La vesdre

Liaison de mobilité active sur les Communes de Chaudfontaine et de Trooz Ce projet en cours de concrétisation a pour objet de relier la Gare de Chaudfontaine (esplanade du Casino, parc de Hauster, Source O Rama - Water House & Art House) à la Gare de Trooz et au site de la Fenderie. Ce sont des pôles touristiques, environnementaux, commerciaux et culturels mais également des lieux d’habitats denses. Le projet a pour but d’amorcer la liaison de mobilité douce dans la Vallée de la Vesdre entre Chaudfontaine, Verviers et Eupen qui fait toujours partie des grands chaînons manquant du RAVeL wallon

la Vesdrienne, soit la connexion entre Liège -Trooz-Pepinster-Verviers-Baelen et Eupen. Une enveloppe de 45 millions d’euros a été dégagée par le gouvernement wallon pour ces infrastructures dédicacées à 100% au vélo.

Pour l’instant, les différents tracés sont comparés. Aucune ancienne ligne de chemin de fer n’existe où prendre assise.

Les travaux des premiers tronçons de la Vesdrienne, longue de 51km, pourrait déjà être adjugés fin de cette année

Fermeture de la Vesdrienne entre Chaudfontaine et Vaux-sous-Chèvremont

Début : 15/07/21 - Fin prévue : 31/12/21

Suite aux importantes inondations qui ont eu lieu en Province de Liège entre le 14 et le 16 juillet 2021, le tronçon de la Vesdrienne entre Chaudfontaine et Vaux-sous-Chèvremont, composante de l'itinéraire régional W6, est impraticable et inaccessible.

Voir l'avertissemnt sur une carte : https://ravel.wallonie.be/home/a-la-une/warnings.html?fbclid=IwAR3Obc6m1EYfH3cnQFaCs3161wCf-jphEshu-J0XxykchF_tS-V-2Ue6suY#warning-map-7fe82168-00d8-4785-8c11-c4e056242994

Une liaison cyclable reliant Liège à la frontière allemande via la vallée de la Vesdre, c’est le projet de la Vesdrienne. Depuis quelques années, la phase 1 à savoir le tronçon Dolhain-Verviers est à l’étude. Et une étape importante vient aujourd’hui d’être franchie. L’affichage de l’enquête publique. A partir du 17 janvier jusqu’au 19 février, les riverains sont invités à venir la consulter et y laisser d’éventuelles remarques.

Audrey Degrange

Connecter les grands pôles urbains que sont Liège et Aix-la-Chapelle grâce à la mobilité douce, c’est tout l’intérêt de la Vesdrienne. 51kilomètres à parcourir en vélo sur un site propre et sécurisé le long de la Vesdre, le projet est ambitieux mais permettra d’enfin offrir aux cyclistes au quotidien une vraie piste et non un énième Ravel. « Le Ravel, c’est vrai qu’il y a cette dimension plus familiale, un peu tourisme etc que la cyclostrade, c’est vraiment quelque chose qui se veut concurrentiel à la voiture, différencie Rémi Gueuning, Responsable du Gracq Verviers. Non pas en opposition avec la voiture mais vraiment de permettre de favoriser l’usage du vélo plutôt que la voiture et donc permettre un transfert modal vers le vélo dans la configuration utilitaire donc pour se déplacer pour aller au travail, à l’école, faire ses courses, etc. »

A l’étude depuis des années, le dossier entre ce jeudi dans une phase concrète avec l’affichage de l’enquête publique sur la réalisation du premier tronçon : Dolhain-Verviers. Soit presque 9km... Les riverains sont invités à la consulter. 3000 courriers ont également été envoyés. «La Vesdrienne, si c’est un beau projet aura quand même des conséquences, reconnaît Maxime Degey, Echevin de l’Urbanisme de Verviers. On passera avec celle-ci derrière certaines habitations dont la cohabitation doit bien se faire. Il y a également certaines emprises sur le domaine privé qui auront lieu. C’est très minime dans le cadre du projet mais elles existent quand même. Le Service Public de Wallonie devra communiquer aussi par rapport à ça. »

Le tracé a été réfléchi pour être confortable, agréable et surtout structurant. De nombreux aménagements et de nouveaux cheminements sont donc prévus pour que la Vesdrienne soit la colonne vertébrale d’un vrai réseau cyclable. « C’est vrai que la Vesdrienne se connecte à d’autres projets cyclables avec une autre vision aussi au niveau régional et notamment le Véloroute des Sources qui reliera Spa à Pepinster et qui se greffera sur la Vesdrienne. Cela va vraiment constituer un attrait pour l’usage du vélo pour rejoindre des communes entre elles de manière rapide, secure et efficace », ajoute Rémi Gueuning.

