29 Itinéraire N°2 - W2 - Véloroute de la bière - Partie Vaux-sous-Chêvremont - Plombières (RAVeL 38 L038 - Eurovelo 3 - EV3)

La Commune de Plombières fait savoir qu’elle envisage de déclasser un tronçon de la voirie communale sise à Hombourg, entre les rues du Cheval Blanc et de Sippenaeken, le long des parcelles cadastrées section A, n° 935/02, 929/C, 927/F et 928/V, pour la superficie mesurée de 934 mètres carrés et de le donner en location, à titre de bail emphytéotique pour une durée de 50 ans, au Service public de Wallonie (D.G.0.1 - Routes et Bâtiments), aux clauses et conditions de la convention d’emphytéose approuvée le 1er juillet 2004 par le Conseil communal, en vue de la jonction de la ligne Ravel.

Une enquête publique est organisée du 3 mai au 1er juin 2015 à 15 heures.

Faut-il asphalter le Ravel de la ligne 38 ? Le projet est "dans le tube" à la Région wallonne. Une série d'utilisateurs n'en veulent pas. Ils préfèrent conserver tel quel le sol en cendrée. Le gouvernement wallon doit se prononcer cette année et budgéter les travaux pour 2016.

Du côté de Herve, Battice et Aubel, une série d'usagers sont réticents. Ils préféreraient garder leur Ravel tel quel, comme l'explique Stéphane Willemsens, de l'association "nous sommes la ligne 38" : "Pour les activités des marcheurs, de joggueurs, des cavaliers, des vététistes, c'est bien meilleur d'être sur un terrain souple, plutôt que sur de l'asphalte." Des Ravels asphaltés, il y en a. Ils sont plus confortables pour rouler à vélo... et c'est peut-être là le problème. "Je suis allé sur le Ravel du côté de Sourbrodt, là où il est asphalté, sur l'ancienne Vennbahn, et le souci là bas ce sont les cyclistes qui font de la vitesse et qui créent de l'insécurité pour les promeneurs. Je pratique moi-même le VTT et le vélo de route et c'est sûr qu'une surface dure incite à pédaler plus vite."

L'association d'usagers du Ravel "nous sommes la ligne 38" propose une solution mixte. Un côté asphalte et un côté revêtement meuble. Chez le ministre des travaux publics, on se dit prêt à faire évoluer le projet dans ce sens.

développer le réseau RAVeL par l’aménagement des 300 km de chaînons prioritaires manquants en Wallonie. L’objectif est d’atteindre 1.700 km de RAVeL en 2019 ;  

Les 300 km de chainons prioritaires manquants en Wallonie sont composés de :

1. Courts tronçons manquants souvent inférieurs à 2 km sur des sections existantes du RAVeL :

Ligne 38 : liaison entre la Gare de Hombourg et le pré-RAVeL en direction de Plombières. .

développer le réseau RAVeL par l’aménagement des 300 km de chaînons prioritaires manquants en Wallonie. L’objectif est d’atteindre 1.700 km de RAVeL en 2019 ;

Les 300 km de chainons prioritaires manquants en Wallonie sont composés de :

Asphaltage de pré-RAVeL existant :

Ligne 38 entre Melen, Herve et Hombourg.

Les défenseurs d’un RAVeL « naturel » se mobilisent

Suite aux articles parus chez certains de nos confrères au sujet d’un futur asphaltage de la ligne 38 (tronçon de Herve à Hombourg), un certain nombre d’utilisateurs se sont regroupés et ont créé un comité de sauvegarde baptisé « Nous sommes la ligne 38 ». Il est composé de représentants des comités sportifs et associatifs des villages avoisinants et milite pour le maintien d’un revêtement naturel et doux, respectueux de l’environnement et de la biodiversité. Cela n’empêche cependant pas que la ligne 38 doit, quelles que soient les conditions météo, doit bien sûr demeurer praticable par les adeptes du vélo sous ses différentes formes (aussi les Vttistes), par les personnes à mobilité réduite, marcheurs, joggeurs et autres cavaliers. Cela sans danger et en conservant à tout prix le charme si particulier et la convivialité qui y règnent actuellement.


