RAVeL L045 RAVeL 45 Trois-Ponts - Waimes

Ce parcours artistique devrait être inauguré en juin 2022, lors d'un événement organisé par le centre culturel, «La Voie-x est libre»

Depuis toujours, Trois-Ponts constitue un carrefour important en termes de mobilité. Située notamment
à la croisée des routes régionales RN68 (Stavelot-Vielsalm) la RN66 (Trois-Ponts-Werbomont),
Trois-Ponts s’est rapidement positionnée comme un noeud de communication important dans tout le
sud de l’arrondissement de Verviers. Ainsi, non seulement elle accueille une gare de train sur la ligne
L42 mais elle abrite également la gare de bus, point de départ de nombreuses lignes à travers toute la
Province de Liège ainsi que du Luxembourg

Cette position géographique et stratégique idéale a rapidement conduit les autorités communales et régionales à diversifier et renforcer ce pôle de mobilité.
Dans un premier temps, en 2002, lors du passage du gaz destiné à alimenter le zoning de Malmedy, la Commune profita de l’opportunité offerte pour proposer, en collaboration avec la Région wallonne, de réaliser une piste cyclable le long de son tracé venant de Basse-Bodeux.
Ce premier maillage était l’amorce d’un dessein plus ambitieux qui vise à terme à doter notre belle localité d’un réseau cohérent de mobilité douce.

Création de la Voie Verte
C’est ainsi qu’en 2008, le vaste projet de création de la Voie Verte reliant la Commune de Trois-Ponts à Waimes, empruntant l’ancien tracé des lignes de chemins de fer 45 et 45a désaffectées, a été élaboré et inauguré le samedi 3 juillet 2010.

Ce tracé sera complété par une prolongation du RAVel jusqu’à la frontière allemande située à Losheimergraben (Bullange) et même au-delà jusqu’à la ville de Jünkerath en Allemagne.

Des projets à la concrétisation
Malheureusement, le départ du RAVeL, localisé au Viaduc de Trois-Ponts présentait un certain nombre d’inconvénients en termes d’accessibilité et surtout de sécurité des usagers.

En effet, les cyclistes venant de Trois-Ponts devaient « se risquer » jusque-là dans le passage très dangereux et étroit des 2 ponts du chemin de fer situés à l’entrée de la localité.

En outre, en termes de multimodalités et dans un souci de cohérence, les autorités régionales ont très vite perçu l’intérêt de relier ce RAVeL à la gare, d’une part, et de boucler le tronçon de la piste cyclable venant de Basse-Bodeux, d’autre part.

Un premier projet, initié dans la foulée de la réalisation de la Voie Verte, proposait de liaisonner le point de départ du RAVeL situé au Viaduc à la gare de Trois-Ponts via la route de Coo. Les plans de la passerelle longeant la culée du pont de l’Amblève furent déposés le 8 décembre 2010 par le bureau d’études J-M Lacasse de Lierneux.

Malheureusement, la SNCB, propriétaire du pont, refusa la possibilité d’arrimer la passerelle à son ouvrage d’art, principalement en raison de la conduite de gaz censée y être initialement accrochée.

Un second projet, élaboré en 2014, proposait de liaisonner le RAVeL à la gare de Trois-Ponts via une ancienne ligne de service désaffectée du chemin de fer longeant la ligne L42. Un premier passage sous voie avait d’ailleurs déjà été anticipé par Infrabel dans l’attente de le prolonger au-delà de la seconde voie ferrée dès que le permis d’urbanisme pour la réalisation des travaux aurait été délivré.

Malheureusement, un avis reçu de la Cellule Aménagement-Environnement du Service Public de Wallonie en date du 17 avril 2019 allait compromettre définitivement la concrétisation de l’ensemble de ce projet.

En effet, la présence d’un affleurement rocheux le long du tracé projeté nécessitait une étude de risque préalable et des mesures de stabilisation de toute la paroi rocheuse, dont le coût représentait à lui seul l’équivalent de l’entièreté du projet !

Les autorités relancèrent alors le projet initial, devenu la seule alternative possible, via la route de Coo et la rampe de la Gare. La conduite de gaz ayant été déplacée de manière à éviter d’empiéter les ouvrages d’art appartenant à la SNCB, cette dernière donna finalement son autorisation pour accrocher la future passerelle le long de la culée du pont de l’Amblève et le permis d’urbanisme fut délivré par la Fonctionnaire-déléguée de l’Urbanisme en date du 10 octobre 2020.