Pointé d’un 0 au dernier baromètre du Gracq pour sa politique cyclable, la Ville de Verviers compte aussi sur la Vesdrienne pour inverser la tendance. « Nous allons commencer, en parallèle de la Vesdrienne et ça, c’est la commune, une connexion à partir du site de l’Athénée Thil Lorrain, en centre-ville, jusque le haut de Heusy avec des passages par certains quartiers et endroits importants de la commune. On fait d’abord cette connexion là et puis dans le cadre d’un autre subside lors de la prochaine mandature et législature wallonne, nous proposerons d’autres connexions vers Stembert et Ensival », conclut l’échevin.

L’enquête publique sur l’aménagement du premier tronçon de la Vesdrienne court jusqu’au 19 février et attention, le dossier ne sera accessible que sur rendez-vous et ce, à partir du 17 janvier.

L'enquête publique sur le premier tronçon de la Vesdrienne commence cette semaine. La Vesdrienne, c’est la voie cycliste qui va longer toute la vallée de la Vesdre, de Liège à Eupen, pour atteindre ensuite Aix-la-Chapelle. Ce premier tronçon s’étirera sur neuf kilomètres entre Verviers et Limbourg.

Il démarrera le long du quai de la Vesdre, au croisement de la rue Fernand Houget. A cet endroit, le quai passe derrière de vieilles usines. Pour l’instant, l’endroit n’est pas très glamour, mais tout cela va être réaménagé en promenade accessible aux vélos.

Cette Vesdrienne continuera vers le centre-ville de Verviers, rive droite, puis rive gauche. Elle va notamment longer la rivière par l’arrière des maisons démolies de la rue Spintay. Un nouveau parcours sera créé au bord de l’eau en contrebas de la promenade des Récollets. Puis ce Ravel repassera sur l’autre rive pour emprunter la rue de Limbourg jusque Dolhain.

Cette partie-là du parcours, sur une grand-route, longe de vieilles usines puis des maisons ouvrières. Passer par l’autre rive de la Vesdre, plus naturelle, n’était pas envisageable : il y a là une zone natura 2000.

Des expropriations ?
Il y en aura, mais assez peu. Quelques jardins seront amputés à l’entrée de Dolhain. Ces jardins donnent pour l’instant directement sur la Vesdre et la Vesdrienne, à cet endroit, doit longer la rivière.

Cindy et Jean-Christophe habitent à cet endroit. Ils reconnaissent leur parcelle sur le plan que nous leur montrons. D’ici un peu plus d’un an, leur jardin sera plus court et il ne donnera plus sur la berge, mais sur la cyclostrade la Vesdrienne. Il y aura des piétons et des vélos. Ils n’étaient pas au courant.

"Normalement, les propriétaires impactés de manière importante ont tous été contactés" assure Philippe Henry, le ministre wallon des Infrastructures et de la Mobilité, "mais c’est vrai qu’il y a des emprises plus légères pour lesquelles il n’y a pas eu de contact exhaustif avec l’ensemble des propriétaires. Effectivement, il est possible que certaines personnes ne soient pas encore informées".

Nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d’utilité publique et moyennant une juste et préalable indemnité" promet la Constitution. Cindy et Jean-Christophe recevront des sous pour leur bout de terrain, mais "ce ne sera plus la même chose" remarquent-ils : "On ne pourra plus s’installer comme maintenant sur des transats et regarder la Vesdre. On verra les cyclistes".

Des démolitions ?
Il y en aura quelques-unes : une maison déjà rachetée par la Ville à la suite des inondations, un atelier de soudure et une ancienne conciergerie abandonnés, un garage automobile (le propriétaire nous assure qu'aucune négociation pour le rachat de son bien n'est en cours, contrairement à ce qui nous avait été dit*) et un garage privé.

C’est un dossier Région wallonne, mais c’est la Ville de Verviers qui est chargée d’informer la population. Elle a d’ailleurs placé les panneaux jaunes d’enquête publique le long du parcours et va envoyer 3600 courriers aux riverains. Vous avez jusqu’au 19 février pour donner votre avis. Le dossier est consultable à l’échevinat des travaux de Verviers.

Les travaux doivent débuter fin de cette année. Ils coûteront 30 millions d’euros.