Copenhague
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Copenhague capitale européenne du vélo
A voir, ce site regorge d'infos utile sur le vélo en ville
http://www.copenhagenize.com/
... on peut notamment voir une enquête sur l'utilisation du vélo comme moyen de déplacement de nuit ... qu'elle ville s'illustre le mieux ....
Réponse ; Barcelone .... et Bruxelles est loin derrière ....
http://www.copenhagenize.com/
... on peut notamment voir une enquête sur l'utilisation du vélo comme moyen de déplacement de nuit ... qu'elle ville s'illustre le mieux ....
Réponse ; Barcelone .... et Bruxelles est loin derrière ....
Manuel-B- Messages : 141
Date d'inscription : 12/08/2009
Age : 54
Copenhague
Tous les deux ans, Copenhague publie un rapport complet sur l'évolution de la pratique du vélo. On y découvre à travers de multiples indicateurs chiffrés ce qui évolue, ce qui stagne, ainsi que les (in)satisfactions des cyclistes. Le bilan vélo 2016 livre des enseignements très intéressants.
Une bonne nouvelle pour commencer : la pratique du vélo a continué à augmenter en 2016, où on a relevé chaque jour environ 1,4 million de kilomètres parcourus à vélo. En part de marché, le vélo a ainsi conforté sa position de numéro un pour les trajets vers l'école et le travail, ainsi que pour les trajets en centre-ville.
Le vélo progresse, la voiture aussi. À l'échelle de tous les déplacements qui trouvent leur origine ou leur destination dans la capitale, la voiture reste leader.
Par ailleurs, le nombre de voitures privées continue à croître sur le territoire de la capitale (+18% en 8 ans), de même que les déplacements motorisés en périphérie (au détriment du vélo).
Une ville sûre pour les cyclistes ?
En 2016, on a enregistré 5 morts et 150 accidents cyclistes. Même si le risque par kilomètre parcouru a diminué de 23% en dix ans, la tendance est cependant moins marqué que pour les autres modes de transport. D'un autre côté, 76% des cyclistes danois se sentent en sécurité dans la capitale (contre 53% en 2006). Il y a donc un progrès subjectif et objectif certain.
De quoi les cyclistes urbains sont-ils le plus satisfaits ?
Les cyclistes de la capitale sont contents à 97% de la politique cyclable, à 87% des pistes cyclables, à 71% de leur entretien, à 62% de leurs largeurs, mais seulement à 37% du stationnement vélo.
Un très bon bilan donc, qui a aussi le mérite de mettre en lumière ce qu'il faut corriger. Côté stationnement notamment, car environ 5 000 vélos stationnent chaque jour en dehors d'un parking vélo en centre-ville. La gare de Nørreport ne comporte qu'un emplacement vélo pour 50 voyageurs (à titre de comparaison, la gare d'Utrecht aux Pays-Bas compte un emplacement pour 9 voyageurs).
L'apport des nouvelles passerelles vélo
Environ 20 000 cyclistes passent chaque jour sur le Cycle Serpent, inauguré en 2014. Une récente étude d'impact économique de cette passerelle a montré, par jour, un gain de 380 heures pour les cyclistes, et une diminution de 1 400 km en voiture. Au total, ce serait un gain de 6 millions € sur 20 ans, soit un rendement annuel de 9% sur l'investissement initial.
Et les voies express vélo ?
À ce jour, il existe huit Cycle Superhighways en service et cinq en cours de réalisation pour relier Copenhague à sa périphérie. Il s'agit de maillons indispensables pour rendre le vélo crédible comme alternative de mobilité sur des moyennes distances.
Sur la voie express vélo Farum, un quart des nouveaux usagers sont d'anciens automobilistes, ce qui montre un report modal intéressant.
Un défi toujours d'actualité
Devenir la paradis du vélo reste bien un challenge quotidien pour Copenhague. En dehors du centre-ville, c'est encore loin d'être gagné. Mais ses avantages chiffrés (13 cents économisés en soin de santé pour chaque kilomètre effectué à vélo) et non chiffrés (qualité de vie), continuent à motiver les autorités de la ville à y investir.
De quoi justifier en tout cas les 22 millions € d'investissements annuels pour qu'en 2025 la part des déplacements motorisés recule de 9% et assure ainsi une capitale encore plus vivable.
www.cycling-embassy.dk/2017/12/05/new-bicycle-account-bicycles-outnumber-cars-central-copenhagen
www.cycling-embassy.dk/2017/07/04/copenhagen-city-cyclists-facts-figures-2017
Une bonne nouvelle pour commencer : la pratique du vélo a continué à augmenter en 2016, où on a relevé chaque jour environ 1,4 million de kilomètres parcourus à vélo. En part de marché, le vélo a ainsi conforté sa position de numéro un pour les trajets vers l'école et le travail, ainsi que pour les trajets en centre-ville.