Bien que nécessitant la suppression d’une bande de stationnement, compensée par la création de nouvelles poches de parking et la réorganisation des emplacements existants, ce projet offre l’avantage d’interconnecter les réseaux en intégrant le RAVeL au coeur-même du village.

Enfin, une prolongation de la piste cyclable venant de Basse-Bodeux jusqu’à hauteur de l’actuelle zone 30 avant de réinsérer les vélos dans la circulation via un marquage au sol spécifique a été mis en oeuvre. La piste balisée à l’aide de barrières tant esthétiques que sécuritaires, agrémentée du mobilier urbain et des potences à jardinières suspendues, renforce indubitablement l’attractivité et la convivialité de la traversée de Trois-Ponts.

Les travaux d’aménagement du RAVeL sont sur le point d’être achevés. Reste encore le placement de la signalisation définitive qui au moment où vous lirez ces lignes devrait en principe être terminée et enfin, le placement de la passerelle arrimée à la culée du pont de l’Amblève, prévu aux alentours des mois d’avril et mai 2022 qui bouclera enfin ce merveilleux outil faisant la part belle à la mobilité douce à Trois-Ponts.

Cet ouvrage d’art réalisé par le SPW est estimé à 1.196.649,13€ TVAC et financé exclusivement par ce dernier

Isolés du reste de Malmedy par l’autoroute, les villages de Meiz et Burnenville vont être désenclavés grâce à la mobilité douce. C’est un projet du PCDR que la majorité veut réaliser.

Enclavés à l’ouest de l’autoroute E42, les villages de Meiz et Burnenville font un peu bande à part par rapport au reste des entités de la commune de Malmedy, et ce bien malgré eux. L’un des projets de la mandature 2018-2024 est de permettre de briser cet isolement relatif, en particulier pour les modes de déplacement alternatifs à la voiture.

Car du côté de Meiz et Burnenville, aucune liaison RAVeL n’existe actuellement. Pour rejoindre Malmedy, il faut emprunter la N68 ou la N62, deux voies rapides qui ne sont pas des plus sécurisées pour les vélos, par exemple.

Le Programme Communal de Développement Rural (PCDR) avait donc émis l’idée de créer une liaison entre ces deux villages et la ligne 45 qui longe la N68.

Lire aussi Malmedy veut investir dans le vélo avec l’aide de la Région wallonne
« Nous allons aménager un tunnel sous la N68 pour permettre de créer cette liaison », explique Simon Dethier, l’échevin en charge du PCDR. Le RAVeL côté Meiz-Burnenville empruntera ainsi une partie du tracé de la voie Croisé ainsi qu’un chemin agricole.

Ce projet est évalué à environ 600.000 €, dont 450.000 € seront consacrés uniquement à la création du tunnel. « C’est le point majeur du dossier », confirme Simon Dethier.

Dans ce budget, la part communale s’élèvera à environ 111.000 €, le reste provenant de subsides. « Nous avons bon espoir de les recevoir. C’est un projet important qui rencontre pleinement l’intérêt des citoyens. »

Pas avant fin 2023

Ces subsides, justement, le conseil communal a validé leur demande lors de sa dernière séance, à la fin du mois de janvier. « C’est une étape importante qui montre que nous avons beaucoup avancé », sourit l’échevin qui rappelle toutefois « qu’il reste encore beaucoup d’étapes avant que le projet ne soit réalisé ».

La demande officielle sera introduite en mars, le collège espérant recevoir une réponse favorable à l’automne prochain. Le dossier pourra alors entrer dans une nouvelle phase décisive. Simon Dethier ne veut cependant pas avancer de calendrier. « C’est difficile de présenter un timing précis. La réalisation ne se fera pas avant la fin 2023, au mieux », souffle-t-il. « C’est un projet de longue haleine pour lequel tout le monde avance positivement, mais on sait que la lourdeur administrative en Belgique ne permet pas d’aller toujours très vite. »

Il faudra donc encore patienter. Mais ce projet est sur de bons rails, si l’on peut dire.

