EV4-01 Partie Dunkerque - Adinkerque (Frontière)

La future voie verte traversera la commune de Leffrinckoucke sur un axe est-ouest et rencontrera le terminal des bus prévu au niveau du Fort des Dunes, selon le projet DK Plus de mobilité. Interconnecter les différents secteurs de la commune (dunes, centre, plage) de manière cohérente et sécurisée pour les habitants ne sera pas aisé ! Après plusieurs actions engagées par la mairie auprès de chez Réseau ferré de France (RFF) et au conservatoire du littoral afin de supprimer la passerelle piétonne à forte déclivité pour la remplacer par un passage piétons sécurisé, cette dernière s’est vue refuser l’idée.

La raison ? La législation interdit l’installation d’un nouveau passage traversant quatre voies ferrées. La passerelle ne peut accueillir actuellement de personnes à mobilité réduite. Le petit bois, en outre, n’est ni sécurisé ni adapté. Une proposition d’aménagement d’une allée côté nord de la voie ferrée rejoignant le futur terminal des bus a été formulée aux différentes instances. Elle est toujours sans réponse à ce jour.

Le blockhaus devenu œuvre d’art a besoin de quelques travaux. À partir de vendredi, son auteur, l’artiste Anonyme, accueille ceux qui veulent participer à sa restauration.

Réfléchir, le blockhaus recouvert de miroirs sur la plage de Leffrinckoucke, œuvre de l’artiste Anonyme, s’est rapidement intégré dans le paysage de la ville. Les passants s’accordent pour dire qu’il s’agit une magnifique façon de mettre en valeur le patrimoine local. Exposé aux éléments à longueur d’année, le blockhaus s’en trouve endommagé.
Afin de lui rendre de sa superbe, l’artiste Anonyme invite tous les Dunkerquois à participer à sa restauration à partir de vendredi. Rendez-vous sur sa page Facebook « Anonyme à Dunkerque » pour connaître, en fonction de la météo, les horaires des interventions.

Une série de cartes postales a aussi été éditée. Elles sont en vente à La Librairie, rue Emmery à Dunkerque, à l’office de tourisme de Leffrinckoucke ainsi qu’au restaurant Les Oyats. Les bénéfices serviront à financer l’achat de colle.

Le projet de piste cyclable et de cheminement piétonnier, appelé « véloroute voie verte », avance trop lentement pour les élus de Bray-Dunes. Soutenus par 1 400 personnes via une pétition, ils en appellent au préfet pour que les travaux des dernières portions jusqu’à la Belgique démarrent au plus vite.

«  Make our territory great again  ». Littéralement, «  rendre sa grandeur à notre territoire  ». Le message n’émane pas d’une campagne électorale à l’américaine, mais des élus bray-dunois, qui s’adressent en ces termes au préfet. Objet de la requête : les travaux de la véloroute voie verte, bloqués entre Malo-Terminus et la frontière belge. Une pétition a été lancée sur Internet, qui a déjà passé le cap de 1 400 signatures. «  Et pas seulement d’habitants de Bray-Dunes  », indique Catherine Verlynde, maire et vice-présidente à la communauté urbaine de Dunkerque (CUD).

Le document rappelle le contexte : une euro-véloroute de 4 000 km devant relier Kiev, en Ukraine, à Roscoff, en Bretagne, et raccordant plus localement le Pas-de-Calais à la Belgique ; un premier tronçon de 2,7 km inauguré par la CUD en 2014 entre Rosendaël et Leffrinckoucke (du quai aux fleurs à la rue du Terminus) et depuis, l’attente... La section suivante, la nº 9, qui filera jusqu’à la mairie de Bray-Dunes, a pourtant fait l’objet d’une enquête publique, validée en juillet 2016. La section nº 10 est celle qui fera la jonction jusqu’à La Panne.

