EV4-01 Partie Dunkerque - Adinkerque (Frontière)

Fietsverbinding Duinkerke en Adinkerke
De fietsverbinding tussen Duinkerke en de grens zal in een latere fase gerealiseerd worden. Voor de realisatie van deze ‘Voie Verte’ worden momenteel onderhandelingen gevoerd met de Franse spoorwegen en een milieueffectenstudie uitgevoerd. Er zal een fiets- en wandelpad van 3 meter breed gerealiseerd worden over een lengte van 12 kilometer. 5 van de 12 km wordt via het project gerealiseerd. Het fietspad loopt van Duinkerke, over de gemeenten Zuydcoote en Bray-Dunes tot aan de Belgische grens.
De kostprijs voor deze fietsverbinding (5 km) worden geraamd op 1.750.000 euro.

Na dit uiterst gedocumenteerd overzicht door Mr DECORTE was het de beurt aan Mevr. Rébecca GUIGNARD, van de C.U.D., die de realisatie van de werken rond de “Véloroute Voie Verte” voorstelde aan de attente genodigden. De realisatie van deze “Voie Verte” vereist momenteel onderhandelingen met de Franse Spoorwegen waarna een milieu-effectenstudie uitgevoerd wordt. Hier zal een fiets-en wandelpad gerealiseerd worden over een lengte van 12 kilometer, waarvan 5 kilometer in dit project opgenomen is. Het fietspad loopt van Duinkerke, over de gemeenten Zuydcoote en Bray-Dunes tot aan de Belgische grens.
Om de veiligheid op dit fietspad te verzekeren en aandacht te hebben voor de milieugebieden die doorkruist worden, is er een samenwerkingsverband ontstaan tussen de Communauté Urbaine de Dunkerque, de Franse spoorwegmaatschappij – SNCF, en de hogere overheden. Het tweerichtingsfietspad krijgt een totale breedte van 3 meter en wordt aangelegd op 3 meter van de bestaande spoorverbinding die afgeschermd wordt door een afsluiting. Geraamde kostprijs : 1.750.000€

Les cyclistes peuvent reprendre espoir : les travaux de la véloroute voie verte qui doit relier Dunkerque à la Belgique vont enfin démarrer cette année. ...

Espoir à tempérer malgré tout : l'aménagement de la piste cyclable le long de la voie ferrée va d'abord concerner la seule portion entre Dunkerque et Leffrinckoucke. Soit 2,7 km. Il restera encore à créer 9,6 km de véloroute jusqu'à la frontière.

Ça, c'est pour le verre à moitié vide. Aujourd'hui, il est quand même plutôt à moitié plein : après être restées en stand by pendant des années, les négociations avec RFF (Réseau ferré de France), gestionnaire de la voie ferrée et des terrains sur lesquels passera la piste cyclable, ont avancé. RFF accepte de réaliser les travaux nécessaires à l'aménagement de la véloroute. Il faudra à certains endroits déplacer des morceaux de voies ferrées, des câbles, du matériel de signalisation, mettre une barrière physique entre la piste cyclable et les rails, encore empruntés par les convois qui vont à Ascométal.

Les travaux seront payés par la collectivité, ce que les élus de la communauté urbaine ont accepté jeudi soir. Pour cette première portion, il en coûtera au maximum un petit million d'euros à la CUD, qui pourrait se faire aider par la Région et par l'Europe, puisque cette véloroute voie verte est censée être reliée au réseau européen. Pour la partie entre Leffrinckoucke et la frontière, le budget prévisionnel est de 3,5 millions d'euros. À quoi il faudra ajouter la location des terrains à RFF par la CUD : 7 500 E par an pour la première portion.

RFF doit commencer les travaux cette année. la piste elle-même sera aménagée dans la foulée. En 2013, on pourra normalement aller tranquillement à vélo jusqu'à Leffrinckoucke. Pas encore suffisant pour attirer des cyclistes-touristes belges. •

ANNICK MICHAUD

Les délégués communaux de Rosendaël ont eu la primeur, jeudi soir, de découvrir le nouveau calendrier de réalisation de la portion qui les concerne de la véloroute voie verte, qui doit, à terme, relier Rosendaël à la frontière belge.

