RAVeL 1 Centre (Part 5a) Châtelet - Tamines - Eurovelo 3 - Itinéraire n° 5 et 6)

La Nouvelle Gazette 29 Mai 2020 a écrit:

La Ville de Charleroi attaque la société en charge du RAVeL

La Ville de Charleroi a décidé de s’adjoindre les services d’un avocat pour attaquer la société responsable du RAVeL en centre-ville, le long des quais de Sambre.
Les quais de Sambre à Charleroi ont changé de nom depuis quelques années. Aux oubliettes la Flandre et le Brabant, place à Verlaine et Rimbaud. Cette nouvelle appellation était survenue dans la foulée de grands travaux qui avaient complètement modifié la physionomie des lieux, devenus piétons et ornés de bouleaux. Le tout sans oublier la pose d’une grande passerelle à proximité du Quai 10, bâtiment totalement relooké lui aussi.

Alors que d’autres grands chantiers pointent le bout de leur nez dans les environs, presque à la surprise générale, le précédent dossier n’est pas encore bouclé à 100 %. En effet, ce lundi soir, à huis clos, le Conseil communal carolo a décidé de s’adjoindre les services d’un avocat pour attaquer en justice la société qui s’est chargé du RAVeL sur place.

En effet, même si le grand public ne l’a peut-être pas forcément remarqué, en contrebas des nouveaux quais, on retrouve un chemin en bois suspendu au-dessus de la Sambre. Ce dernier sert de RAVeL et de nombreux joggeurs ou cyclistes l’empruntent d’ailleurs à l’occasion de l’une ou l’autre promenade.

Seulement voilà : selon les autorités carolos, les lattes en bois se détériorent beaucoup plus rapidement que ce qui était escompté. Des fixations de ces fameuses planches « sauteraient » même. « Il manque des morceaux », précise très clairement la Ville. « Nous avons essayé de trouver un arrangement avec la firme responsable de cet aspect-là des travaux, en vain. Pour rappel, le financement était public puisque l’argent provenait de l’Europe, de la Région et aussi de la Ville. Et nous avons dès lors décidé de sévir à un moment. »

Bien entendu, on n’en est qu’aux balbutiements de cette affaire devant la justice et il faudra sans doute attendre de longs mois, voire des années, avant de connaître son épilogue.
En espérant que cet outil relativement neuf qu’est ce RAVeL puisse quand même être entretenu, voire réparé aux endroits qui s’avèrent nécessaires, pour le plaisir des sportifs et autres promeneurs passant par là.