Valoriser le patrimoine écologique

«  Cet aménagement constitue une véritable plus-value pour les habitants des communes traversées, leur permettant de se déplacer plus facilement à vélo, mais également pour les cyclotouristes de la RD60, route dépourvue d’aménagement cyclable et donc très dangereuse, poursuivent les auteurs de la pétition. Cet équipement permettrait également de valoriser et de faire découvrir notre patrimoine écologique et paysager que sont les Dunes de Flandre Maritime. »

Les élus bray-dunois mettent également en avant des considérations environnementales  : «  Les alertes pollutions, en raison de pics de concentration en particules fines, sont récurrentes sur notre territoire. Cependant, mise à part la gratuité des transports collectifs (le bus et les navettes), aucune autre alternative n’existe.  » L’impatience commence sérieusement à se faire sentir. Et de l’autre côté de la frontière, où le réseau de pistes cyclables est déjà bien fourni, on s’interroge, pour ne pas dire plus...

En chiffres

2,5 millions d’euros : le coût prévisionnel des travaux de la section n° 9 de la véloroute (de Malo-Terminus jusqu’à Bray-Dunes). Pour un coût annuel moyen d’entretien évalué à 35 000 €/an.


Un tracé au cœur des dunes protégées

Ce n’est pas un grain de sable qui freine la machine, mais la dune tout entière ! Si la véloroute patine un peu, c’est que les prochaines sections passent à proximité des dunes de Flandre, des sites classés observés de près par les services de l’État. «  Élus ? Techniciens ? On ne sait pas à quel niveau ça bloque, s’impatiente Catherine Verlynde, maire de Bray-Dunes. C’est pourquoi on en appelle directement au préfet. »

Le massif dunaire, qui court sur 7 km entre Malo et la Belgique, représente une profondeur de 800 à 1 500 m. Entrecoupé par les agglomérations de Zuydcoote et de Bray-Dunes, il est limité au sud par la voie ferrée et la RD 60.

Sur les 7,3 km de linéaire de la véloroute, la majeure partie de l’itinéraire (70 %) passe au sud de la voie ferrée et des sites classés de la dune Dewulf (sur les communes de Leffrinckoucke, Ghyvelde et Zuydcoote), et de la réserve de la dune Marchand (Zuydcoote et Bray-Dunes) ; 28 % du tracé se situe hors site classé (2 100 m) et 58 % en limite de site classé et seul 14 % (1 000 m) coupe réellement le site classé.

Le ministère de la Transition écologique vient de donner son autorisation pour lancer les travaux de la nouvelle section de la véloroute voie verte entre Leffrinckoucke et la mairie de Bray-Dunes. Un soulagement pour les défenseurs de ce dossier de longue haleine…

Comme un cadeau de Noël en janvier. Patrice Vergriete, président de la communauté urbaine de Dunkerque, est venu aux vœux de Bray-Dunes, dimanche, avec une bonne nouvelle dans sa valise : l’accord écrit du ministère de la Transition écologique, en date du 11 janvier, pour entamer les travaux de la véloroute du littoral entre Leffrinckoucke et Bray-Dunes, autrement dit la suite du premier tronçon de 2,7 km qui relie déjà Rosendaël à Leffrinckoucke.

«  Je n’étais pas au courant, c’est une très belle surprise, souligne Catherine Verlynde, maire de Bray-Dunes. C’est le fruit d’une mobilisation collective. » Les élus bray-dunois, rejoints par plusieurs autres de la communauté urbaine et des associations, avaient récemment lancé une pétition pour mettre la pression sur les pouvoirs publics dans ce dossier qui avance à petits pas. Celle-ci avait recueilli 1 991 signatures.
Début des travaux imminents

Les travaux de cette nouvelle section de l’Eurovéloroute nº4, qui doit à terme relier Roscoff (en Bretagne) à Kiev (en Ukraine), vont pouvoir débuter «  dès la fin de cet hiver  », promet Patrice Vergriete. Long de 7 km, l’itinéraire part de Malo-Terminus, entre dans Leffrinckoucke et longe la voie ferrée, traverse Zuydcoote, pour reprendre la rue du Collège une fois arrivé à Bray-Dunes, et franchit l’avenue du Général-De-Gaulle pour se retrouver le long du nouveau parc urbain, puis côté cinéma jusqu’à la mairie. Une année de travaux sera nécessaire.