L’ambitieux projet de véloroute voie verte nº 4, qui doit relier Roscoff à Kiev, avance à petits pas pour sa partie dunkerquoise vers la Belgique. Vendredi soir, Claudine Ducellier, élue communautaire, et Rebecca Guignard, technicienne en charge du dossier à la communauté urbaine, ont fait le point sur la section Est de ce tracé, 12 km entre la déchetterie de Rosendaël et la frontière. « Nous avons deux contraintes sur ce tronçon, explique Rebecca Guignard. La première est ferroviaire ».

Les terrains sont en effet la propriété de Réseau ferré de France (RFF) étant donné que la future piste longera la voie. Celle-ci ne sera pas désaffectée, des trains y passent encore pour rejoindre Ascometal. La CUD doit donc passer une convention d’occupation avec RFF.

La seconde contrainte est environnementale. À partir du fort des Dunes de Leffrinckoucke, les sites traversés sont classés Natura 2000, inscrits au titre du patrimoine paysager. Les espèces de faune et de flore y sont « remarquables ». Des études d’impact ont dû être réalisées et remises aux services de l’État. « Ce point-là est acquis, se félicite Claudine Ducellier. Il reste à obtenir une autorisation spéciale de travaux en site classé auprès du ministère et pour les espèces protégées, une dérogation pour destruction d’espèces sera nécessaire ». La liste ne s’arrête pas là… La véloroute traversant des milieux dits humides, la collectivité porteuse du projet doit aussi déposer un dossier MISE (Missions InterServices de l’Eau), pour rester en conformité ave la loi sur l’eau.

Tous ces aléas administratifs ne vont toutefois pas mettre en péril le projet, nous assure-t-on. « C’est vrai que c’est long, mais ça avance… », se désole un peu Claudine Ducellier, qui porte cette véloroute voie verte depuis 2003.

Début des travaux courant 2014

Un calendrier est même établi : les travaux préalables de RFF – déplacement de guérites, de câbles pour sécuriser la future piste, pour un montant d’un peu moins d’un million d’euros pris en charge par la CUD – seront réalisés d’ici à la fin de l’année pour la section urbaine du tracé, avant que ceux de la voie verte à proprement parler (enrobé…) ne démarrent sous maîtrise d’ouvrage de la CUD courant 2014.

Il reste, en parallèle, à travailler sur les accès et les traversées, via les six passages à niveau existants, et surtout « à réfléchir à la manière dont nous allons ouvrir cette voie verte sur les quartiers qui seront traversés », poursuit Claudine Ducellier. Des groupes de travail avec les habitants sont prévus, notamment pour permettre à certains riverains de livrer le fond de leur pensée quant au futur passage des vélos au bout de leur jardin…