Le budget annoncé par le Service Public de Wallonie pour l’asphaltage avoisine les deux à trois millions d’euros. Le comité à peine né a donc organisé de nombreuses réunions avec les représentants d’associations locales, du monde politique communal et de la Région Wallonne. Plusieurs visites sur le « terrain » ont également eu lieu, en partenariat avec les utilisateurs actuels locaux de la ligne 38.

Suite à ces différentes démarches, la position des défenseurs d’une ligne 38 « intelligente » a été arrêtée comme suit : la cendrée ne représente pas le compromis idéal tandis que l’asphaltage risque de transformer la ligne 38 en une « autoroute à vélos ». Il y aurait donc lieu de faire preuve d’originalité et d’inventivité en respectant les spécificités du Pays de Herve sur le parcours de ce magnifique poumon vert qui traverse quatre belles communes (Herve, Thimister-Clermont, Aubel et Plombières) en permettant une liaison lente vers la Région des Trois Frontières. Ainsi pourquoi ne pas envisager un partage égal entre asphalte et revêtement doux de Melen jusqu’au fort de Battice puis l’utilisation d’un revêtement perméable de Battice à Hombourg ? Enfin, de part et d’autre de cette piste, on pourrait conserver et entretenir l’accotement herbeux existant. Avec quelques exceptions pour les passages « urbains » présents dans ce tronçon tels que le pont Thimister à Pierreux ou encore la gare des bus à Aubel, par exemple…

Ce dossier vous interpelle ? Vous voulez soutenir cette démarche citoyenne via un mouvement local ou à titre individuel ? Vous voulez aider ? Alors rendez-vous sur le site internet http://www.noussommeslaligne38.be et postez un commentaire. Plus d’infos sur la page Facebook « noussommeslaligne38 ».

Description / objet du marché

Démontages divers,démolitions et terrassements, rabotage de revêtements hydrocarbonés. Réalisation couche d'usure, coffre et revêtement, bordures, marquage, raccordement des voiries, signalisation verticale, fourniture et pose de glissières en bois et de clôture, évacuation des déblais ...

Plombières a dégagé un budget de 365 000€ (subsidié à 80%) pour aménager le RAVeL entre la rue du Cheval Blanc et La Calamine. «Il faut un aménagement correct que nous réaliserons avec un raclage de voirie (NDLR: le tronçon du SPW sera asphalté sur 2 m avec 1,5 m de surface meuble). On va refaire les fondations, l'assise et enlever les poches humides ainsi que la végétation. On souhaite avoir un lien avec l'inter-RAVeL du Nord, la Communauté germanophone le désire également. Le dossier va d'ailleurs passer au prochain conseil pour approbation», confie le bourgmestre Thierrry Wimmer.
 
Ainsi, la Ligne 38 sera reliée à la Vennbahn, de quoi joindre Liège au Luxembourg ou à Aachen, en passant par Plombières. «Tout ceci, c'est pour 2016 ou 2017. On pourra continuer la L38 vers Gemmenich, La Calamine et Aachen mais aussi rejoindre la Vennbahn et le Luxembourg. Nous aurons des intersections entre les RAVeL au Site Minier. Notre objectif est aussi de conclure le dossier d'aménagement des espaces verts pour avoir un endroit agréable au croisement des RAVeL, avec un parking de covoiturage. Cet espace doit devenir un point de départ vers les RAVeL. Nous avons aussi prévu une possibilité de location de vélos électriques depuis Plombières.»
 
Thierry Wimmer compte allier Welkenraedt à cet ambitieux nœud de mobilité douce. «Nous allons poursuivre la liaison vers la gare de Welkenraedt. Pour l'instant, un itinéraire lent existe jusqu’à Ruyff. Il faut le prolonger jusqu’à Birken pour achever cette voie lente entre Plombières et la gare de Welkenraedt (nous avons un subside de 150 000€).»
 