Le vélo progresse, la voiture aussi. À l'échelle de tous les déplacements qui trouvent leur origine ou leur destination dans la capitale, la voiture reste leader.
Par ailleurs, le nombre de voitures privées continue à croître sur le territoire de la capitale (+18% en 8 ans), de même que les déplacements motorisés en périphérie (au détriment du vélo).
Une ville sûre pour les cyclistes ?
En 2016, on a enregistré 5 morts et 150 accidents cyclistes. Même si le risque par kilomètre parcouru a diminué de 23% en dix ans, la tendance est cependant moins marqué que pour les autres modes de transport. D'un autre côté, 76% des cyclistes danois se sentent en sécurité dans la capitale (contre 53% en 2006). Il y a donc un progrès subjectif et objectif certain.
De quoi les cyclistes urbains sont-ils le plus satisfaits ?
Les cyclistes de la capitale sont contents à 97% de la politique cyclable, à 87% des pistes cyclables, à 71% de leur entretien, à 62% de leurs largeurs, mais seulement à 37% du stationnement vélo.
Un très bon bilan donc, qui a aussi le mérite de mettre en lumière ce qu'il faut corriger. Côté stationnement notamment, car environ 5 000 vélos stationnent chaque jour en dehors d'un parking vélo en centre-ville. La gare de Nørreport ne comporte qu'un emplacement vélo pour 50 voyageurs (à titre de comparaison, la gare d'Utrecht aux Pays-Bas compte un emplacement pour 9 voyageurs).
L'apport des nouvelles passerelles vélo
Environ 20 000 cyclistes passent chaque jour sur le Cycle Serpent, inauguré en 2014. Une récente étude d'impact économique de cette passerelle a montré, par jour, un gain de 380 heures pour les cyclistes, et une diminution de 1 400 km en voiture. Au total, ce serait un gain de 6 millions € sur 20 ans, soit un rendement annuel de 9% sur l'investissement initial.
Et les voies express vélo ?
À ce jour, il existe huit Cycle Superhighways en service et cinq en cours de réalisation pour relier Copenhague à sa périphérie. Il s'agit de maillons indispensables pour rendre le vélo crédible comme alternative de mobilité sur des moyennes distances.
Sur la voie express vélo Farum, un quart des nouveaux usagers sont d'anciens automobilistes, ce qui montre un report modal intéressant.
Un défi toujours d'actualité
Devenir la paradis du vélo reste bien un challenge quotidien pour Copenhague. En dehors du centre-ville, c'est encore loin d'être gagné. Mais ses avantages chiffrés (13 cents économisés en soin de santé pour chaque kilomètre effectué à vélo) et non chiffrés (qualité de vie), continuent à motiver les autorités de la ville à y investir.
De quoi justifier en tout cas les 22 millions € d'investissements annuels pour qu'en 2025 la part des déplacements motorisés recule de 9% et assure ainsi une capitale encore plus vivable.
www.cycling-embassy.dk/2017/12/05/new-bicycle-account-bicycles-outnumber-cars-central-copenhagen
www.cycling-embassy.dk/2017/07/04/copenhagen-city-cyclists-facts-figures-2017
Copenhagenize
is the most comprehensive and holistic ranking of bicycle-friendly cities https://copenhagenizeindex.eu
comment le Danemark a réussi le pari du 'tous à vélo'
Vous pensiez que les Pays-Bas étaient le pays du vélo ? Nos voisins du nord ne sont pas les seuls à se déplacer massivement en deux-roues. Au Danemark, on utilise préférablement de ce moyen de locomotion, à tout âge et en toutes circonstances. Pour Transversales, Jeremy Boisseau et Anne-Sophie Bruyndonckx ont enfourché un deux-roues pour découvrir la mentalité cycliste du pays scandinave.
Le Danemark est LE pays du vélo comme en témoignent ces 10 chiffres de fréquentation et d’aménagements :
8 millions de vélos en circulation pour une population d’un peu moins de 6 millions d’habitants
12.000 km de pistes cyclables balisées réparties sur tout le territoire
388 km de pistes cyclables séparées de la chaussée à Copenhague
85% des Copenhaguois ont un vélo et 97% des citoyens considèrent la capitale adaptée aux deux roues
Entre 5 et 10 millions par an investis depuis 2006 par la ville de Copenhague pour les aménagements cyclables
14 ponts d’accès au centre-ville de Copenhague pour piétons/cyclistes
42.600 cyclistes empruntent le pont de la Reine Louise chaque jour
16,2 km/h est la vitesse moyenne tous utilisateurs confondus
1905 est l’année du tracé de la première piste cyclable
Cinq fois moins de voitures en circulation que de vélos
Comment ce pays et sa capitale se sont-ils érigés comme le pays des deux roues ? De 2006 à 2009, Klaus Bondam était en charge de l’environnement et des aménagements au conseil municipal de la ville de Copenhague. Il est surnommé le Cycling Mayor, le maire du vélo. Il nous synthétise les raisons.