Le projet de vélo route voie verte du littoral est en train de passer à la vitesse supérieure. Du moins pour une partie du circuit. Il est temps : ce dossier pédale dans la semoule depuis.
.. 2003.
Le tandem Claudine Ducellier, adjointe au maire chargée du déplacement urbain, et Rebecca Guignard, chargée de mission mobilité à la Cud, a participé au dernier conseil communal de Rosendaël. L'un des points abordés portait sur la vélo route voie verte du littoral.
L'euro vélo route n°4, qui reliera, à terme, Kiev, Ukraine, à Roscoff, Finistère, sur une distance de 4 000 km, passe par le Dunkerquois. Sur le territoire de la Cud, la section Est devrait relier, sur 12 km, Rosendaël à la frontière belge. Généralement, les vélos routes voies vertes sont aménagées en site propre, c'est à dire séparées physiquement d'une autre voie de circulation, et bidirectionnelles, soit ouvertes à la fois aux piétons et aux cyclistes. Or les contraintes sont nombreuses sur cette portion car l'itinéraire longera une voie ferrée sur les 12 kilomètres. Ce qui exigera la pose d'une clôture de 2 mètres de haut à 3 mètres du rail extérieur.
« Nous sommes sur des terrains qui sont propriétés de Réseau ferré de France, avec une voie ferrée toujours en usage », note Rebecca Guignard. Même si le trafic, qui concerne Ascométal, est peu intense. « Nous devrons passer une convention d'occupation et des travaux sont à effectuer au préalable. » A cela s'ajoutent des contraintes environnementales : « A partir du Fort des Dunes, on traverse des milieux protégés. Une étude d'impact et d'incidence a déjà été effectuée mais il faut une autorisation spéciale de travaux. Un dossier doit être déposé auprès du ministère de l'Environnement, qui s'accompagnera d'une demande de dérogation pour destruction d'espèces. La loi sur l'eau doit aussi être prise en compte car nous sommes en zone humide. On y arrive tout doucement... »
Aménagements
dans les quartiers
Au départ, il était prévu de travailler sur les 12 kilomètres d'un seul tenant. Finalement, le chantier portera sur une première section de 2,5  kilomètres, reliant Rosendaël, au niveau de la déchetterie, à la gare de Leffrinckoucke. Dans le courant de l'année, RFF procédera aux travaux préalables sur cette section. Estimés à un peu moins d'1 million d'euros, ils seront pris en charge par la communauté urbaine. Avant la réalisation de la voie verte en 2014, sous maîtrise d'ouvrage de la Cud.
« Il faut voir encore quels aménagements réaliser au coeur des quartiers traversés », indique Claudine Ducellier qui, persévérante, travaille sur ce dossier depuis 2003. « Il faut que les cyclistes de passage aient envie de découvrir Rosendaël, qu'ils aient envie de voir ce qui se passe autour de la voie verte. Différents services pourront être mis en place : réparation de vélos, restauration... » L'élue est persuadée que cette vélo route sera créatrice d'emplois et donnera de la vie aux quartiers traversés.

Virginie VARLET

12 Le nombre de kilomètres pour cette section Est reliant Rosendaël, depuis la déchetterie, jusqu'à la frontière belge à Bray-Dun

II.1.5) Description succincte du marché ou de l'acquisition/des acquisitions :
les travaux faisant l'objet du présent marché concernent la construction d'une vélo route / voie verte sur la commune de DUNKERQUE. Le cheminement d'une longueur env. : 2 400ml est située le long de la voie ferrée dunkerque / adinkerke, entre le Quai aux Fleurs (PN 180) et la gare de Leffrinckoucke (PN 190). Les travaux se situant principalement sur le domaine Rff/Sncf, l'entrepreneur appliquera l'ensemble des prescriptions de la " notice particulière de sécurité ferroviaire(npsf)" joint en annexe au PGC.

En chœur, tous les partisans du projet de véloroute voie verte peuvent crier « Enfin ! ». Depuis 2003, l’on parle de ce tracé qui doit traverser l’agglomération dunkerquoise d’est en ouest et assurer le lien avec le Pas-de-Calais et la Belgique – et relier, à terme Kiev à Roscoff (4 000 km dont 1 296 km en France). On en parlait, mais voilà que les travaux ont démarré : sous maîtrise d’ouvrage de Réseau ferré de France, ils s’achèveront à la fin de l’année. Ils concernent, dans une première phase, la section entre Dunkerque et la gare de Leffrinckoucke.

Les travaux ferroviaires consistent principalement à déplacer, déposer ou protéger les installations ferroviaires se situant sur le cheminement de la véloroute ; déplacer les câbles (signalisation télécommunication et énergie) se situant sur une zone à risques pour la création de la future piste ; déposer les installations de voie situées en gare de Leffrinckoucke ; simplifier le passage à niveau situé à l’entrée de la gare de Leffrinckoucke (PN190) ; créer des nouvelles traversées de voie pour l’éclairage de la véloroute. Les travaux sont réalisés de jour sans incidence pour le trafic routier et ferroviaire.

D’un montant de 955 000 €, ils sont intégralement financés par la communauté urbaine de Dunkerque (CUD). Au terme de cette phase de travaux, la CUD pourra engager, en 2014, les premiers travaux de réalisation de la véloroute en tant que telle.