En additionnant les différents budgets, ce sont donc plus d’un million d'euros qui, d'ici quelques mois, seront dépensés pour favoriser la mobilité douce et le tourisme de l'est du pays

GG a écrit:Tronçon déferré à Hombourg: la SNCB a gagné en référé

Nouveau rebondissement dans la bataille du rail en gare de Hombourg : l’ASBL CF3F n’a pas obtenu en justice le droit de disposer des quelque 800 mètres de tronçons ferrés démontés à la demande de la SNCB.

http://www.lameuse.be/1420632/article/2015-11-10/troncon-deferre-a-hombourg-la-sncb-a-gagne-en-refere

Plombières deviendra, en 2016, un véritable carrefour pour la mobilité lente. Les rails à l’ancienne gare d’Hombourg ont été enlevés cette semaine.

Les derniers rails de l'ancienne gare d'Hombourg ont été enlevés ce mardi et mercredi.  Avec la disparition des derniers vestiges de l'ère ferroviaire, c'est le RAVeL qui est sur la bonne voie.

«Il nous faut achever le tronçon entre l'ancienne gare d'Hombourg et la rue du Cheval Blanc (où l’on rejoint un terrain communal), explique Thierry Wimmer, le bourgmestre de Plom­bières. C'est un site qui appartient à la Région wallonne et au Service public de Wallonie. Un permis d'urbanisme a été déposé pour aménager le RAVeL. C'est un vieux projet, mais il a été bloqué un certain temps pour permettre d'exproprier des terrains. Une fois ceci effectué se posait la question de la co­existence entre le RAVeL et l'ASBL CF3F, ce qu'on a appelé la “ guerre du rail ”.» Une guerre qui a fini devant les tribunaux. «La SNCB a commencé à enlever les rails le 26 octobre, mais le chantier a été bloqué après deux jours à la suite d'une action en référé de la part de l'ASBL. La requête n'était pas fondée et, mardi, ils ont pu reprendre les travaux. Une audience est encore prévue ce vendredi, mais les rails sont enlevés jusqu'à la rue de Sippnaken .»

Une fois le permis d'urbanisme délivré, les travaux jus­qu'à la rue du Cheval Blanc pourront être menés par le SPW afin de rejoindre le «carrefour» de la Maison du Site Minier.

GG a écrit:Tronçon déferré à Hombourg: la SNCB a gagné en référé

http://www.lameuse.be/1420632/article/2015-11-10/troncon-deferre-a-hombourg-la-sncb-a-gagne-en-refere

La SNCB a gagné en référé
L’ASBL CF3F ne peut pas disposer du tronçon déferré

Nouveau rebondissement dans la bataille du rail en gare de Hombourg : l’ASBL CF3F n’a pas obtenu en justice le droit de disposer des quelque 800 mètres de tronçons ferrés démontés à la demande de la SNCB.