Carte : https://www.google.fr/maps/d/viewer?hl=fr&mid=16G7a9-6PISKz-eG55zY_4marM5sPcF65&ll=51.04304980615926%2C2.4974280249051617&z=11



La section suivante, la n º10 entre la mairie de Bray-Dunes et la frontière belge, en est à l’étape du cahier des charges. «  Un bureau d’études travaille en ce moment sur deux, voire trois possibilités de tracé, précise Catherine Verlynde. Après une présentation aux élus, une enquête publique sera menée auprès des Bray-Dunois. »

Sur les délais, la maire se veut optimiste : «  Nous ne sommes plus en site classé pour cette section nº10, les autorisations devraient se débloquer plus rapidement. » Le tracé qui a les faveurs de Catherine Verlynde n’est pas celui qui longe la voie ferrée jusqu’au camping du Perroquet – l’une des options. «  Il n’y a aucune entrée ou sortie sur 3 km, je ne vois pas l’intérêt, y compris pour les secours  », note-t-elle. Elle milite pour un passage par le cœur de Bray-Dunes.

Avec l’extension de part et d’autre de l’actuelle véloroute de Rosendaël, ainsi que de nombreux aménagements cyclistes, il sera désormais bien plus pratique et agréable de traverser l’agglomération à vélo.

Les services de l’État ont autorisé, les travaux de la section 9 de la véloroute du Littoral. Les premiers travaux de défrichement seront réalisés en février, en vue des aménagements reliant Leffrinckoucke à la mairie de Bray-Dunes, le long de l’ancienne voie ferrée. Un aménagement qui, en plus de favoriser les déplacements doux, constitue un atout appréciable pour développer le tourisme vert et de mémoire, en lien avec l’Opération Grand Site. La piste longe en effet des sites exceptionnels tant pour leur valeur patrimoniale (Ferme Nord, Fort des Dunes…) que naturelle (Dunes Mar- chand et Dewulf ). Elle sera accessible d’ici fin 2018.
La partie reliant la mairie de Bray-Dunes jusqu’à la frontière belge,section 7 de la véloroute du littoral sera réalisée dès le mois de juin depuis la rue des Forts jusqu’à l’intersection avec l’avenue Jean-Pierre-Baes. À cet endroit se poursuivront les travaux le long de la voie ferrée. Mise en circulation en 2019, elle bordera les rues Waldeck-Rousseau, Célestin-Malo et l’avenue du 6-Juin-1944, jusqu’à la section 8 à Rosendaël (derrière la déchèterie et le long des terres de maraîchage).
Avec les récentes pistes cyclables au Jeu de Mail et à Petite-Synthe, la pose d’une nouvelle passerelle reliant le quartier de la gare, de prochaines requalifications en Basse-Ville et sur la digue de Malo-les-Bains et enfin, l’ouverture prochaine de la piste cyclable le long du canal de Mardyck, il sera beaucoup plus facile de circuler en vélo dans l’agglomération et de relier son centre. D’autant plus que d’ici 2020, d’autres aménagements cyclables seront réalisés pour la véloroute du littoral pour sillonner Grande-Synthe, le parc Galamé de Loon-Plage, les fortifications de Gravelines, la plage de Grand-Fort-Philippe et le parc de l’Estran, jusqu’à la frontière départementale où commencera la véloroute du Pas-de-Calais.

Alors que le Maison de la voie verte vient d’être récompensée par le ministère de la Transition écologique, où en sont les travaux de la véloroute ? Ils avancent et plutôt bien entre Leffrinckoucke et Bray-Dunes.

Les travaux de la véloroute voie verte avancent : le défrichement a été réalisé entre la gare de Leffrinckoucke et Bray-Dunes et les travaux d’aménagement ont commencé par la pose de clôtures. Depuis lundi 26 mars, la pose du revêtement de la piste a également été engagée. Côté calendrier, la finalisation est prévue pour cet été pour la partie entre Leffrinckoucke et la Ferme Nord, à Zuydcoote, puis jusqu’à octobre pour la suite jusqu’à Bray-Dunes. L’ensemble de la section, de Rosendaël jusqu’à l’entrée de Bray-Dunes devrait être entièrement opérationnel pour la fin de l’année. Par ailleurs, la section 7A de Coudekerque-Branche, qui court de la rue de Forts jusqu’au lycée Fernand-Léger, devrait être terminée pour cet été.

