous les amoureux et fans de la Véloroute Vallée de Somme !
Elle a pour but de faire connaissance et de nous promener le long de la Somme ensemble et/ou en famille (Vous pouvez venir seul(e), en couple, en famille...)
Attention, ce n'est pas une organisation officielle, simplement un rendez-vous entre amateurs qui aiment et valorisent tous les efforts et investissements réalisés sur le halage.
=> Départ : Amiens (l'ESIEE à préciser) à 10h
=> Etape à l'office de tourisme d'Ailly sur Somme où Virginie nous accueillera en nous offrant "l'apéro" (Merci Virginie !)
Ensuite nous reviendrons sur Amiens...
Cette randonnée est libre... pas d'allure imposée... donc ceux qui veulent continuer au delà d'Ailly Sur Somme peuvent le faire...
Chacun roulera à son rythme... l'essentiel étant de se retrouver pour l'apéro à 11 h ... à l'office de tourisme le long de la Somme
Pour des raisons d'organisation, n'oubliez pas de cliquer sur je participe ou j'y vais. En cas de problème vous pouvez aussi nous contacter en MP.

La Véloroute, le long de la Somme, va enfin traverser correctement la ville d’Amiens. Le parc Saint-Pierre va être relié au centre-ville et le chemin du halage va être aménagé.

La Véloroute est un vieux projet du Département de la Somme destiné à rendre cyclable les chemins du halage le long du canal de la Somme. Un projet qui avance. Mais à Amiens, la partie qui va du pont Beauvillé au pont Cagnard à Saint-Maurice est étroite, en herbe, non balisée, peu entretenue donc peu engageante.

Au point d’avoir vu en 2015 la fédération d’athlétisme refuser que les 100 km d’Amiens ne l’empruntent. «  Cette portion mesure, par endroits, moins d’un mètre de large et il n’y a pas de barrière, ce qui pose des problèmes de sécurité pour les coureurs et les suiveurs à vélo. Et puis surtout, le chemin est en mauvais état  », expliquait la Fédération.

Ce dossier va évoluer. Le Département a en effet confirmé son engagement : «  Des travaux en deux phases vont être réalisés en 2017 et 2018 sur le chemin de halage au pourtour ouest du parc Saint-Pierre. Amiens Métropole prend à sa charge le revêtement du chemin au niveau de ce pourtour et la mise en place d’un balisage directionnel sur l’itinéraire principal de la voie dans la traversée urbaine  », annonce le Département. «  Une opération programmée dès 2017 sur Amiens vise la reprise des berges entre l’écluse d’Amiens et le carrefour de la Citadelle  », ajoute la collectivité. Au total, 520 000 euros seront investis par le Département.

PAS D’AIRES POUR CAMPING-CARS

La Métropole amiénoise va également rectifier une anomalie du parc Saint-Pierre : sa liaison avec le centre-ville. C’est simple, en arrivant de Saint-Maurice, il faut remonter la passerelle du club d’aviron. En arrivant de Camon, si vous passez sous le pont Beauvillé, vous devez également rejoindre cette passerelle ou remonter les escaliers du Pont Beauvillé. Et surtout, aucune signalétique n’indique le chemin.

Mardi, au bout de quelques minutes sur les lieux, on trouvait des cyclistes à la peine en découvrant la passerelle à grimper. «  Et on a tourné pour comprendre mais bon, on a le temps  », souriait ce touriste parisien sur un vélo pliable.

Dommage. Ici tout est réuni pour faire d’Amiens la pause idéale entre la Haute Somme et la baie.

La concession Fiat a offert la solution. Le propriétaire a accepté d’ouvrir son parking client et fournisseur à la Ville d’Amiens. Une servitude, qui sera votée en conseil municipal jeudi soir, reliera le parc directement à la piste cyclable du pont Beauvillé. En contrepartie, la Ville se chargera de l’entretien du bout de verdure collé au parking.

Amiens comble donc en partie ses retards alors que les voies cyclables montent en puissance (lire par ailleurs). Elles font l’objet d’un Véloguide (Éditions Ouest France avec Somme tourisme) et figurent dans les éditions « Balades ». Le Département candidate également au projet « Eurocyclo » pour créer des liaisons à l’échelle des Hauts-de-France et de la Belgique.