Cinglante  défaite  pour  les membres du Chemin de fer des trois frontières (CF3F) : le tribunal  de  première  instance  de Liège vient de donner raison à la SNCB, à la suite du référé relatif à l’enlèvement  des  rails  sur  laligne 38, entre la gare de Hombourg  et  jusqu’au-delà  du  tunnel de la Laschet.  L’ASBL  voulait  faire  reconnaître l’illégalité  de  l’enlèvement  des rails, qui auraient dû permettre de  maintenir  un  lien  entre  la collection  de  wagons  anciens stationnés  en  gare  de  Hombourg et le réseau des chemins de fer, via le tunnel de la Laschet et l’ancienne gare de Montzen.  A ce  sujet,  le  tribunal  a  estimé que  les  chemins  de  fer  avaient tout à fait le droit de déferrer un tronçon qui était resté propriété de la SNCB et sur lequel ne portait  pas  de  convention,  comme c’était le cas sur le site où sont stationnés les wagons de collection. Ce déferrage a eu lieu sur une  longueur  de  quelque  800 mètres, jusqu’à l’autre bout du tunnel de la Laschet Autre pierre d’achoppement : la destination  des  rails  enlevés. L’ASBL  voulait  qu’on  lui  reconnaisse le droit d’en disposer, en vertu d’une convention de 2009 signée  par  la  SNCB  et  l’ancien propriétaire des wagons, Walter Ley. Ceci, afin d’éviter qu’on envoie  ce  matériel,  dont  des  aiguillages rares, à la refonte ou à la casse. Mais le tribunal a estimé  que,  à  première  vue,  CF3F ne pouvait se prévaloir du droit de  l’utilisation  des  infrastructures  qu’à  l’encontre  de  Walter Ley et non de la SNCB. D’où une requête jugée non fondée sur ce point  et  une  condamnation  de CF3F  à  payer  les  dépens,  soit 1.200 euros.
Jean-Marie  Cormann,  le  président  de  CF3F,  n’en  démord pas : il compte bien aller en appel. D’autant, estime-t-il, qu’il y a d’autres  choses  pas  claires.  Il s’estime victime d’une cabale visant à déposséder l’ASBL de son matériel. Elle dispose encore de trois tronçons de rail en gare de Hombourg,  d’une  longueur  de 300 à 500 mètres environ, outre ses nombreux wagons de collection. Pour  Thierry  Nej,  porte-parole de la SNCB, cette décision en justice  va  permettre  d’avancer pour  concrétiser  le  projet  de passage  du  RaVEL  vers  La  Calamine,  via  le  tunnel  de  la  Laschet, avec une bande asphaltée et le solde de l’assiette laissé perméable. Pour autant, tout projet de tourisme  ferroviaire  n’est  pas anéanti pour la cause. Le bourgmestre,  Thierry  Wimmer,  estime qu’on pourrait encore envisager de former des convois venant  chercher  des  touristes, mais au-delà du tunnel de la Laschet,  tout  en  exposant  les  wagons  à  restaurer  en  gare  de Hombourg.  Mais  désormais, ceux-ci  paraissent  bel  et  bien condamnés à l’immobilité, sauf revirement de situation..

joverwimp a écrit:pourquoi pas par la rue du Gravier & Béchuron ?

Et la Ligne 38, sur le Plateau de Herve, où la pose de tarmac ne fait pas l’unanimité?

Nous avons eu de nombreuses réunions avec les communes traversées et les intervenants locaux (cavaliers, vététistes, utilisateurs de calèches…). Que ce soit entre Hombourg et Sippenaeken ainsi qu’entre Herve et Hombourg, il y a clairement une volonté de mettre ces tronçons dans la même configuration que les autres. Il faut penser à tous les utilisateurs, les cyclotouristes, les mamans avec une poussette, etc. On va trouver une solution intelligente pour que chacun puisse partager ce RAVeL qui a des enjeux utilitaires (de mobilité et sécurité, notamment pour les cyclistes, les travailleurs qui l’empruntent pour aller au boulot, les enfants pour aller à l’école, etc.) et de développement touristique.

Une solution qui serait une bande avec du tarmac et une autre sans?

Exactement, c’est vers là qu’on se dirige.

Pays de Herve: fin de la polémique autour de la ligne 38, le RAVeL sera asphalté sur la moitié de sa largeur

Happy end sur la ligne 38 : entre la limite de Herve et Hombourg, on asphaltera bien, mais en partie. Vététistes, cavaliers, joggeurs, communes… se disent contents.

Compromis à la Belge, pour la ligne 38 ! Chacun défendait son pré carré pour un asphaltage ou pas de l’ancienne voie ferrée entre Sonkeu (à la limite de Melen et la commune de Herve) et la gare de Hombourg (Plombières). Finalement, on en est arrivé à une solution de partage 50 – 50. D’un côté, de l’asphalte, permettant au cycliste de circuler sans revenir tout « crotté » ; de l’autre, de la cendrée ou de la dolomie, qui comblerait d’aise vététistes, cavaliers, bien des marcheurs et certains joggeurs.

«  Je me réjouis du consensus  », savoure Pierre-Yves Jeholet. Même écho chez le maïeur de Thimister, Didier d’Oultremont, et chez l’échevin de la Mobilité de Plombières, Joseph Austen. Le principe du fifty-fifty sera adapté à la largeur disponible. Dans certaines portions, on récupérera un peu d’espace sur la végétation. Pour Stéphane Willemsens, du VTT club d’Aubel, qui militait pour la cendrée, «  entre Herve et Battice, à certains endroits, on devrait pouvoir être à 2 mètres 50 pour chaque bande. Mais à Aubel on serait plutôt à deux fois 2 mètres, voire 1m80 – 1m80. On doit encore faire des repérages  ».

