DISPOSITIFS ANTI-MOTOS = OBSTACLES À VÉLOS

Certains gestionnaires de voirie souhaitent, légitimement, empêcher les engins motorisés de s'engager sur leurs voies vertes. Petit souci : il n'existe, à l'heure actuelle, aucun dispositif qui permette de bloquer l'accès aux deux-roues motorisés tout en laissant passer facilement les vélos.

Dispositif anti-moto (Pays de Galles)Qui n'a jamais été irrité par le bruit et les gaz d'échappement d'un scooter sur un chemin réservé aux non motorisés ? Sans parler du danger induit par la vitesse de ces engins. C'est donc une préoccupation toute légitime des gestionnaires de voiries de garder hors de leur domaine les motocyclettes en tout genre.

Hélas, dans le meilleur des cas ces dispositifs freinent considérablement les vélos, les obligeant à mettre pied à terre. Dans le pire des cas, cela rend le dispositif infranchissable avec des vélos plus larges et plus lourds.

L'asbl Chemins du Rail a mené une étude à ce sujet pour le compte de la Wallonie. Ses conclusions en 2006 étaient déjà claires : "La pratique générale des voies vertes montre qu’il n’existe pas de solution efficace contre les motos (ni contre les quads) qui ne dissuade ou n’empêche en même temps la plupart des usagers non motorisés que l’on veut justement favoriser.
(https://pouvoirslocaux.wallonie.be/jahia/webdav/site/dgpl/shared/Cartographie/download/fiche6_dispositifs_antivehicule.pdf)

Plus récemment, le Cerema (centre de recherche français) rapportait cet été : "Le conseil départemental du Tarn-et-Garonne a pris la décision de supprimer tous les dispositifs anti-accès motorisé de son linéaire de voies vertes. Il s'agit essentiellement de la voie verte du contre-canal de la Garonne (65 km). La raison essentielle de ces suppressions était le coût de remplacement suite au vandalisme. Ces suppressions ont été accompagnées d'un renforcement des patrouilles de gendarmerie. À ce jour, le conseil départemental ne constate pas d'intrusion de véhicules motorisés sur ses voies vertes."

On constate par ailleurs un impact négatif sur la fréquentation des itinéraires cyclo-piétons avec ces contrôles d'accès. Certains dans l'Horeca s'en plaignent amèrement. Tout ceci conduit certains pouvoirs publics à, logiquement, démanteler ces obstacles. Une décision que toutes les associations cyclistes voudraient voir généralisée !

(www.gracq.org/actualites-du-velo/dispositifs-anti-motos-obstacles-velos)

Ben oui tous ces dispositifs n'emmerdent que les cyclistes.
Car les propriétaires d'engins motorisés qui le voudront passeront toujours.

Si vous voyager avec des sacoches, une vélo avec une remorque et que dire alors d'un tandem, de qui plus est quand on est avec un non-voyant.

Que l'on renforce les contrôles de police et que l'on retire le permis pendant 15 jours, vous verrez si le feront encore longtemps. Accompagner la nouvelle décision par une campagne de presse et vous verrez s'ils continueront.

Mais que fait la police, même en dehors des voies vertes.
Vous les avez-vous vu beaucoup. En dix ans je pense que les doigts d'une main suffisent.

Récemment à Mons, je rencontre une patrouille de police sur le parking d'un centre commercial, un contrôle de routine. Je leur demande s'ils sont occupés. ils me répondent que non. Je leur demande d'intervenir sur une piste cyclable ou tous les jours il y une camionnette de garée. Ils me disent qu'ils vont aller voir. Aussitôt quitté le parking, ils ont empruntés une autre rue et n'ont pas été voir. De plus j'ai déjà téléphoné plusieurs fois à la police pour le même problème. Aucun résultat.

Idem il y a deux semaines en Vendée, deux grosses cylindrées garée sur la Vélodyséee, comme par hasard quelques centaines de mètres plus loin, je rencontre la police. Je demande d'aller voir. Qu'on t'il fait, ils sont passés à côté sans s’arrêter.

La Wallonie cyclable ne se fera pas à coup d'annonces politiques, mais par un changement de mentalité.

velo-ravel.net a écrit:
Récemment à Mons, je rencontre une patrouille de police sur le parking d'un centre commercial, un contrôle de routine. Je leur demande s'ils sont occupés. ils me répondent que non. Je leur demande d'intervenir sur une piste cyclable ou tous les jours il y une camionnette de garée. Ils me disent qu'ils vont aller voir.  Aussitôt quitté le parking, ils ont empruntés une autre rue et n'ont pas été voir.  De plus j'ai déjà téléphoné plusieurs fois à la police pour le même problème. Aucun résultat.

Idem il y a deux semaines en Vendée, deux grosses cylindrées garée sur la Vélodyséee, comme par hasard quelques centaines de mètres plus loin, je rencontre la police. Je demande d'aller voir. Qu'on t'il fait, ils sont passés à côté sans s’arrêter.

La Wallonie cyclable ne se fera pas à coup d'annonces politiques, mais par un changement de mentalité.

Chez nous à Asse, la police donne le mauvais exemple, laissant sa remorque sur la piste cyclable. Tout un weekend.
Je n'ai jamais reçu une réponse devant cette situation, ni à une autre question: combien de voitures ils ont verbalisés l'année passée qui se garaient sur une piste cyclable.