Le défrichement a été réalisé entre la gare de Leffrinckoucke et Bray-Dunes et les travaux d’aménagement ont commencé avec la pose de clôtures.

Le Dunkerquois est concerné par deux véloroutes  : celle du littoral, une liaison est-ouest qui reliera Roscoff (Bretagne) à Kiev (Ukraine) et celle des Flandres (nord-sud) qui a pour but de relier Lille au littoral dunkerquois. À ce jour, plusieurs sections de véloroute ont été réalisées : 4 km le long de la RD11 entre Bourbourg et Gravelines ; une voie verte entre Loon-Plage et Grande-Synthe ; une voie verte de 2,7 km entre Rosendaël et Leffrinckoucke.

La dépense prévisionnelle totale liée à ces deux tracés s’élève à 10,28 millions d’euros pour la véloroute du littoral et à 1,8 million pour celle des Flandres. Environ 70 % du coût total de la véloroute du littoral sera pris en charge par des subventions de l’Europe, de la Région et de l’État. En conseil communautaire, le 22 mars, les élus ont voté une autorisation de programme pour les deux véloroutes pour 6,4 millions d’euros, ventilés sur trois ans : 4,59 M € en 2018, 1,41 M € en 2019 et 400 000 € en 2020.

Le chantier de la « véloroute voie verte » poursuit son chemin entre Leffrinckoucke et Bray-Dunes. Un cheminement initialement prévu le long de l’ancienne ligne ferroviaire Dunkerque-Adinkerke (B). Mais voilà qu’à Zuydcoote, les rails ont complètement disparu sous le gravier. Un changement d’aiguillage qui ruine les espoirs des défenseurs de la réouverture de cette ligne.

Marche arrière
« Cette liaison de 7 km se situera en bordure de la voie ferrée existante Dunkerque-Adinkerque et passera par les communes de Leffrinckoucke, Zuydcoote, Ghyvelde et Bray-Dunes. » « En bordure », comme inscrit dans le rapport de l’enquête publique réalisée en juin 2016, tel était prévu l’aménagement de la section 9 de la voie verte. « Dès le départ, il était clair que l’on voulait conserver cette voie et utiliser l’emprise de Réseau ferré de France (aujourd’hui SNCF Réseau) pour construire la véloroute, rappelle Claudine Ducellier, élue communautaire en charge du dossier « Voie verte » jusqu’en 2014. Ce n’est pas la voie verte qui devait se substituer aux rails. » « De principe, ma position est de ne pas empiéter sur des emprises ferroviaires afin de permettre le réusage des voies si elles étaient désaffectées, pour favoriser le report modal. », ajoute Paulo-Serge Lopes, élu régional délégué au schéma des véloroutes entre 2010 et 2015.


Mais, depuis quelques jours, un tapis lisse de graviers a effacé les rails à hauteur de la pharmacie dite « Chemin de fer », installée rue du Général-de-Gaulle à Zuydcoote. Une mauvaise surprise pour les tenants de la réouverture de la ligne militant de part et d’autre de la frontière, qui entraîne inquiétudes et interrogation : « Pourquoi ? »


Nouvel aiguillage
Une question soumise à la Communauté urbaine de Dunkerque (CUD), porteuse du projet « voie verte », qui indique que le changement de tracé, « validé par les différentes instances » s’est effectué après l’enquête publique, lors du dépôt du permis d’aménager. En cause ? Un talus situé en contrebas de la voie ferrée sur cette portion-là : « Il aurait fallu le contourner et, sur cette portion, réduire la largeur de la véloroute à 1,40 mètre. Elle se serait trop proche des riverains », précise-t-on au service communication de la CUD. D’où l’idée d’installer la voie verte directement sur les rails.