Si la municipalité pense à connecter le futur campus de la Citadelle au centre-ville par le fleuve, comme elle le fait pour la ZAC Gare-La Vallée, il reste du travail. Par exemple, les employés du camping du Grand Marais regrettent l’absence de location de vélos, alors que le halage relie le site à la ville en quelques minutes. Une ville qui n’a pas d’aires pour les camping-cars souvent adeptes du vélo.

Grand projet Vallée de Somme - Création de la Véloroute Vallée de Somme - Section Vecquemont / Blangy-Tronville du P.K. 80+660 au P.K. 83+330. Le délai d’exécution des travaux est fixé à 7 semaines, à compter de la date fixée par l’ordre de service qui prescrira de commencer les travaux.

La principale phase de travaux s'achève pour l'aménagement de la vallée de la Somme. Mais des éclusières sont toujours en attente, notamment à Pont-Rémy.

Une douzaine de maisons éclusières devaient être réhabilitées par le Conseil départemental, dans le cadre du grand projet Vallée de Somme.

Les six premières, lancées par la précédente majorité, ont été menées à bien (parmi lesquelles celle de Long, joliment réaménagée et agrandie).

> Où on sont les chantiers le long du fleuve

Les suivantes ont été mises en attente, sans qu’aucune décision définitive ne soit prise. Parmi elles : celle de Pont-Rémy.

Interrogés à ce propos, les services du Département n’annoncent pas de nouveaux chantiers :

Concernant de nouvelles maisons éclusières, nous attendons d’avoir un bilan complet de l’exploitation de celles qui existent.

La transformation du chemin de halage en véloroute se poursuit, en revanche, et devrait être terminée d’ici 2018.

> Répondez à l’enquête concernant votre vision du canal de la Somme.

Le Département lance une grande enquête auprès de la population et des usages du canal pour connaître leurs avis et leurs attentes.

Entre la rue Baillon à Saint-Maurice et la Citadelle, le chemin de halage est en travaux jusqu’à la fin février. Une seconde tranche est prévue en avril pour rejoindre le parc Saint-Pierre.


L’accès est interdit. La berge est refaite et le chemin sera élargit pour passer à trois mètres de largeur.

Les joggeurs et les promeneurs ont interdiction de passer. Entre le quai Saint-Maurice, au niveau du barrage des Teinturiers et le boulevard Baraban, des travaux d’aménagement de la berge du canal de la Somme sont en cours et l’accès au chemin interdit. Enfin pourrait-on dire tant l’aménagement de la Véloroute voulue par le Département et l’ex-président socialiste Christian Manable a butté sur la traversée d’Amiens.

Les travaux ont débuté en fin d’année et continuent jusqu’à fin février pour la première tranche entre la rue Baillon et le carrefour de la citadelle. La seconde tranche, qui permettra de rejoindre le parc Saint-Pierre, devrait être lancée au mois d’avril.

«  Il s’agit de travaux d’aménagement de berges sur 630 mètres, détaille le conseil départemental. Les travaux consistent à reprendre la berge grâce à des techniques végétales pour élargir le chemin existant et le passer à trois mètres de largeur. Dans un premier temps, le chemin sera revêtu en enduit en attendant la réalisation d’une couche de roulement plus qualitative qui sera réalisée par Amiens Métropole.  » L’état du chemin était très mauvais et les nids-de-poule nombreux.

Le tracé de la Véloroute vallée de Somme dans Amiens doit permettre aux cyclistes de devenir des touristes. Il a été validé début juillet avec les services d’Amiens Métropole. La Véloroute quitte donc les berges de la Somme pour rejoindre la cathédrale et accessoirement l’office de tourisme. Il suffira de suivre les panneaux et le logo V30 sur fond vert. Du carrefour de la citadelle, les cyclistes emprunteront un itinéraire par la rue Saint-Leu et la rue Flatters pour rejoindre le parvis de la cathédrale.

En venant de Camon cette fois, après avoir passé le pont de Beauvillé, ils passeront par le parc Saint-Pierre afin de rejoindre le boulevard de Beauvillé, via le parking de la concession Fiat. Une convention de servitude de passage ayant été signée entre la SCI l’Immobilière et la Ville, en février dernier. L’aménagement de cette portion du chemin de halage n’intéressera pas que les promeneurs du dimanche et les touristes. Ceux qui prennent leur vélo pour aller travailler seront heureux de rouler sans les nids-de-poule. Tout comme les étudiants. Quatre milles sont attendus sur le campus de Citadelle à la prochaine rentrée.