Sur un vélo dès le plus jeune âge, la voiture au ban de la société
"Copenhague a une histoire très forte avec le vélo. Il y a plusieurs raisons à cela. La ville est plutôt plate, et petite. Nous avons une culture scandinave, quand le temps est bon, on aime aller dehors, parce qu’il fait très sombre en hiver, on a besoin de lumière, donc on adore sortir ! L’autre raison, c’est que les voitures ont été toujours très chères au Danemark. Si d’une voiture belge vous passez à une voiture danoise, vous aurez probablement une crise cardiaque !"
En effet, à l’achat d’une voiture neuve, vous serez taxés à 150%, ce qui signifie que vous payerez une deuxième fois le prix d’achat.
Les voitures salaires sont un concept quasi inexistant uniquement réservé aux grands patrons.
Les stationnements latéraux en rue ne sont plus la norme, et mieux encore, les grands parkings au centre-ville ont été supprimés. Résultat, il y a cinq fois moins de voitures que de vélos en circulation.
Et le mauvais temps alors ? Difficile de justifier de ne pas enfourcher son vélo pour ses trajets quotidiens quand on parle à un Nordique ! La sagesse populaire dit : "Il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que des mauvais vêtements". Et pour clore le débat : "Les enfants apprennent à marcher, à parler et à rouler à vélo".
Nous retrouvons Klaus Bondam qui après sa fonction de maire a dirigé la Fédération danoise des cyclistes. Il explique comment une vision à long terme a pu modifier l’aspect et le ressenti de la ville.
"Deux accès principaux au centre-ville sont partiellement limités pour les voitures. Ils sont essentiellement empruntés par les cyclistes et les transports publics. Ce qui est magnifique c’est que cela a créé un très bel espace. Avant 2007, c’était très bruyant, il y avait beaucoup de voitures. Aujourd’hui, 42.600 cyclistes passent ici chaque jour. Quand vous avez le courage politique pour apporter d’énormes adaptations dans la ville, vous créez de très bonnes infrastructures. On voit à partir de là que le nombre de cyclistes augmente. Aussi parce que les pistes cyclables ont été élargies. Car ce n’est pas qu’un vélo, cela peut être un VTT, un vélo de ville, un vélo électrique, un cargo ou un cargo électrique".
Les transports publics n’étaient pas une réelle alternative
Au département de Géo Sciences et Management des ressources naturelles de l’Université de Copenhague, Trine Agervig Carstensen s’intéresse à l’architecture et à l’aménagement urbain. Une de ses études concerne la mobilité durable, et plus spécifiquement la culture cycliste.
"Le métro a été implanté au début des années 2000 à Copenhague. Il est très important dans le système des transports publics, mais il n’existait pas avant, et c’est une des raisons pour lesquelles le vélo est devenu le mode de transport le plus flexible. Il vous emmène de porte à porte. Les transports publics n’étaient pas une réelle alternative. Dans d’autres pays, le développement de la culture cycliste était plutôt basé sur le sport et sur la compétition, comme c’est le cas en Belgique".
Au Danemark, il existe aussi l’ambassade danoise du vélo. Cette association a ouvert en 2009 et rassemble les secteurs public et privé, pour travailler avec les professionnels du cyclisme. Ces ambassades existent aussi en Suède, au Japon, aux Pays Bas.
Des entreprises importantes travaillent chaque jour dans le monde pour améliorer les conditions des cyclistes dans les villes en partenariat avec les municipalités, et les ONG qui favorisent la mobilité douce. Le rôle de l’ambassade du vélo est de renforcer le Danemark comme pays du vélo et diffuser le message au reste du monde sur la manière de rendre les villes cyclables.
(https://www.rtbf.be/article/dix-chiffres-pour-comprendre-comment-le-danemark-a-reussi-le-pari-du-tous-a-velo-11155726?utm_campaign=RTBF_ACRM_Documentaires-Voyage_23-02-2023&utm_medium=email&utm_content=ond&utm_source=RTBF_ACRM)
Le Danemark est LE pays du vélo comme en témoignent ces 10 chiffres de fréquentation et d’aménagements :
8 millions de vélos en circulation pour une population d’un peu moins de 6 millions d’habitants
12.000 km de pistes cyclables balisées réparties sur tout le territoire
388 km de pistes cyclables séparées de la chaussée à Copenhague
85% des Copenhaguois ont un vélo et 97% des citoyens considèrent la capitale adaptée aux deux roues
Entre 5 et 10 millions par an investis depuis 2006 par la ville de Copenhague pour les aménagements cyclables
14 ponts d’accès au centre-ville de Copenhague pour piétons/cyclistes
42.600 cyclistes empruntent le pont de la Reine Louise chaque jour
16,2 km/h est la vitesse moyenne tous utilisateurs confondus
1905 est l’année du tracé de la première piste cyclable
Cinq fois moins de voitures en circulation que de vélos
Comment ce pays et sa capitale se sont-ils érigés comme le pays des deux roues ? De 2006 à 2009, Klaus Bondam était en charge de l’environnement et des aménagements au conseil municipal de la ville de Copenhague. Il est surnommé le Cycling Mayor, le maire du vélo. Il nous synthétise les raisons.