Espoirs à quai
« Un mauvais signal » (lire ci-dessous) pour les défenseurs de la ligne ferroviaire, qui croyaient à la réhabilitation de la voie. « C’est une action en catimini. On se tire une balle dans le pied, poursuit Claudine Ducellier. Je pense que les élus n’ont pas compris l’intérêt de cette voie. Il y a plus à perdre touristiquement et économiquement en la détruisant. » L’ancienne élue rappelle qu’un projet de vélo rail aurait pu voir le jour à court terme. Notamment portée par Pierre Yana dès 2014, la réflexion d’un tram train, « afin de créer une liaison ferroviaire légère la plus longue d’Europe », était également envisagée à plus long terme.

De l’autre côté de la frontière, le recouvrement des rails à Zuydcoote a suscité l’agitation de ceux qui ont toujours défendu le retour d’une liaison ferrée entre Dunkerque et La Panne. « Le dossier traîne, mais on avait toujours dit qu’on ne toucherait par au chemin de fer », regrette déjà Pierre Gilis, retraité de la SNCB. Depuis la découverte du chantier à Zuydcoote, l’ancien cheminot remue ciel et terre afin de comprendre la raison de ce revirement.

Un lien ferré avantageux
Très remontés, les défenseurs de la voie envisageraient une action transfrontalière pour rendre l’effacement de ce qu’ils considèrent comme un « atout transfrontalier ». « Alors qu’on parle d’éloignement entre les peuples, de mobilité entre les pays. Alors que des liens se sont tissés entre la France et la Belgique, c’est un message fort envoyé du côté de la Flandre belge », juge Claudine Ducellier. « Un très mauvais signal », pour Paulo-Serge Lopes qui estime l’effacement de la ligne « contre-productif pour l’avenir. On ne sait jamais ce qu’il peut arriver, autant la garder ».

Dunkerque-Adinkerke en quelques dates
1870
La Société anonyme du chemin de fer de Gand à Dunkerque ouvre la ligne de Dunkerque vers Furnes.

1958
Le transport de voyageurs est supprimé sur la partie Dunkerque-Adinkerke. Malgré quelques perturbations, les marchandises circuleront jusqu’en 2002. Les trains de fonte liquide à 1 200ºC en liaison avec Usinor seront les derniers à circuler sur la voie.

1989
Les voyageurs sont de retour sur la ligne, uniquement lors des week-ends de juillet et d’août. Ces tentatives sont abandonnées en 1992.

2014
Une manifestation est organisée sur la ligne à la frontière belge par l’association Trekhaak73, qui milite inlassablement pour sa réouverture.

[size=50]Leffrinckoucke La gare démolie pour permettre la construction d’un lieu dédié au vélo, mais pas seulement[/size]
Démoli car trop vétuste, le bâtiment de l’ancienne gare sera reconstruit. En lien avec les habitants, il deviendra début 2020 un lieu de vie dédié au vélo, mais pas uniquement. Il sera aussi un point-info touristique, une halte pour les promeneurs, un lieu d’expos…



C’est fait, l’ancienne gare de Leffrinckoucke n’est plus qu’un tas de gravats. Les engins de démolition ont terminé leur travail ce jeudi. Si, au départ, il avait été question de garder l’édifice pour en faire une maison de la véloroute (qui passe juste derrière), située au cœur des futurs logements, le projet a dû être modifié, sur la forme, pas sur le fond. Les travaux de désamiantage, lancés en décembre 2018, ont révélé d’importants désordres du bâtiment remettant en question les plans initiaux. « L’alerte a été donnée par l’architecte en janvier », explique Laetitia Veillon, directrice générale des services. La municipalité avait deux options : la consolidation avec des techniques lourdes et un budget plus important ou la démolition et la reconstruction avec le volume initial du bâtiment, tout en respectant les normes thermiques obligatoires.

Atelier de réparation de vélos

Après une étude conjointe entre les services de l’urbanisme de la communauté urbaine et la ville, l’architecte, Alexandre Carton, et le bureau d’études, le second choix a été retenu. Le budget initial de 500 000 € HT sera maintenu. Au premier trimestre 2020, l’ensemble devrait être achevé. Il sera constitué du bâtiment principal (hall de gare sans étage), d’un espace de vie culturel et de convivialité, encadré par une aile accueillant l’agence postale communale et une seconde aile abritant l’atelier de réparation de vélos.