120 kilomètres entre Péronne et Saint-Valery
Lancée en 2009, la Véloroute Vallée de Somme est quasiment praticable le long de ses 120 kilomètres entre Péronne et Saint-Valery-sur-Somme. Dans le cadre du projet européen Eurocyclo visant à connecter entre elles les véloroutes européennes, le Département réalise en 2018 des travaux afin d’améliorer le passage de la Véloroute dans les agglomérations d’Abbeville et Amiens. Entre Amiens et Corbie, la Véloroute Vallée de Somme a également un tronçon commun avec la Véloroute de la mémoire qui relie Arras à Amiens. Le Département a réalisé, en partenariat avec le gouvernement australien, les aménagements cyclables permettant la liaison vers le Mémorial de Villers-Bretonneux.

II.1.4) Description succincte : Les travaux font l'objet de 10 tranches.Tranche ferme - Section 1 : du PK 130,950 (Pont-Rémy) au PK 134,200 (Epagne) ; Tranche optionnelle 1 - Section 2 : du PK 134,200 (Epagne) au PK 136,140 (Epagne-Epagnette) ; Tranche optionnelle 2 - Section 3 : du PK 136,140 (Epagne-Epagnette) au PK 139,810 (Abbeville) ; Tranche optionnelle 3 - Section 4 : Cappy centre du PK 49,700 au PK 50,600 ; Tranche optionnelle 4 - Section 5 : du PK 43,600 (Frise supérieur) au PK 44,830 (Frise inférieur) ; Tranche optionnelle 5 - Section 6 : du PK 41,300 (Feuillères RD146) au PK 43,600 (Frise supérieur) ; Tranche optionnelle 6 - Section 7 : du PK 40,850 (Ponts TGV et A1) au PK 41,300 (Feuillères - RD146) ; Tranche optionnelle 7 - Section 8 : du PK 39,150 (Sormont) au PK 40,850 (Ponts TGV et A1); Tranche optionnelle 8 - Section 9 : du PK 36,840 (Canal du Nord) au PK 39,150 (Sormont) ; Tranche optionnelle 9 - Section 10 : Péronne – port de plaisance du PK 33,450 au PK 33,860.

Amiens va enfin connecter son chemin de halage à la Véloroute.

L’itinéraire cyclable entre Péronne et Saint-Valéry-sur-Somme était coupé dans le centre d’Amiens par un chemin de halage dans un sale état. Les travaux s’accélèrent enfin.

Que vous arriviez à vélo de la Baie de Somme ou de Péronne, la traversée d'Amiens posait problème. Dommage. La Véloroute de 120 km qui longe la Somme est coupée dans son élan, privant au passage la ville de ressources liées au tourisme. D’autant que la partie amiénoise offre un potentiel impressionnant entre les étangs de Camon, les hortillonnages, le port de Saint-Leu, la cathédrale, le Jardin des plantes et l’île Sainte-Aragone.

Depuis plusieurs mois de lourds travaux conduits par la Département visent à combler ce trou. Il s’agit d’aménager les berges du chemin de halage entre l’écluse située rue Baillon et le parc Saint-Pierre. Puis une fois ces berges renforcées, c’est le chemin qui sera revu. On peut déjà se balader sur une voie propre et parfaitement aménagée entre le parc Saint-Pierre et le Jardin des plantes. Le chemin est passé à trois mètres de largeur contre à peine deux mètres auparavant. Oubliées les herbes hautes et les berges fragiles qui avaient vu la fédération française d’athlétisme refuser en 2015 de voir passer ici le 100 km d’Amiens.