Dès ce lundi 7 mars, le RAVeL sera temporairement fermé entre Stavelot et Malmedy. En cause : des travaux de démolition d’un pont qui surplombe la voie lente.

Avis aux promeneurs : dès le 7 mars et jusqu’au 1er avril, une portion de RAVeL située entre Malmedy et Stavelot sera entièrement fermée à la circulation pour cause de travaux. Les travaux en question, menés par le SPW, consistent en la démolition d’un pont dénommé le « Pont de la rue sans issue ».

En direction de Stavelot, le chemin sera inaccessible à hauteur de l’accès place Nicolas Pietkin (avenue du Pont de Warche). Dans l’autre sens, en direction de Malmedy, il sera inaccessible du côté de Masta, juste avant le passage permettant de traverser sous le rond-point de la sortie d’autoroute. « Des panneaux seront présents sur le RAVeL afin de vous indiquer l’interdiction de circuler » précisent les services de la ville de Malmedy

Les habitués du RAVeL vont devoir s’y faire : un immense pigeon les dévisage à présent à Stavelot. L’artiste Adèle Renault a peint une fresque géante sur une maison de l’avenue André Grégoire.

D’abord annoncée en juin 2021, puis reportée au printemps 2022, la fresque de l’artiste Adèle Renault est venue colorer les murs du nº 23 de l’avenue André Grégoire à Stavelot. Cette jeune artiste est la fille du pianiste et compositeur Jean-Christophe Renault. Adèle a grandi à Exbomont, tout près de Stavelot, dans les Ardennes belges. Elle est à présent, à seulement 34 ans, une artiste reconnue dans le domaine du street art.

Entre le 7 et le 13 mars, sur invitation du Centre culturel, elle est venue colorer de son talent le pignon de la maison située au nº 23 de l’avenue André Grégoire. Avec un pigeon, l’oiseau présent dans plusieurs de ses œuvres.
La première du parcours

« Incarnant les villes, le voyage, le message, la liberté, le déplacement, les pigeons d’Adèle étaient le symbole idéal pour s’inscrire dans la thématique du parcours “Voie-X d’artistes”. Un parcours d’artistes in situ et en plein air qui s’installera progressivement le long du RAVeL 45 et 44A, traversant les communes de Stavelot et de Trois-Ponts, en allant jusque Hockai », explique le centre culturel de Stavelot-Trois-Ponts dans un communiqué.



Ce pigeon, visible du RAVeL dans le sens Trois-Ponts Stavelot, au niveau de l’ancienne gare de Stavelot, donne le top départ de ce parcours d’artistes.
À Hollywood, Delhi, Berlin, Moscou…

Très vite, avec ses parents, Adèle a voyagé. Du Venezuela à Brighton, elle a étudié les arts graphiques et est sortie, en 2010, diplômée de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles.



Au gré de ses expositions personnelles, les États-Unis sont pour elle une étape décisive de sa carrière artistique. Installée dans le quartier de West Adams à Los Angeles, Adèle présente en octobre 2019, lors d’une exposition à la PDP Gallery, une série de portraits de la communauté qui l’entoure.

Des pigeons aux humains, Adèle Renault concentre son art sur des représentations réalistes de ces « citadins ordinaires » de la ville sur les toiles ou sur les murs du monde entier.

Stavelot s’ajoute donc à la désormais longue liste des villes qui ont eu la chance de pouvoir accueillir le talent d’Adèle, puisque ses célèbres pigeons ornent les murs du monde, de Hollywood à Delhi, de Berlin à Moscou en passant par Amsterdam.

À Rock Werchter, ses plumes de pigeons illuminent les North West Walls, des conteneurs empilés sous l’égide d’Arne Quinze, peintre et sculpteur belge.

On peut aussi retrouver ses œuvres sur de gigantesques façades d’hôtel ou sur une cheminée d’usine de 45 mètres de haut en Corée du Sud.

hesdrib a écrit:https://www.vedia.be/www/video/info/societe/trois-ponts-la-passerelle-posee-au-dessus-de-l-ambleve_108512.html

(pas encore ouverte)

C’est un grand jour pour la commune de Trois-Ponts et surtout pour la mobilité douce et la sécurisation des usagers faibles, puisque c’est ce mardi que la passerelle au-dessus de l’Amblève a été posée. Une passerelle suspendue au-dessus des eaux, qui relie le Ravel de la ligne 45 vers la gare de Trois-Ponts, via un cheminement qui a déjà été sécurisé le long de la route nationale.