O.K. pour asphalter la ligne 38, mais à moitié

Compromis à la Belge : il y aurait 50 % d’asphalte et 50 % de cendrée pour un espace partagé

Compromis à la Belge, pour la ligne 38 ! Chacun défendait son pré carré pour un asphaltage ou pas de l’ancienne voie ferrée entre Sonkeu (à la limite de Melen et la commune de Herve) et la gare de Hombourg (Plombières). Finalement, on en est arrivé à une solution de partage 50 – 50. D’un côté, de l’asphalte, permettant au cycliste de circuler sans revenir tout « crotté » ; de l’autre, de la cendrée ou de la dolomie, qui comblerait d’aise vététistes, cavaliers, bien des marcheurs et certains joggeurs.
«Je me réjouis du consensus », savoure Pierre-Yves Jeholet. Même écho chez le maïeur de Thimister, Didier d’Oultremont, et chez l’échevin de la Mobilité de Plombières, Joseph Austen. Le principe du fifty-fifty sera adapté à la largeur disponible. Dans certaines portions, on récupérera un peu d’espace sur la végétation. Pour Stéphane Willemsens, du VTT club d’Aubel, qui militait pour la cendrée, «entre Herve et Battice, à certains endroits, on devrait pouvoir être à 2 mètres 50 pour chaque bande. Mais à Aubel on serait plutôt à deux fois 2 mètres, voire 1m80 – 1m80. On doit encore faire des repérages ».
Aucun timing n’a encore été défini pour ces travaux. Néanmoins, selon Joseph Austen, il ne faudrait pas s’attendre à ce que ce tronçon soit fin prêt avant 2019-2020. Au niveau de la commune de Herve, précise l’échevin de la Mobilité, Gianni Fabris, se pose un problème particulier : le fait qu’Elia envisage de remplacer le câble haute tension enterré sous la ligne, jusqu’à une station dans le zoning de Battice. Mais Elia n’a pas encore introduit de dossier pour obtenir les autorisations. «Nous, on aimerait que ça se fasse en 2017 », explique Gianni Fabris. Ce qui permettrait de faire d’une pierre deux coups et de ne pas rouvrir lors de l’asphaltage partiel…
Dans le prolongement de la gare de Hombourg, d’autres travaux sont dans les cartons, pour aménager encore deux tronçons. Entre la gare de Hombourg et la rue de Sippenaeken et entre cette dernière et la rue du Cheval blanc. Pour cette seconde partie, explique Joseph Austen, le chantier est déjà adjugé, pour quelque 400.000 euros. Il y aurait aussi des aménagements en bords de N608. Le tronçon gare de Hombourg – rue de Sippenaeken sera réalisé plus tard. Le permis a été adjugé, mais le chantier pas encore. Ici, il s’agira non seulement de prolonger l’espace partagé, mais aussi de rénover un passage bordé par deux murs de quelque 3 mètres sur une centaine de longueur.
Après le Cheval blanc, il est prévu de poursuivre jusqu’à la limite de La Calamine. L’espoir est de décrocher environ 180.000 euros de subsides pour un total estimé à 330.000 euros. «On espère réaliser cette partie au printemps 2017 », souligne Joseph Austen.

Trois Réactions, des usagers satisfaits

Lucia LACINA Fléron
« Je suis pour asphalter et laisser un morceau pour les joggeurs. Certains morceaux du RAVeL ont déjà été asphaltés, mais au-delà, c’est vraiment de la boue et on n’ose pas aller plus loin. Mais je suis pour qu’on prévoie aussi un espace pour les joggeurs. »

Michel HERMINNE Herve
« C’est une bonne idée, pour autant qu’il y ait suffisamment de place pour les mamans qui circulent avec des poussettes, les vélos et les marcheurs. Ce sont toujours des choses qui doivent se faire dans le respect des uns et des autres. Après la pluie, beaucoup ne peuvent pas emprunter le RAVeL, et je trouve ça dommage. Il est grand temps d’asphalter. »

