L259000 Ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai

Quatrième étape de notre périple, 13 kilomètres à vélo sur l’ancien parcours transformé en chemin de randonnée et de VTT. Treize kilomètres en pleine nature, sans voiture, sans bruit et à l’ombre.

Repartons vers Épehy. Mais contrairement à l’itinérance depuis notre départ de Chaulnes, l’ancien tracé de la ligne de chemin de fer n’est plus recouvert d’une épaisse végétation. Jusqu’à Roisel, il a été aménagé en chemin de randonnée pour piétons et vététistes. Sur ces 13 kilomètres que j’ai parcourus (aller-retour) à VTT, je n’ai pédalé que dans des bois ou sous-bois, où règnent le calme, la quiétude et l’air pur.

KM 17

Au départ de l’ancienne gare, direction Flamicourt. Après le passage devant Aldi, je tourne à gauche. Un panneau de la Fédération française de randonnée et du Pays Santerre Haute-Somme m’indique le départ du chemin balisé. Pour le suivre, ce sera toujours tout droit, ou presque, jusqu’à Roisel  !



KM 17,5
Après 500 mètres de gravillons, une barrière blanche et un pont métallique. Impossible aux véhicules motorisés d’aller plus loin.

Cette première partie, jusqu’à la sortie de Doingt, est la plus difficile, car étroite. Il faut parfois être agile afin de ne pas se faire mordre les mollets par les orties. Après un bon kilomètre, le chemin s’élargit et le sentier débouche près de l’ancien passage à niveau situé à la sortie de Flamicourt.



Après être passé sous le pont de la D44 (Péronne – Saint-Quentin), c’est alors l’entrée dans le vif du sujet, dans la vraie Coulée verte. Onze kilomètres de voie végétale m’attendent, larges de deux à trois mètres. Toujours à l’ombre.

KM 22,5

C’est l’arrivée à Cartigny. À chaque fois que la Coulée verte traverse une autre voie, on retrouve des barrières en bois à franchir, pour éviter toute intrusion de véhicule motorisé. Dans le bas du village, j’arrive le long de l’ancienne gare, construite en 1922.



Un panneau rappelle qu’elle était située sur la ligne Saint-Just – Douai, et que seuls les trains de voyageurs s’y arrêtaient. De 1873 à 1970, elle a accueilli jusqu’à huit trains par jour. Cette gare est aujourd’hui habitée, une petite piscine gonflable trahit la présence d’enfants.

C’est ensuite le plus long morceau du trajet sans traversée de chemin, entre Cartigny et Tincourt-Boucly, et le passage au-dessus de la Cologne, par un vestige de pont métallique qui laisse apparaître le petit cours d’eau sous les roues du vélo. À une cinquantaine de mètres, un petit coin pique-nique bien agréable attend les promeneurs.



KM 27

Après plus de 3 kilomètres en sous-bois, avec quelques flaques d’eau, une surprise m’attend : de nouvelles tables de pique-nique à quelques hectomètres de l’entrée dans Boucly. De quoi faire une pause boisson ou avaler un en-cas. Puis c’est le passage devant l’ancienne gare de Tincourt-Boucly, elle aussi reconstruite en 1922 après la Première Guerre mondiale.



e longe l’école, traverse une nouvelle route après avoir franchi une énième fois des barrières, et direction Hamelet, où je traverse la rue de Berne. Là encore, une table de pique-nique au bord d’un petit bras de la Cologne, quasiment à sec.

KM 30

Une dernière grande courbe sur la gauche et me voilà débouchant d’un coup d’un seul près du grand transformateur électrique situé à l’entrée de Roisel, en venant de Péronne. Après 13 kilomètres de quiétude et de tranquillité.



Demi-tour et retour à Péronne, sur cette même délicieuse voie verte où deux piétons viennent de s’engouffrer.

«Je conseille vivement de venir pédaler sur ce parcours»
Enrique Leon Vega, 50 ans, est un éducateur sportif installé à Roisel. Il roule régulièrement sur la Coulée verte.

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« Je pars de Roisel, vais jusqu’à Péronne et je reviens. Je roule souvent sur ce parcours, car c’est agréable, il y a de beaux paysages, et c’est très propre. C’est facile pour tout le monde, car il n’y a pas de côte et pour ceux qui veulent travailler le cardio et accélérer à VTT, c’est l’endroit idéal. Je croise souvent du monde, surtout le dimanche, des cyclistes, des marcheurs. Tout le monde cohabite bien, ça reste toujours sympa. Ce parcours est vraiment quelque chose de bien pour tout le monde, chacun peut y passer un bon moment, à pied, à VTT. À tous ceux qui veulent reprendre le sport, je conseille vivement de venir pédaler sur ce parcours. »