Le chantier s’active désormais sur la dernière partie : 630 mètres de berges à refaire entre le pont Baraban et le club d’aviron. Des travaux «  usant de techniques végétales  » pour élargir le chemin. Le Département explique que dans un premier temps le chemin, déjà bitumé mais sérieusement dégradé, sera revêtu en enduit avant la pose d’une couche de roulement par Amiens Métropole. «  Des pieux ont été posés. Nous, nous renforçons les berges par de la terre puis des roches  », raconte de son côté cet employé de la société Revêt TP (Saint-Ouen). Cette entreprise est spécialisée dans les chantiers en milieu humide : mer, fleuves, marais…

35 tonnes de roches plusieurs fois par jour
Une grue juchée sur une barge flottante s’active actuellement sur la dernière partie entre la passerelle boulevard du Cange et le club d’aviron (dont la passerelle est en cours de rénovation). Les roches arrivent par camions rue de Verdun. La barge fait plusieurs navettes par jour, «  35 tonnes à chaque voyage  », explique le technicien de Revêt TP. De quoi améliorer la situation des vélos (et piétons) sur cette Véloroute sous exploitée pour l’association Véloxygène.

Disons que ça avance doucement. L’année dernière le garage Fiat a accepté d’ouvrir son parking aux cyclistes arrivant du boulevard de Beauvillé. Cela permet d’entrer directement dans le parc Saint-Pierre. Ce qui est aussi possible sous le pont Beauvillé. Il reste toutefois des améliorations à prévoir. «  Sous les ponts c’est glauque  », lâche David, qui fait une pause sous le pont de Baraban près d’un tas de déchets calcinés. «  C’est la même chose quand on vient d’Abbeville à Montières  », ajoute-t-il.

Dommage. Car c’est là que se trouve le camping municipal où des employés regrettent l’absence de station Velam et de signalisation indiquant que la ville est à deux coups de pédales. Car le potentiel est bien là. La SEM Amiens aménagement (l’aménageur d’Amiens Métropole) a clairement posé cette liaison entre la ZAC Gare-La Vallée, Saint-Leu, la cathédrale, le campus de la Citadelle dans son schémas de développement.

La création d’une nouvelle voie verte interdite aux véhicules motorisés est accueillie avec satisfaction dans le secteur concerné.

Depuis quelques jours, une nouvelle voie dite « verte » a vu le jour quai Charles-Tellier, dans la partie comprise entre la rue du Château-Milan et la rue Maberly, à Amiens (quartier Saint-Maurice). Une voie de plusieurs centaines de mètres, uniquement réservée aux piétons et aux véhicules non motorisés.

Sur les lieux, les usagers interrogés se disent plutôt satisfaits de la décision de la Ville. « C’est une bonne chose. Tout ce que j’espère, c’est qu’ils arriveront à faire respecter cet arrêté, indique Jean-Marie, un pêcheur croisé ce jeudi matin à proximité de l’île Sainte-Aragone où il taquine petits gardons, brochets (« en hiver »), perches, anguilles et autres carpes. Ici, on est plutôt tranquille. La journée, on voit passer des joggeurs, des vélos et pas mal de promeneurs. C’est à la nuit tombée que nous sommes embêtés par les scooters. Certains d’entre eux doublent les gens à vélo à toute vitesse ou s’adonnent aux rodéos. C’est très dangereux. »

Un peu plus loin, un promeneur rencontré à hauteur du pont enjambant la Somme se veut plus mesuré. « La cohabitation entre les usagers est plutôt bonne dans ce secteur, assure-t-il. Je trouve que la faune et la flore sont bien préservées. Avec ma femme, on voit régulièrement des hérons. Pourvu que ça dure ! » La zone est effectivement bien entretenue, notamment par les agents du Département, reconnaissables à leur véhicule orange. Les cyclistes se disent également ravis de l’arrivée de cette nouvelle voie verte. « J’aime bien cet endroit car il est beaucoup moins fréquenté que le chemin de halage, où l’on croise des vélos, des scooters et maintenant des trottinettes ! confie cette dame. Ce qui est dommage, c’est que même les cyclistes peuvent avoir de mauvais comportements, comme dépasser sans mettre un coup de sonnette. C’est bien de multiplier les voies vertes, mais il faut aussi se respecter. »