La véloroute fait partie du schéma de véloroute voie verte acté par l’Union européenne dans le cadre de la promotion des mobilités alternatives au mode routier. La CUD assure ainsi la maîtrise d’ouvrage d’une partie du tracé depuis la commune de Dunkerque jusqu’à la frontière franco-belge sur la commune de Bray-Dunes. Elle représente un linéaire total de près de 52 km qui s’appuie sur le réseau cyclable urbain existant et à venir, mais aussi sur les chemins verts destinés à relier les parcs de l’agglomération.

Piétons, cyclistes, rollers

Le linéaire concerné par ces premiers travaux comprend deux sections distinctes. Une section urbaine à l’ouest : 2,7 km traversant le quartier de Rosendaël entre le quai aux Fleurs et le terminus de Malo-les-Bains. Une section périurbaine à l’est : 9,6 km raccordant la commune de Leffrinckoucke à la frontière Belge (Bray-Dunes). L’Eurovéloroute sera à terme circulable par les piétons, les cyclistes et cyclotouristes, les rollers etc., mais également les personnes à mobilité réduite. Sur la quasi-totalité du linéaire étudié, la véloroute s’inscrit dans les emprises ferroviaires propriété de Réseau ferré de France, qui reliaient Dunkerque à Adinkerke.

Cette piste large de 3 mètres sera ouverte aux piétons et cyclistes, éclairée et protégée par une clôture de sécurité. Côté administratif, le dossier est traité en partenariat avec Réseau Ferré de France, la SNCF et les services de l’État. Sur le terrain, la véloroute « chemine ». Dernièrement, c’est la partie qui relie Rosendaël à la gare de Leffrinckoucke, le long de la voie ferrée, qui a fait l’objet de travaux : dépose des anciennes voies, passage à niveau retravaillé et barrière déplacée à l’entrée de Leffrinckoucke… Des interventions qui permettent d’améliorer la sécurité du passage à niveaux et préparent le terrain en vue de la réalisation de la voie verte courant 2014. En marge des travaux, un travail avec les habitants sur le thème de l’ouverture vers les quartiers sera également mené. Y seront traitées les questions de liaisons entre quartiers, valorisation et traitement des espaces verts, etc.

velo-ravel.net a écrit:

Les travaux ferroviaires consistent principalement à déplacer, déposer ou protéger les installations ferroviaires se situant sur le cheminement de la véloroute ; déplacer les câbles (signalisation télécommunication et énergie) se situant sur une zone à risques pour la création de la future piste ; déposer les installations de voie situées en gare de Leffrinckoucke ; simplifier le passage à niveau situé à l’entrée de la gare de Leffrinckoucke (PN190) ; créer des nouvelles traversées de voie pour l’éclairage de la véloroute. Les travaux sont réalisés de jour sans incidence pour le trafic routier et ferroviaire.

Werken aan spoorweg op 15 sept 2013 te Lefrinckoucke ter voorbereiding Voie Verte

La véloroute sur les rails

Dans un souci d’améliorer les liaisons cyclables et pédestres, la Communauté urbaine continue de travailler sur le dossier de la véloroute voie verte n°4 (dite du littoral). Elle doit, à terme, relier Kiev (Russie) à Roscoff (Bretagne). La portion sur laquelle la Communauté urbaine travaille constitue une section de 12 km entre le quai aux Fleurs à Rosendaël et la frontière à Bray-Dunes.



Cette piste large de 3 mètres sera ouverte aux piétons et cyclistes, éclairée et protégée par une clôture de sécurité. Côté administratif, le dossier est traité en partenariat avec Réseau Ferré de France, la SNCF et les services de l’État. Sur le terrain, la véloroute « chemine ». Dernièrement, c’est la partie qui relie Rosendaël à la gare de Leffrinckoucke, le long de la voie ferrée, qui a fait l’objet de travaux : dépose des anciennes voies, passage à niveau retravaillé et barrière déplacée à l’entrée de Leffrinckoucke… Des interventions qui permettent d’améliorer la sécurité du passage à niveaux et préparent le terrain en vue de la réalisation de la voie verte courant 2014. En marge des travaux, un travail avec les habitants sur le thème de l’ouverture vers les quartiers sera également mené. Y seront traitées les questions de liaisons entre quartiers, valorisation et traitement des espaces verts, etc.

