voie verte trans-semoysienne - Voie Verte de la vallée de Semoy

Une troisième voie verte en Vallée de Semoy

Si elle obtient en 2011 le label Excellence pôle rural, la communauté de communes Meuse et Semoy, présidée par Erik Pilardeau, concrétisera un projet qui lui tient à cœur : la création d'une Voie verte sur 14 kilomètres entre Monthermé et Les Hautes- Rivières avec jonction sur la Belgique.
Cette réalisation nécessitera la pose de deux passerelles au virage du Faucon à Nohan-sur-Semoy pour renvoyer les randonneurs au quartier de Newet aux Hautes-Rivières et à Sorendal pour rejoindre le réseau belge.
Le chantier se diviserait en deux tronçons : Monthermé-Nohan et Nohan/Les Hautes-Rivières.
Coût estimé de ce projet : 1.090.000 euros hors taxe. La maîtrise d'œuvre étant assurée par l'ONF, le lycée Balcon d'Ardennes et Animations Bords de Meuse et Semoy avec l'aide de sociétés locales spécialisées comme les entreprises Tisseront et Goffaux.
Une bonne partie du tracé longerait l'ancienne voie ferrée d'intérêt local empruntée par le petit train de la Semoy.
Seront traversées les communes ou hameaux de Tournavaux, Nohan-sur-Semoy, Haulmé, Thilay et Sorendal.

L'union l'Ardennais

Déjà aménagée en certains points de son parcours, la voie verte de la Semoy a maintenant un point de départ, grâce à l’entreprise Plafométal.

Déjà aménagée en plusieurs endroits, la voie verte transsemoysienne était encore en attente de son point de départ à Monthermé. Devant l’impossibilité de passer le long de la route de Thilay, le seul moyen de partir vers Tournavaux était de l’engager à partir de La Racine, derrière Carrefour Market, par la rive gauche.

Cependant, le terrain faisait défaut. L’opération est finalement possible grâce à l’entreprise Plafométal, du groupe Saint-Gobain, qui a accepté de céder, pour l’euro symbolique, 3 380 m2 de terrain, dont 1 160 m2 situés dans l’usine elle-même. En contrepartie, la communauté de communes Meuse et Semoy, qui réalise cet équipement, s’est engagée à déplacer la clôture et à planter de nouveaux arbres. Jadis, une passerelle existait à cet emplacement, au lieu-dit Le-Champ-du trou, pour permettre aux ouvriers travaillant sur cette rive de se rendre à l’usine sans faire le détour par la route.

Les travaux préliminaires en vue d’une passerelle de 30 m

Mal fixée à la rive, elle a été emportée par les premières grandes crues de 1993. Une nouvelle passerelle sera construite à une cinquantaine de mètres de ce site, au printemps. Les travaux de défrichage sont en cours, ainsi que les opérations préliminaires, comme la pause de micropieux destinés à assurer l’ancrage de l’ouvrage. La passerelle fera 30 m de long. Une seconde, pour repasser sur l’autre rive, aura 56 m de long. Enfin, la voie verte sera gravillonnée. Un surcoût de 500 000 € indispensable, selon Érik Pilardeau, président de la comcom, pour que la transsemoysienne soit plus résistante.

Mirko Spasic

La voie verte transsemoysienne prend son élan à La Racine

Déjà aménagée en plusieurs endroits, la voie verte transsemoysienne était encore en attente de son point de départ à Monthermé. Devant l’impossibilité de passer le long de la route de Thilay, le seul moyen de partir vers Tournavaux était de l’engager à partir de La Racine, derrière Carrefour Market, par la rive gauche.
Cependant, le terrain faisait défaut. L’opération est finalement possible grâce à l’entreprise Plafométal, du groupe Saint-Gobain, qui a accepté de céder, pour l’euro symbolique, 3 380 m2 de terrain, dont 1 160 m2 situés dans l’usine elle-même. En contrepartie, la communauté de communes Meuse et Semoy, qui réalise cet équipement, s’est engagée à déplacer la clôture et à planter de nouveaux arbres. Jadis, une passerelle existait à cet emplacement, au lieu-dit Le-Champ-du trou, pour permettre aux ouvriers travaillant sur cette rive de se rendre à l’usine sans faire le détour par la route.
Les travaux préliminaires
en vue d’une passerelle de 30 m
Mal fixée à la rive, elle a été emportée par les premières grandes crues de 1993. Une nouvelle passerelle sera construite à une cinquantaine de mètres de ce site, au printemps. Les travaux de défrichage sont en cours, ainsi que les opérations préliminaires, comme la pause de micropieux destinés à assurer l’ancrage de l’ouvrage. La passerelle fera 30 m de long. Une seconde, pour repasser sur l’autre rive, aura 56 m de long. Enfin, la voie verte sera gravillonnée. Un surcoût de 500 000 € indispensable, selon Érik Pilardeau, président de la comcom, pour que la transsemoysienne soit plus résistante