« Cet imprévu, précise la ville, a en effet permis d’ouvrir une réflexion plus large en lançant un atelier de conception avec la population. » Une première rencontre s’est tenue le 19 mars sous la conduite de l’agence d’urbanisme (AGUR). Plusieurs idées ont été émises, puis concrétisées lors de la seconde réunion, du 29 avril. Plusieurs points ont été actés quant au devenir du bâtiment : en faire une vraie halte vélo, prévoir un atelier de réparation de vélos, ouvrir un point d’information touristique pour promouvoir le territoire et les commerces, en faire une halte conviviale pour les pratiquants de la véloroute, valoriser les sites patrimoniaux de la commune, en faire un lieu d’expositions, de marché de l’artisanat, de spectacles ou de concerts, un lieu de départ pour des rallyes. Les producteurs locaux pourront aussi y vendre leurs produits.



Le coût du projet de la gare, financé par fonds de concours de la CUD (250 000 €) et par la ville à hauteur de 250 000 €. L’aménagement intérieur sera financé intégralement par la Poste à hauteur de 50 000 €.

Cette semaine, 35 étudiants en design français, flamands et wallons ont sillonné la véloroute entre Leffrinckoucke et Zuydcoote. Ils ont imaginé des installations destinées à la détente, à l’accueil touristique. Des ébauches qui donneront peut-être des idées pour les aménagements futurs.

« On savait qu’on venait une semaine à Dunkerque, c’est tout. Les profs ont préparé la surprise. On ne connaissait pas le site », racontent Esther Coutard et Noémie Bourgeois, étudiantes à l’ESAAT à Roubaix. Comme une trentaine d’autres étudiants en design venus de leur école, mais aussi de la Luca School of arts de Gand et de l’IFAPME à Arlon, à la frontière de la Wallonie et du Luxembourg, elles ont découvert la véloroute, entre la gare de Leffrinckoucke et la Ferme Nord à Zuydcoote.

À vélo, les étudiants français, flamands et wallons y ont passé la semaine avec une mission : « Réfléchir au concept de pause, de bien-être, d’expérience touristique, d’identité, en sortant des sentiers battus », résume Sophiane Demarcq, urbaniste à l’AGUR. Des groupes mêlant des étudiants des trois écoles ont conçu, en échangeant en anglais, un projet d’aménagement dans « un espace très préservé, avec beaucoup de restrictions, qui donne envie de se balader », décrivent Esther Coutard et Noémie Bourgeois.

La halte ferroviaire revit
Leur projet s’est posé au bord de la dune, à la jonction de la voie verte et de la route, au niveau de l’usine des Dunes. « On s’est inspirées des formes des dunes, pas mises en valeur, pour créer un espace pour que ceux qui veulent monter sur la dune laissent leur vélo et pour que les gens puissent s’asseoir, et une zone de pause, de pique-nique.  » Du mobilier urbain naturel, tout en courbes, comme la dune.

Deux projets ont fait émerger l’ancienne halte ferroviaire face à la Ferme Nord. L’un « la transforme en halte à vélos avec une frise du temps sur l’histoire du sanatorium ; l’autre, tourné vers les enfants, propose un parcours végétal pour trouver la gare », résume Sophiane Demarcq. Les deux autres se sont concentrés sur l’aire de pique-nique à l’arrière de la Ferme Nord.

Financé par l’Europe dans le cadre du projet Tendances, cet atelier en situation ne se concrétisera pas par la réalisation des projets. Mais « les partenaires pourront s’appuyer sur ces travaux pour nourrir la réflexion des bureaux d’études. Cela pourra donner de nouvelles idées pour les futurs aménagements de la voie verte ».

Le dernier tronçon de la véloroute voie verte entre Dunkerque et la frontière belge vient d’ouvrir aux cyclistes et aux promeneurs. Cette portion de 2,5 km, noyée dans la végétation, est déjà très appréciée.