Le Mag' 183 - novembre 2013

Véloroute entre Dunkerque et la Belgique: le blocage de la DREAL

C’est le point noir de ce projet… La piste cyclable qui doit relier Dunkerque à la Belgique butte sur des autorisations de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) pour aménager le tracé sur le secteur dunaire, protégé, entre Leffrinckoucke et La Panne. « Il reste en effet 10 km sur lesquels nous ne pouvons pas travailler », souligne Rebecca Guignard, en charge du projet à la communauté urbaine de Dunkerque. Le statu quo n’est pas pour autant général. Réseau ferré de France a déjà démarré ses travaux sur les voies. Ils devraient être terminés en décembre. En 2014 (année butoir du projet européen Interreg débuté en 2010), la CUD mènera tout de même des travaux, payés par l’Europe, sur une portion urbaine de 2,5 km, entre la déchetterie de Rosendaël et l’ancienne gare de Leffrinckoucke. Il s’agira d’aménager une piste de 3 mètres de large, avec une clôture le long de la voie ferrée.

Ils devaient commencer en début d’année mais on ne les voyait pas avancer, les travaux du projet Véloroute commencent enfin sur la voie ferrée reliant Dunkerque à Leffrinckoucke.

On en parle depuis dix ans. La Véloroute ou « voie verte », cette longue piste pour piétons et cyclistes actée par l’Union européenne, va traverser l’agglomération dunkerquoise d’Est en Ouest et assurer le lien avec le Pas-de-Calais d’un côté et la Belgique de l’autre.

À terme, le tracé devrait même relier Kiev à Roscoff (4 000 km dont 1 296 km en France). Sous maîtrise d’ouvrage de Réseau ferré de France, ils s’achèveront à la fin de l’année et n’auront pas d’incidence pour le trafic routier et ferroviaire.

La première phase des travaux concerne la section entre Dunkerque et la gare de Leffrinckoucke. Ils sont intégralement financés par la Communauté urbaine de Dunkerque (CUD) à hauteur de 955 000 €.

L’Eurovéloroute sera destinée aux piétons, aux cyclistes et cyclotouristes, aux rollers, mais également aux personnes à mobilité réduite.

Si l’on voyait le verre à moitié vide, on dirait que pour franchir la distance qui sépare Dunkerque de la Belgique en empruntant la véloroute, il faut être un aventurier de l’extrême : après avoir évité les camions des zones industrielles, les voitures le long de l’A16, on peut enfin rouler quelques centaines de mètres du côté de Rosendaël. Puis il faut continuer à pied, la petite reine sur l’épaule, pour rouler à nouveau, et encore une fois évoluer dans les herbes hautes… Le verre à moitié plein, c’est celui qui nous fait dire que ce projet de plus de dix ans a bel et bien débuté. Par petites touches, mais comparé à tous ceux qui n’ont jamais vu le jour (on a la liste !), c’est déjà un exploit !

La véloroute voie verte entre Rosendaël et Leffrinckoucke est quasi terminée. Même si elle n’est pas encore officiellement ouverte, on peut l’emprunter (presque) jusqu’au bout. On l’a testée.

Les plus :

- La véloroute dessert deux établissements scolaires : elle longe le collège Paul-Machy, auquel les élèves peuvent accéder par un passage qui donne sur le parking voisin, et passe tout près du lycée Angellier.

- La piste est large et le revêtement est confortable.

- L’éclairage est bien présent : la piste est jalonnée de lampadaires tous les 30 m environ. La nuit, ils se déclenchent seulement au passage d’un cycliste.

- Sauf, pour l’instant, à son extrémité côté Leffrinckoucke, la véloroute est bien séparée de la voie ferrée par des clôtures.

- Elle est bien balisée par des panneaux d’entrée et de sortie.