André DORTU Chaineux
« Ce n’est pas plus mal de prévoir pour tout le monde. Moi je suis pour le moitié moitié, comme ça tout le monde est content ! Quand il fait bien sec, j’aime bien la terre. Mais quand il pleut, en tant que cycliste, ce n’est pas facile de rouler, et on salit son équipement. Donc, dans un sens, l’asphalte est une bonne idée. »

La Ville propriétaire de l’ex-tour de l’OTAN

Voici une semaine, s’est achevée la procédure de vente aux enchères du site de la Défense comprenant l’ex-tour de l’OTAN, en bord de ligne 38, près du Fort de Battice. La condition pour l’acquérir était d’en faire un projet communautaire, avec une mise de départ de 25.000 euros. C’est la Ville de Herve qui empoche le terrain, au prix de base, personne n’ayant surenchéri. Le but est d’y développer un projet touristique complétant l’offre au fort de Battice et sur la ligne 38. «Là-bas, on a un panorama exceptionnel sur le Plateau de Herve à 360 degrés », explique le bourgmestre. Si la tour et une partie du terrain appartenaient à la Défense nationale, une autre partie était propriété de la SNCB (21.000 euros). «Nous avons eu un accord de principe avec la SNCB début février », explique le maïeur. Avec l’acquisition des deux parties, le projet est donc sur la bonne voie.
Une étude de faisabilité et de stabilité a donc été lancée avec l’aide de la Province, «le but étant de repartir de la tour existante et de l’aménager. Après, il faudra désigner un auteur de projet pour savoir ce que l’on veut aménager, le but étant de créer un endroit convivial. » L’idée est d’introduire un dossier auprès du Commissariat Général au Tourisme en 2016 et d’aménager en 2017. Sur le terrain de la Défense, un bunker abrite de l’appareillage. On pourrait aussi y exposer des objets relatifs à l’histoire du site, à découvrir occasionnellement

Le premier tronçon Melen-Battice de 5,5 km déjà prévu en 2017.
Le projet avait fait débat en 2015 et trouve son épilogue aujourd’hui. La ligne 38, sur le plateau de Herve, sera bel et bien asphaltée. Mais pour partie seulement puisque les opposants au tarmac ont obtenu gain de cause en défendant la position de n’asphalter qu’une partie seulement de la largeur du chemin.

"Il y a un accord entre les communes, la région et les utilisateurs tels que joggeurs, cyclistes, promeneurs ou encore cavaliers", admet Pierre-Yves Jeholet, le bourgmestre de Herve qui veut battre le fer tant qu’il est chaud.

Raison pour laquelle les travaux proprement dits débuteront dès 2017 avec un premier tronçon de 5,5 km compris entre Melen et Battice. Atterrir sur ce projet ne fut pas chose aisée car de nombreux utilisateurs s’étaient fédérés sous le nom "nous sommes la ligne 38" avec pour objectif éviter de laisser passer le tout au tarmac.

Parmi les remarques formulées, ceux-ci craignaient, entre autres, que les cyclistes et vététistes ne profitent d’un revêtement en dur pour circuler rapidement et mettre en danger les autres utilisateurs.

Les habitués de la ligne 38 avançaient aussi leur amour pour le côté souple de la cendrée très agréable pour les joggeurs entre autres. Une vision qui a finalement été partagée par tous les acteurs, le SPW, à la manœuvre, n’étant dès le départ nullement réfractaire à revoir sa copie.

Le principe du 50/50 a été adopté sur les 20,5 km à réaliser mais sur le premier tronçon en chantier, la bande asphaltée fera 2,5 m pour 2,2 m de cendrées. La plus courte des parties entre Battice et Thimister Clermont, soit 3,5 km, sera réalisée en 2018.

Il faudra attendre 2020 pour voir la mue du tronçon Thimister-Clermont-Aubel (6,5 km) devenir réalité. L’année suivante, le SPW s’attaquera aux 5 km séparant Aubel de Hombourg.