  Monthermé-Est-Laval-Dieu – Tournavaux – Haulmé – Thilay – Naux – Nohan – Les Hautes-Rivières – Sorendal – Bohan (Belgique)

   De Monthermé à Bohan, la ligne suit la rivière du côté nord. Le 19 octobre 1901, la ligne est ouverte jusqu'à Hautes-Rivières et le 1er mai 1914 jusqu'à Sorendal. La liaison avec la Belgique vers Bohan n'est ouverte qu'à partir du 17 octobre 1938. Les trains CA n'ont jamais roulé plus loin que Sorendal. Les vicinaux belges, de leur côté, n'ont atteint Bohan qu'à partir de 1935, après de lourds travaux : un tunnel de 220 mètres et deux ponts. Dès le début des hostilités, le trafic international a été interrompu et n'a jamais repris après la guerre. Entre Bohan et Membre, les ponts et le tunnel ont été détruits lors du retrait des Allemands et n'ont jamais été reconstruits (22,6 km ; la partie française a été fermée en 1950).

Pour la ligne Monthermé-Sorendal (19,4 km), l'ouverture eu lieu en 1898 (second réseau) jusqu'à Hautes Rivières, prolongé à Sorendal en 1914. Elle sera construite en métrique. Sur les 3 premiers kilomètres, on pouvait trouver 4 files de rails, car elle partageait la plateforme avec une ligne à voie normale Monthermé-Laval Dieu. La ligne sera même prolongé jusqu'à Bohan en 1938, ouvert par la SNCV (Société Nationale des CF Vicinaux), mais fermée un an plus tard, pour raison de guerre. Elle fermera en 1950.

Une boucle de plus de 200 km devrait relier six communes belges et deux communautés de communes françaises. Le dossier est déposé.

Le projet RAVeL ne date pas d’hier. On en parle depuis une vingtaine d’années déjà. Récemment, l’agence de développement local (ADL) Bièvre et Vresse-sur-Semois a repris le dossier en main, en prenant comme fil conducteur le tracé de l’ancien vicinal qui passait par Bièvre et Vresse-sur-Semois. Si le projet initial était de relier les deux communes de l’Ardenne namuroise, il est apparu intéressant de se raccorder à la piste vélo qui est en cours d’achèvement en France et qui arrive à la frontière de la commune de Vresse-sur-Semois, à hauteur de Bohan. Un partenariat avec la communauté des communes Meuse et Semoy et la Commune de Vresse-sur-Semois a été conclu afin de financer une passerelle qui permettrait de relier les deux véloroutes.

Concernant la commune de Bièvre, c’est le projet du PCDR qui est à la base de la réflexion. Celui-ci consistait, dans un premier temps, à créer une voie lente type pré-RAVeL de Graide-Station à Daverdisse. L’ADL a proposé une liaison entre Graide et la commune de Vresse-sur-Semois afin de permettre aux touristes de la Semois de venir découvrir le plateau de Bièvre.

Avec l’arrivée des appels à projets européens, l’ADL a jugé intéressant d’essayer de coordonner un projet de véloroute avec les communes voisines (Beauraing, Daverdisse, Gedinne et Wellin).

Afin de compléter la boucle, l’agence de développement local a invité la communauté de communes Ardennes Rive de Meuse et la communauté de commune Meuse et Semoy à les rejoindre en vue d’introduire un projet dans le programme transfrontalier Interreg. Les tronçons ont été choisis, le budget global a été établi, des accords ont été signés. Le projet d’une boucle cycliste transardennaise voyait le jour.