- Dans l’ensemble, le parcours est assez bucolique, avec la traversée de la zone horticole et une haie de tilleuls. Dans sa deuxième partie, qui longe la rue des Garennes et la Tente-Verte, elle permet de redécouvrir ces quartiers. Et pourquoi pas de faire une halte à l’aire de jeux de la maison de quartier, qui dispose d’un accès privilégié à la véloroute.


Les moins :

- La véloroute connaît forcément des interruptions pour couper des rues. L’une d’elles est surprenante : 400 m après le départ situé près de la déchetterie, la véloroute s’arrête net et on a dans un premier temps du mal à savoir où aller. Il faut en fait emprunter une petite voie en impasse et la rue Jacobsoone, en double sens cyclable. Environ 150 m plus loin, les cyclistes sont invités à mettre pied à terre pour traverser la voie ferrée, par une chicane fermée par des barrières.

- La traversée de la rue Paul-Machy, au niveau de la gare de Rosendaël, est un peu dangereuse pour le cycliste qui vient du quai aux Fleurs : il n’a que peu de visibilité à gauche pour s’engager dans cette rue très fréquentée.

- La rue des Garennes ne dispose que d’un seul accès à la véloroute.

- La véloroute s’est déjà transformée en boulevard de promenade pour les chiens. Qui ne manquent pas d’y laisser leurs crottes… Sur ses premières centaines de mètres, côté Rosendaël, elle est bordée d’herbes folles. Et, deci-delà, on trouve du verre brisé, ce qui nous a valu une crevaison. On croise les doigts pour qu’elle soit bien entretenue.


Un «vélo-service» à Leffrinckoucke?

Les 2,5 km entre Rosendaël et Leffrinckoucke ne représentent qu’un tout petit tronçon de la véloroute voie verte nº4, un itinéraire cyclable de 4 000 km qui doit relier Roscoff, en Bretagne, à Kiev, en Ukraine. D’où la nécessité de la jalonner de lieux de service et d’information. Dans l’agglo, la gare de Leffrinckoucke, actuellement désaffectée, pourrait se prêter à ce type d’aménagements. La mairie de Leffrinckoucke, la maison de l’environnement et l’ADAV, l’association Droit au vélo, travaillent sur le sujet. « On réfléchit aux services à apporter aux cyclistes du quotidien comme aux cyclistes qui font du tourisme », précise Claudine Ducellier, ancienne élue chargée des déplacements doux à la communauté urbaine de Dunkerque et toujours en pointe sur les questions liées au vélo. Cette sorte de « station-service vélo » pourrait proposer de l’information sur les hébergements et les endroits où un cycliste peut aller manger tout en laissant son vélo en sécurité, indiquer les lieux où trouver du matériel, gonfler son vélo, voire le faire garder. On pourrait aussi y emprunter du matériel spécifique, comme des remorques, ou y emprunter des vélos sur une longue durée. Autant de pistes à creuser.

Si rien n’est encore fait (il faut d’abord remettre la gare de Leffrinckoucke en état), une chose est sûre, le projet peut bénéficier de l’argent de la Région, qui investit dans le développement du vélo.

Un prolongement attendu

Ces 2,5 km de voie cyclable entre Rosendaël et Leffrinckoucke s’intègrent évidemment dans un réseau plus large, celui de la véloroute voie verte européenne nº4. Elle doit traverser le littoral dunkerquois de Gravelines à Bray-Dunes. Pour l’instant, deux portions existent : la voie cyclable qui relie Bourbourg et Gravelines, et la portion Rosendaël-Leffrinckoucke. Son prolongement est très attendu. Si des travaux destinés à libérer des espaces le long de la voie ferrée après Leffrinckoucke sont en cours, la poursuite des travaux vers la frontière belge est encore conditionnée à des études sur le milieu dunaire, demandées par la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) : « Elle a annoncé qu’elle ferait en sorte que cela aille assez vite », rassure Paulo-Serge Lopes, conseiller régional en charge du vélo. Reste aussi à régler des questions foncières au niveau de Bray-Dunes, où les riverains ont parfois débordé sur des terrains qui ne leur appartiennent pas.