Véloxygène regrette un « manque de dialogue » et réclame des mesures sur le chemin de halage
Pour Paul Moitier, président de l’association Véloxygène, la nouvelle voie peut être « une bonne nouvelle », à condition qu’elle s’intègre à son environnement (chaussée, pistes et voies cyclables déjà existantes, etc.). « Nous n’étions pas au courant. On a pourtant des réunions régulières avec les techniciens de la collectivité. Ce n’est pas un sujet que nous avons abordé, déplore-t-il. On regrette ce manque de dialogue criant avec les élus, qui n’est pas de notre fait. Mais en même temps, ce n’est pas vraiment étonnant. À chaque fois que nous proposons des choses, cela n’aboutit à rien. »

Déjà bien emprunté par les cyclistes, le secteur concerné ne devrait pas poser de problèmes, indique Paul Moitier. « Il y a beaucoup plus de soucis sur le chemin de halage où l’on voit de plus en plus de véhicules motorisés. Pourquoi ne pas essayer la vidéoverbalisation, comme c’est le cas dans d’autres villes ? » suggère-t-il.

La chaussée sera renforcée. Les travaux vont durer six semaines. Les cyclistes et joggeurs sont priés de faire un détour.

C’est une bonne nouvelle pour les joggeurs, les promeneurs et les cyclistes. Pas forcément pour les pêcheurs, les chasseurs, les riverains et les propriétaires d’étangs et de marais.

Le conseil départemental poursuit l’aménagement de la véloroute Vallée de Somme sur le chemin de halage, en renforçant la section entre Ailly-sur-Somme et Picquigny.

« Les travaux consistent en un renforcement de chaussée dont les principales étapes sont les suivantes : rabotage du sable stabilisé existant, reprofilage du chemin, mise en œuvre d’une couche de roulement en enrobé clair sur une épaisseur de 5 cm », détaille un communiqué du Département.

Les travaux devaient démarrer ce lundi 21 octobre et sont programmés sur une durée de six semaines. Le coût s’élève à 540 000 € TTC, totalement financés par le Département de la Somme.

Sur ce tronçon, le chemin de halage sera fermé aux usagers pendant les travaux.

Un itinéraire conseillé aux cyclistes et piétons sera proposé (voir l’infographie ci-contre).

Cent vingt kilomètres cyclables entre Péronne et Saint-Valery
Cet aménagement s’inscrit dans la continuité du grand projet Vallée de Somme, lancé par l’ancien président du conseil général Christian Manable (PS), qui consiste à créer un itinéraire cyclable de 120 km reliant Péronne à Saint-Valery-sur-Somme.

Les premières sections, dont celle-ci, avaient été aménagées en septembre 2012, pour un coût de 4,5 M€ fortement subventionné par la Région de Picardie (45 %) et l’Europe (10 %), le solde (45 %) étant pris en charge par le Département.

Sept mille passages de vélos par jour au mois d’août
Ce projet, unanimement salué comme une réussite en termes de fréquentation touristique, fut un temps suspendu par le conseil départemental actuel que préside Laurent Somon (LR). Il ressort aujourd’hui sous le nom de « Vallée de la Somme, une vallée idéale ».

En 2012, cette section avait été réalisée en sable stabilisé.

Elle présente aujourd’hui de nombreuses dégradations, essentiellement des nid de poules et des rives endommagées, notamment du fait de la forte circulation automobile de riverains qui accèdent à leur parcelle. D’où le choix de poser un enrobé, d’autant que la circulation cycliste est importante : «  7 000 passages en août », selon le Département. Des cyclistes qui roulent parfois très vite. Au grand dam des pêcheurs locaux.

Les travaux nécessaires à la remise en navigation de la section Offoy <> Saint-Simon du canal de la Somme et la finalisation de la Véloroute Vallée de Somme viennent de débuter. Le partenariat initié dans le cadre de la démarche «Vallée de Somme, Vallée idéale», visera à faire de ce projet le support d’un nouveau développement à l’Est de de la Somme.

OFFOY <> SAINT-SIMON: UN MAILLON ESSENTIEL
La section Offoy <> Saint-Simon du canal de la Somme est le maillon manquant dans l’itinérance fluviale du canal de la Somme. Longue de près de 16,5km (dont 5km situés dans l’Aisne), elle correspond aux biefs situés entre le canal de Saint-Quentin jusqu’à la jonction avec le canal du Nord, au niveau d’Epénancourt. Elle comprend 4 écluses (Saint-Simon, Ham supérieur, Ham inférieur et Offoy) ainsi que 4 maisons éclusières. La remise en navigation de cette section et les aménagements qui vont l’accompagner sont très attendus dans l’Est de la Somme et le Saint-Quentinois. Ils permettront à terme de relier Saint-Quentin (dans l’Aisne) à Saint-Quentin-en-Tourmont, en Baie de Somme, en bateau, à vélo ou à pied.