Il avait fini par prendre des airs d’Arlésienne mais ça y est, il est bel et bien là. Depuis fin juillet, le dernier tronçon français de la véloroute voie verte à l’est de Dunkerque vers la Belgique est praticable. La portion entre la mairie et le camping du Perroquet, chaînon manquant pour aller de Bray-Dunes à la frontière, c’est 2,5 km de piste bétonnée, dans la continuité de la voie qui s’arrêtait au niveau de la place Alphonse-Bray.

Terminé, fréquenté et apprécié ! « Depuis qu’elle est réalisée, je la prends assez souvent. Cela fait déjà quatre ou cinq fois », explique Éric, un retraité valenciennois qui a une résidence à la plage de Bray-Dunes, côté Zuydcoote : « Cette partie-là est essentielle. Sinon, on prenait la route, c’était dangereux. Elle est bien située, ombragée, plus sûre. » Éric a enfourché son vélo pour aller se balader de bon matin : « Je vais passer la frontière puis reprendre le long du canal pour aller jusqu’à Adinkerke », en passant par le petit chemin qui va vers la passerelle près de la route de Furnes.

Pas encore côté belge
Car côté belge, la voie verte ne continue pas. Au niveau du camping du Perroquet, le revêtement de béton bute sur la voie ferrée. C’est à cet endroit que Yannick fait demi-tour : « Quand j’ai mon vélo de course, je vais jusqu’à Ixelles. Sinon, je viens tous les matins. »

Le Coudekerquois, qui a fait du vélo son mode de déplacement quotidien, apprécie la nouvelle portion : « Elle est bien boisée, nature. On n’est jamais en contact avec les voitures, c’est plus sécurisant car aux carrefours, elles forcent le passage. Même s’il y a des joggers ou des marcheurs, ça va, sauf quand il y a du monde : la voie est à peine assez large. Mais c’est très bien. Il y avait un besoin. Le week-end, on voit des Belges, cela leur permet de changer de parcours. »

Sur cette portion, « il n’y a pas de bruit, pas de pollution », apprécie aussi Yannick, qui prend le temps de savourer « les couleurs » et les variations du paysage le long de la voie verte. « Elle est un peu sinueuse, ce qui rompt la monotonie. Avec la nature de chaque côté, cela coupe du vent », l’ennemi du cycliste. La voie verte toute neuve vaut bien de donner quelques coups de pédale en plus pour la découvrir.
Vélo et tourisme: une carte, deux véloroutes, trois parcours
L’office de tourisme de l’agglo dunkerquoise vient de créer une carte qui comporte les deux véloroutes du secteur, la Vélomaritime (lire par ailleurs) et la véloroute des Flandres.

Le plan présente aussi trois circuits thématiques :

– Vauban nature : Gravelines au fil de l’eau, avec le phare de Petit-Fort Philippe, le chantier Tourville, le musée de la Mer et la Maison du sauvetage ;

– ville-port-plage : un parcours à Dunkerque, du hameau de pêcheur à la station balnéaire et ses villas, en passant par ses musées ;

– dunes et histoire, de Leffrinckoucke à Bray-Dunes en passant par Zuydcoote, autour des épaves de l’Opération Dynamo, la batterie de Zuydcoote et le Musérial du fort des Dunes.

La carte offre quelques bonus, comme la traversée du chenal de l’Aa en canote, le lac de Téteghem ou le PAarc à Gravelines, tous deux accessibles à vélo.

Elle donne des infos pratiques sur les parcs à vélo, les locations de vélos, les aires de pique-nique, etc.

Disponible dans les offices de tourisme communautaire au prix de 0,50 €. Plus d’info par tél. : 03 28 66 79 21.

Un petit bout d’une très longue véloroute
Avec la réalisation du tronçon entre Bray-Dunes et la frontière belge, la véloroute voie verte est achevée à l’est de Dunkerque. Elle s’étire sur 12,7 km depuis Rosendaël, quasiment d’un seul tenant, exception faite d’un passage sur route dans la traversée de Rosendaël et entre l’hôpital maritime et le centre de Zuydcoote.

Ces 12,7 km ne représentent qu’une infime partie de l’Eurovélo 4, un réseau destiné à relier Roscoff, en Bretagne, à Kiev, en Ukraine. La partie française de la Vélomaritime, qui longe la côte sur 1 400 km, est bien avancée.