"On l’attend depuis 2013", sourit le bourgmestre de Trois-Ponts, Francis Bairin, qui surveille les toutes dernières manoeuvres avant que la passerelle soit entièrement posée. "Elle relie directement la descnte du Ravel de la ligne 45 vers la gare de Trois-Ponts, cheminement qui a déjà été sécurisé à ce niveau-là pour les usagers faibles."

Un beau gros chantier, commandé par le SPW, et coordonné par la société Bodarwé. La passerelle a été fabriquée dans les ateliers d’EMSD-Metal à Malmedy, alors que la grue utilisée vient de chez MB Transports. Bref, du bel ouvrage régional.

"C’est très valorisant comme chantier, parce que notre cheval de bataille, ce sont les voiries. Ici, c’est spécifiquement pour les cyclo-piétons. L’année passée nous avions commencé par l’aménagement et la sécurisation le long de la route de Coo, de l’Avenue Joseph Lejeune et de la rue de la Gare. Et là donc, on finalise avec le placement de la passerelle en métal, matériau choisi pour des raisons de technique et de structure", nous confie Dimitri Solheid, chef de chantier chez Bodarwé SA, peu avant que la grue ne descende lentement la dernière portion de passerelle qui effleure le trottoir. Sous l’oeil averti du personnel aguerri, avant d’effectuer les tours de boulons nécessaires pour fixer tout cela.

Rtlinfo 25/05/2022 a écrit: Une nouvelle passerelle a été créée à Trois-Ponts en province de Liège. L’ouvrage relie le Ravel à la voie sécurisée qui mène à la gare. Particularité de cette passerelle, elle est accrochée à la pilastre centrale du viaduc qui surplombe l'Amblève. L’aboutissement d’un dossier de 12 ans. Les futurs usagers pourront donc bientôt enjamber la rivière dans un cadre bucolique.

Vedia 23 Septembre 2022 a écrit:

Trois-Ponts: le RAVeL, passerelle vers le centre et la gare

La liaison RAVeL de la ligne 45 a été inaugurée officiellement ce matin à Trois-Ponts. Grâce à la nouvelle passerelle, posée depuis quelques semaines déjà, elle permet notamment aux usagers de rejoindre le centre et la gare de l’entité. Un projet qui incarne la volonté de faire des RAVeLs de véritables axes de mobilité.

Véritable trait d’union, la nouvelle passerelle de Trois-Ponts permet désormais aux usagers de rejoindre les deux rives de l’Amblève sans devoir emprunter le viaduc. S’il apporte davantage de sécurité, l’ouvrage incarne aussi la concrétisation d’un projet de longue haleine, dont les prémisses remontent à 2010. Un projet qui a fait beaucoup parler de lui dans la localité. « Le plus grand plaisir que nous avons c’est de voir aujourd’hui son utilisation au quotidien,  aussi bien par les habitants de Trois-Ponts que pour les touristes », affirme le Bourgmestre Francis Bairin. « Cela confirme ce que l’on pensait, cela répond à une demande et cela profite au commerce local ».

Véritables axes de mobilité

Le RAVel, Réseau Autonome de Voies Lentes, c’est plus de 1470 kilomètres de voies aménagées en Wallonie soit sur dans anciennes voies de chemins de fer, soit sur des chemins de halage.

Au départ, chemins essentiellement de promenades, les Ravels sont vus aujourd’hui comme de véritables outils de mobilité. C’est le cas à Trois-Ponts. « Le projet s’inscrit dans la volonté de faire du RAVeL des moyens jonctions aussi bien pour les touristes que pour les habitants. Il doit faciliter la vie à ceux qui l’utilisent quotidiennement pour se rendre au travail ou dans les commerces », explique Claire Parmentier, Conseillère Cellule Infrastructures au Cabinet du Ministre de la Mobilité Philippe Henry.