Sur un vélo dès le plus jeune âge, la voiture au ban de la société
"Copenhague a une histoire très forte avec le vélo. Il y a plusieurs raisons à cela. La ville est plutôt plate, et petite. Nous avons une culture scandinave, quand le temps est bon, on aime aller dehors, parce qu’il fait très sombre en hiver, on a besoin de lumière, donc on adore sortir ! L’autre raison, c’est que les voitures ont été toujours très chères au Danemark. Si d’une voiture belge vous passez à une voiture danoise, vous aurez probablement une crise cardiaque !"
En effet, à l’achat d’une voiture neuve, vous serez taxés à 150%, ce qui signifie que vous payerez une deuxième fois le prix d’achat.
Les voitures salaires sont un concept quasi inexistant uniquement réservé aux grands patrons.
Les stationnements latéraux en rue ne sont plus la norme, et mieux encore, les grands parkings au centre-ville ont été supprimés. Résultat, il y a cinq fois moins de voitures que de vélos en circulation.
Et le mauvais temps alors ? Difficile de justifier de ne pas enfourcher son vélo pour ses trajets quotidiens quand on parle à un Nordique ! La sagesse populaire dit : "Il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que des mauvais vêtements". Et pour clore le débat : "Les enfants apprennent à marcher, à parler et à rouler à vélo".
Nous retrouvons Klaus Bondam qui après sa fonction de maire a dirigé la Fédération danoise des cyclistes. Il explique comment une vision à long terme a pu modifier l’aspect et le ressenti de la ville.
"Deux accès principaux au centre-ville sont partiellement limités pour les voitures. Ils sont essentiellement empruntés par les cyclistes et les transports publics. Ce qui est magnifique c’est que cela a créé un très bel espace. Avant 2007, c’était très bruyant, il y avait beaucoup de voitures. Aujourd’hui, 42.600 cyclistes passent ici chaque jour. Quand vous avez le courage politique pour apporter d’énormes adaptations dans la ville, vous créez de très bonnes infrastructures. On voit à partir de là que le nombre de cyclistes augmente. Aussi parce que les pistes cyclables ont été élargies. Car ce n’est pas qu’un vélo, cela peut être un VTT, un vélo de ville, un vélo électrique, un cargo ou un cargo électrique".
Les transports publics n’étaient pas une réelle alternative
Au département de Géo Sciences et Management des ressources naturelles de l’Université de Copenhague, Trine Agervig Carstensen s’intéresse à l’architecture et à l’aménagement urbain. Une de ses études concerne la mobilité durable, et plus spécifiquement la culture cycliste.
"Le métro a été implanté au début des années 2000 à Copenhague. Il est très important dans le système des transports publics, mais il n’existait pas avant, et c’est une des raisons pour lesquelles le vélo est devenu le mode de transport le plus flexible. Il vous emmène de porte à porte. Les transports publics n’étaient pas une réelle alternative. Dans d’autres pays, le développement de la culture cycliste était plutôt basé sur le sport et sur la compétition, comme c’est le cas en Belgique".
Au Danemark, il existe aussi l’ambassade danoise du vélo. Cette association a ouvert en 2009 et rassemble les secteurs public et privé, pour travailler avec les professionnels du cyclisme. Ces ambassades existent aussi en Suède, au Japon, aux Pays Bas.
Des entreprises importantes travaillent chaque jour dans le monde pour améliorer les conditions des cyclistes dans les villes en partenariat avec les municipalités, et les ONG qui favorisent la mobilité douce. Le rôle de l’ambassade du vélo est de renforcer le Danemark comme pays du vélo et diffuser le message au reste du monde sur la manière de rendre les villes cyclables.
(https://www.rtbf.be/article/dix-chiffres-pour-comprendre-comment-le-danemark-a-reussi-le-pari-du-tous-a-velo-11155726?utm_campaign=RTBF_ACRM_Documentaires-Voyage_23-02-2023&utm_medium=email&utm_content=ond&utm_source=RTBF_ACRM)
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