Dans le Dunkerquois, il reste quelques secteurs à peaufiner à l’ouest, entre la limite du Pas-de-Calais et Dunkerque.

velo-ravel.net a écrit:https://www.lavoixdunord.fr/601729/article/2019-06-20/la-gare-demolie-pour-permettre-la-construction-d-un-lieu-dedie-au-velo-mais-pas?fbclid=IwAR3q4IujrGzYnMSBz96TyAeAo4QUZKfbOzFqthjdRq3v-QxGky0Z_3ecAjc

[size=50]Leffrinckoucke La gare démolie pour permettre la construction d’un lieu dédié au vélo, mais pas seulement[/size]
Démoli car trop vétuste, le bâtiment de l’ancienne gare sera reconstruit. En lien avec les habitants, il deviendra début 2020 un lieu de vie dédié au vélo, mais pas uniquement. Il sera aussi un point-info touristique, une halte pour les promeneurs, un lieu d’expos…



C’est fait, l’ancienne gare de Leffrinckoucke n’est plus qu’un tas de gravats. Les engins de démolition ont terminé leur travail ce jeudi. Si, au départ, il avait été question de garder l’édifice pour en faire une maison de la véloroute (qui passe juste derrière), située au cœur des futurs logements, le projet a dû être modifié, sur la forme, pas sur le fond. Les travaux de désamiantage, lancés en décembre 2018, ont révélé d’importants désordres du bâtiment remettant en question les plans initiaux. « L’alerte a été donnée par l’architecte en janvier », explique Laetitia Veillon, directrice générale des services. La municipalité avait deux options : la consolidation avec des techniques lourdes et un budget plus important ou la démolition et la reconstruction avec le volume initial du bâtiment, tout en respectant les normes thermiques obligatoires.

Atelier de réparation de vélos

Après une étude conjointe entre les services de l’urbanisme de la communauté urbaine et la ville, l’architecte, Alexandre Carton, et le bureau d’études, le second choix a été retenu. Le budget initial de 500 000 € HT sera maintenu. Au premier trimestre 2020, l’ensemble devrait être achevé. Il sera constitué du bâtiment principal (hall de gare sans étage), d’un espace de vie culturel et de convivialité, encadré par une aile accueillant l’agence postale communale et une seconde aile abritant l’atelier de réparation de vélos.

« Cet imprévu, précise la ville, a en effet permis d’ouvrir une réflexion plus large en lançant un atelier de conception avec la population. » Une première rencontre s’est tenue le 19 mars sous la conduite de l’agence d’urbanisme (AGUR). Plusieurs idées ont été émises, puis concrétisées lors de la seconde réunion, du 29 avril. Plusieurs points ont été actés quant au devenir du bâtiment : en faire une vraie halte vélo, prévoir un atelier de réparation de vélos, ouvrir un point d’information touristique pour promouvoir le territoire et les commerces, en faire une halte conviviale pour les pratiquants de la véloroute, valoriser les sites patrimoniaux de la commune, en faire un lieu d’expositions, de marché de l’artisanat, de spectacles ou de concerts, un lieu de départ pour des rallyes. Les producteurs locaux pourront aussi y vendre leurs produits.


Le coût du projet de la gare, financé par fonds de concours de la CUD (250 000 €) et par la ville à hauteur de 250 000 €. L’aménagement intérieur sera financé intégralement par la Poste à hauteur de 50 000 €.

Il sera bientôt possible de rejoindre La Panne à vélo, depuis Bray-Dunes ou Dunkerque. Si aucune date n’a été annoncée, la maison communale de La Panne l’affirme : une piste cyclable devrait bientôt être aménagée à la frontière.

La voie verte bray-dunoise sera-t-elle prochainement étendue côté belge ? Si pour l’instant, rien n’est fait, ça se profile tout de même outre-Quiévrain. « Chez nous, c’est toujours en projet », précise la maison communale. Un projet en négociation depuis 10 ans déjà. « On essaye d’avoir les autorisations. » La piste cyclable en réflexion nécessite des travaux près d’une réserve naturelle.