Prochaine étape : rejoindre Vielsalm

Aujourd’hui, ce sont 870 mètres de liaison qui ont été inaugurés. Le point de chute c’est la gare de Trois-Ponts. A l’avenir, l’objectif sera alors de rejoindre Vielsalm et d’ainsi pouvoir fermer une boucle de 125 kilomètres. En attendant la réalisation du tracé, un plan bis est prévu. « Comme alternative, nous avons décidé de mener à bien projet qui va relier Trois-Ponts à Grand-Halleux en passant par Mont de Fosse et Saint-Jacques en utilisant en partie la piste cyclable qui remonte vers Basse-Bodeux. Ça sera un espace partagé, pas un RAVeL mais cela permettre quand même de rejoindre Vielsalm avec davantage de sécurité », explique Francis Bairin.

A Trois-Ponts, la passerelle semble avoir été adoptée. Et visiblement, certains veulent lui donner un petit air de Pont des Arts. Deux cadenas d’amoureux y ont déjà été accrochés. (M.L.)

acpfr a écrit:

Vedia 23 Septembre 2022 a écrit:

... A l’avenir, l’objectif sera alors de rejoindre Vielsalm et d’ainsi pouvoir fermer une boucle de 125 kilomètres. En attendant la réalisation du tracé, un plan bis est prévu. « Comme alternative, nous avons décidé de mener à bien projet qui va relier Trois-Ponts à Grand-Halleux en passant par Mont de Fosse et Saint-Jacques en utilisant en partie la piste cyclable qui remonte vers Basse-Bodeux. Ça sera un espace partagé, pas un RAVeL mais cela permettre quand même de rejoindre Vielsalm avec davantage de sécurité », explique Francis Bairin.

https://www.vedia.be/www/video/info/trois-ponts-le-ravel-passerelle-vers-le-centre-et-la-gare_109428.html

Papylu a écrit:https://www.vedia.be/www/video/info/societe/trois-ponts-la-passerelle-posee-au-dessus-de-l-ambleve_108512.html

A la fin de la vidéo on parle d'une inauguration en septembre 2022

La Jeune chambre internationale (JCI) Malmedy-Hautes Fagnes lance le projet RAVeL’Art. Une exposition permanente qui sera installée sur le tronçon de la ligne 45 du RAVeL, entre Malmedy et Stavelot. Ils sont à la recherche d’artistes.",

"Vous êtes-vous déjà promenés le long de la ligne 45 entre Malmedy et Stavelot ? Soyez attentifs, à l’été 2024, une partie du parcours sera décorée d’œuvres d’artistes locaux. C’est ce que souhaite la JCI (Jeune chambre internationale) Malmedy-Hautes Fagnes qui a lancé son projet RAVeL’Art ayant pour thème “sur la route des couleurs”. RAVeL’Art est né d’un précédent projet qui s’est déroulé il y a une dizaine d’années. “On avait déjà installé une exposition temporaire le long de balades existantes sur les trois communes de Waimes, Malmedy et Stavelot. Les œuvres avaient été imprimées sur des bâches micro-perforées et attachées dans les arbres”, décrit Adeline Gonzalez, membre de l’association JCI. Cette fois, l’idée était de rendre le projet pérenne en proposant une exposition permanente qui égayerait une partie de la ligne 45 et de proposer un projet commun. “On passe derrière tout le zoning industriel de Malmedy. Ensuite, il y a un long tunnel tout noir qu’on aimerait aussi dans le futur pourquoi pas aménager. Et au début du chemin à Stavelot, on longe la nationale, c’est un tronçon un peu moins exploité.” Le but était de ramener des couleurs dans cet espace avec différentes œuvres, “des infographies, des dessins, des pastels, des peintures…”. Toutes les idées sont les bienvenues, “nous aimerions mettre en avant des artistes amateurs, des personnes qui ont un talent particulier ou simplement des autodidactes”. En pratique, les œuvres seront photographiées et reproduites le long du parcours. “Nous allons planter des poteaux le long du parcours avec les clichés. De cette manière, ils seront protégés des rayons UV, des griffes, etc.” Les artistes peuvent envoyer leurs candidatures jusqu’au 8 avril 2024. La JCI est une association composée d’une dizaine de membres actifs âgés entre 18 à 40 ans et elle a pour objectif de développer des projets sur le territoire de la commune de Stavelot et Malmedy. Ils ont déjà réalisé des projets à portée internationale comme la bulle à verre portée par une équipe française. Infos : le concours jcimalmedy.be, les candidatures sont à renvoyer pour le 8 avril 2024 au plus tard à concours.ravel.art@gmail.com.",