L’administration régionale DGO1 de la Région wallonne est partie prenante en finançant la réaffectation du tunnel de Bohan et la construction de la passerelle pour continuer le pont cassé de Membre.

Le projet RAVeL Bièvre – Vresse s’intègre dans un portefeuille de projets Interreg porté par le groupement d’intérêt économique européen «Destination Ardenne» dans lequel se trouvent cinq projets. Parmi ceux-ci, on retrouve notamment un projet de points nœuds et de voies cyclables sur une partie des provinces du Luxembourg et de Namur et un projet marketing sur la mise en tourisme et l’attractivité de l’Ardenne.

Le projet concerne une boucle de plus de 200 km et couvrirait six communes belges (Bièvre, Vresse, Beauraing, Daverdisse, Wellin et Gedinne) et deux communautés de communes françaises. Le budget est estimé à quelque 4 000 000€ en infrastructure. Le dossier vient d’être déposé.

Une nouvelle passerelle sur le chemin de la future Transsemoysienne

Deuxième du nom, une passerelle a été posée hier au-dessus de la Semoy, sur le hameau de Phades. Elle fera partie de la nouvelle voie verte, la Transsemoysienne

La transsemoysienne a désormais ses passerelles

Si l'aménagement du parcours de la Transsemoysienne se poursuit activement, les ouvrages d'art sont quant a eux totalement terminés et réceptionnés par la communauté de communes Meuse et Semoy

Avis écrit le 16 novembre 2015

L'aménagement de la voie verte est tout simplement super. Il y a moyen de faire même du roller tellement le revêtement employé est d'une qualité irréprochable . De très chouettes promenades en perspective .
Avis écrit le 15 octobre 2015

La toute nouvelle voie verte transsemoysienne est maintenant ouverte sur environ 15 Km + retour par une autre route. Cette voie est construite sur une ancienne ligne de chemin de fer du début du siècle dernier. Cette voie ira jusqu'à la frontière Belge à Sorendal. Cette ballade se fait le long de la Semoy en passant par les rapide de Phade, les paysages sont superbes.
Vous pouvez partir de Charleville Mézières (Montcy notre Dame) par la voie verte Transardennes jusqu'à Monthermé (21 Km).
Les paysages d'automne sont superbes!
[size=14]Visité en octobre 2015[/size]

Une nouvelle voie verte relie Monthermé aux Hautes-Rivières près de la frontière belge: il s'agit de la Trans-Semoysienne qui invite le visiteur à découvrir et admirer le patrimoine naturel et culturel des villages pittoresques de la Semoy sur 17 km.

Cette route a été aménagé" sur l'ancienne voie ferrée d'intérêt local « le p’tit train de la Semoy » le long de la rivière éponyme : l’itinéraire est jalonné de dix panneaux explicatifs qui racontent l’histoire des villes et des hameaux traversés. Huit panneaux présentent notamment le patrimoine naturel de la Vallée de la Semoy.

Des bornes kilométriques équipées de flashcodes permettent au visiteur de s’informer sur les services disponibles le long de la voie touristique. De Monthermé à Nohan-sur-Semoy, la piste cyclable totalement enrobée, enchantera les familles.

Les sportifs s’en donneront à cœur joie sur l‘autre partie Nohan-sur-Semoy/Les Hautes-Rivières dont le dénivelé oscille entre 23% et 18%, sur des portions parfois gravillonnées. La piste sera totalement enrobée d’ici deux ans.

Une nouvelle voie qui se connecte aussi à la Voie-Verte Trans-Ardennes par la ville de Monthermé. Un itinéraire riche à découvrir à pied ou à vélo !

Brochure : http://www.cc-meuse-semoy.com/uploads/medias/Brochure_Trans-Semoysienne.pdf

Gérard BERGER a écrit:Bonjour
Je suis allé il y a deux jour sur cette voie verte au départ de Monthermé jusqu'à la D 31, pour l'instant elle est gravillonnée et le revêtement final sera bientôt en place.
C'est une superbe promenade en forêt au bord de la Semoy, je vous la conseille vivement!

velo-ravel.net a écrit:Merci Jo, j'ai mis ma carte à jour.