Le Département de la Somme n’avait pas jusqu’à présent la capacité juridique de conventionner avec Voies navigables de France (VNF) pour établir le transfert de propriété de cette section du canal de la Somme, une partie du projet se situant administrativement dans un autre département. Un décret d’application de la loi du 21 février 2022 dite «3DS» le permet désormais.

Fermé à la navigation depuis plus de 20 ans pour des raisons de sécurité, ce tronçon fait l’objet de premiers travaux dès le printemps 2023. La fin des travaux est envisagée à l’horizon 2025-2026.

La réouverture à la navigation de plaisance de cette section, la réalisation de la Véloroute la longeant, la mise en valeur des espaces naturels qui l’entourent et les connexions aux lieux d’intérêt et aux équipements structurants du territoire (gare, petit patrimoine, activités sportives ou de loisir, services…) s’inscrivent dans le cadre de la démarche « Vallée de Somme, Vallée idéale » et de l’arrivée du Canal Seine-Nord Europe.

Ce projet global estimé à 9M€ HT, financé par le Conseil départemental de la Somme, va bénéficier du soutien de Voies navigables de France, de l’État ainsi que de la Région Hauts-de-France au travers du Contrat de plan État-Région (CPER 2021-2027).

PREMIÈRE ÉTAPE DES TRAVAUX DÈS LE PRINTEMPS 2023

Les travaux préparatoires viennent de démarrer au niveau de l’écluse de Ham inférieur. Le premier chantier vise à réaliser le chômage des 4 écluses présentes sur ce secteur, à savoir :

– la vidange du sas d’écluse et son nettoyage

– la reprise des maçonneries

– l’expertise des organes de manœuvre

– l’inspection de l’ouvrage

– le reprofilage du gabarit de navigation à l’amont et à l’aval immédiat de l’écluse

Ce programme concerne les 4 écluses de cette section de voie navigable entre le canal du Nord et le canal de Saint-Quentin, pour une durée allant du printemps à l’automne 2023.

Au cours de l’année 2023, d’autres travaux sont programmés :

– l’entretien des formations végétales : enlèvement de souches, débroussaillage…

– la réfection des berges sur le secteur Voyennes <> Offoy

– la sécurisation du chemin du halage

Le coût total des travaux prévus en 2023 s’élève à 550 000 € TTC.

INFORMER ET CONCERTER POUR GARANTIR LE SUCCÈS DU PROJET
PREMIÈRE RÉUNION PUBLIQUE LE 5 AVRIL 2023
Ce projet d’envergure fera l’objet d’un accompagnement spécifique auprès des partenaires, des acteurs locaux et du grand public avec notamment la diffusion régulière d’informations via la presse locale, les journaux communaux et intercommunaux, les réseaux sociaux mais également l’organisation de réunions publiques.

Dans ce cadre, une première réunion publique d’information est prévue:

le mercredi 5 avril 2023
à partir de 18h00
Salle des fêtes de Ham (rue André Audinot – 80000 HAM)

Cette réunion se tiendra en présence de Brigitte Lhomme, Vice-présidente du Conseil départemental en charge des projets structurants, d’Hubert de Jenlis, Vice-président en charge des infrastructures départementales et des bâtiments départementaux, de Françoise Ragueneau et Frédéric Demule, Conseillers départementaux du canton de Ham ainsi que des services du Département.

Un large comité de partenaires et d’usagers sera prochainement mis en place pour partager les informations sur les actions en cours, concerter et finaliser les projets sur et autour de la voie d’eau. Élus locaux, partenaires, acteurs socio-économiques, associations, usagers sports-loisirs et riverains seront ainsi associées à chacun des volets du projet : choix de l’itinéraire pour la Véloroute, création d’équipements (aires de pique-nique, stationnement, etc.), aménagements paysagers pour la biodiversité, mise en valeur du patrimoine local à proximité ou encore développement des services (relais nautique, loisir pêche…).