Pour la section entre Bourbourg et Rosendaël, soit une vingtaine de kilomètres, « la CUD doit donner d’ici la fin de l’année l’itinéraire et l’échéancier », annonce Paulo-Serge Lopes. Elle doit aussi travailler sur un autre itinéraire, celui de la véloroute des Flandres, qui ira de Dunkerque à la métropole lilloise.

La voie pour se faciliter la ville : qu’ils soient collégiens, lycéens, riverains ou simples curieux, ils étaient nombreux samedi matin à se presser aux abords du collège Paul-Machy pour découvrir la véloroute voie verte. Un aménagement cyclable permettant à ses adeptes de circuler en toute sécurité.

A l’image du tronçon de 4 km reliant depuis 2010 Gravelines à Bourbourg et dont la continuité vers l’est de l’agglomération doit, à terme, permettre la liaison entre le Pas-de-Calais et la frontière belge. C’est du reste la vocation de la nouvelle section urbaine que la délégation d’élus emmenée par Patrice Vergriete a inaugurée ce jour-là en reliant d’un trait la gare de Leffrinckoucke au site rosendaëlien. Soit 2,5 km d’un tracé total de 12km appelé à se poursuivre, d’ici 2016, vers la Belgique.
Un trait d’union entre territoires

Un trait d’union que le président de la Communauté urbaine souhaite plus que jamais installer. Tant pour « effacer les frontières imprimées par trois siècles d’histoire avec la Belgique » que pour apporter un nouvel élan à la politique de mobilité sur le territoire communautaire.

Soucieux d’apporter une offre de solutions diversifiées et complémentaires aux Dunkerquois, Patrice Vergriete a indiqué que des moyens supplémentaires seront engagées pour faciliter encore davantage l’usage des transports en commun. « Nous avons pour objectif de doubler la fréquentation des transports urbains » a-t-il souligné en annonçant également qu’un projet global sur le thème de la mobilité serait dévoilé en fin d’année.

Pouvoir adjudicateur : Communauté Urbaine de Dunkerque, Service des marchés publics, BP 85530, 59386 Dunkerque, Tél. : 03 28 62 70 60, Fax : 03 28 62 71 60, Adresse Internet : https://www.marches-securises.fr/perso/flandre-dunkerque

Objet du marché : Véloroute Voie Verte du littoral - Est - Section Dunkerque Bray-Dunes. Inventaire des zones humides et élaboration du dossier "loi sur l'eau".

Caractéristiques :
Type de procédure : Procédure adaptée - ouverte.
Durée du marché : Le délai d'exécution de chaque tranche est fixé à 1 mois.
Les prestations font l'objet de 3 tranches définies comme suit :
- Inventaire des zones humides (tranche ferme)
- Elaboration du dossier de déclaration "loi sur l'eau" (tranche conditionnelle 1)
- Elaboration du dossier d'autorisation "loi sur l'eau" ( Tranche conditionnelle 2)
Modalités d'attribution :Les variantes ne sont pas autorisées.Le délai de validité des propositions est de 90 jours à compter de la date limite fixée pour la réception des propositions.
Critères de sélection :
1. Valeur technique de l'offre jugée au regard du mémoire technique (pondération : 60 %)
2. Prix proposé (pondération : 40 %)
Date limite :
Date de clôture : Mardi 14 octobre 2014 - 16:30
Autres informations :Dossier de consultation à télécharger sur https://www.marches-securises.fr
Référence du dossier : 14S0121
Renseignements administratifs : Service des marchés publics, Tél. : 03 28 62 70 60, Fax 03 28 62 71 60
Date d'envoi du présent avis : 22 septembre 2014

La gare, sans fonction depuis 2002, pourrait être réhabilitée à l’été 2015. Le projet ? La transformer en « Maison de la voie verte » pour les utilisateurs de la véloroute

Laurent Lebecque était chef de projet informatique. Mais à 41 ans, il a décidé de changer de voie et tente d’apporter un concept innovant dans l’agglomération dunkerquoise, et plus précisément à Leffrinckoucke. Comment ? En créant, dans l’ancienne gare, la « Maison de la voie verte »...