RAVeL L098A 01 Dour - Angre (RAVeL 98A)

RAVeL LIGNE 98A : ALLONS JUSQU’AU BOUT !
Initiative régionale emblématique et ô combien sympathique, le RAVeL (Réseau Autonome de Voies Lentes) compte à ce jour plus ou moins 1300 km de voies propres.
Le principe du RAVeL est d’une simplicité déconcertante. On reprend des voies désaffectées du chemin de fer que l’on réaménage sur une largeur de 3 ou 4 mètres.
Le RAVeL a vu le jour en 1995 entre la gare de Rochefort et de Villers-sur-Lesse. Accessible aux piétons, voiturettes d’enfants en bas âge, vélos, trottinettes et rollers, le RAVeL est un
formidable outil de déplacement pour personnes « lentes » et une opportunité exceptionnelle pour l’Horeca qui jouxte cette promenade de 1300 km.
Présent partout en Wallonie, il permet de flâner en toute sécurité et devrait aboutir à la frontière française après avoir traversé certaines communes du Parc que sont Frameries,
Colfontaine, Dour, Quiévrain et…Honnelles. Devrait, car à 2000 mètres de la frontière, la voie du chemin de fer traverse une partie du bois d’Angre (Honnelles).
Zone sensible, cette partie du RAVeL a fait l’objet d’une étude d’incidences. Selon Natagora, section locale honnelloise – très largement sollicitée pour cette étude – le RAVeL, en traversant des zones sensibles, risquerait de perturber faune et flore.
Quelques passages de cette étude et, surtout, certains termes utilisés, ne manquent pas d’interpeller et laissent le lecteur averti…dubitatif ! On y lit ainsi non sans étonnement que :
« Il est plus dérangeant pour la faune et la flore en place de voir passer des piétons ou des cyclistes que de voir passer des voitures… »
« Les têtards des crapauds accoucheurs présents sur le site (pour rappel, il y a 50 ans le train passait à cet endroit) risquent de subir une collecte excessive de la part des enfants qui circulent sur le RAVeL. » « Le revêtement du sol du RAVeL va engendrer une pollution
importante. » « Effets dévastateurs des crottes de chien qui vont joncher le sol. » – (les animaux sauvages ne produisent-ils pas d’excréments ?) « Les poussières provoquées par la mise en place du RAVeL pourraient entraîner un dysfonctionnement des espèces végétales. »…

Pour atténuer ce « cataclysme » annoncé, les auteurs de l’étude proposent de détourner le RAVeL de son tracé initial et de choisir un autre circuit dont le dénivelé de plus de
15 mètres aura tout simplement pour effet de rendre la dernière portion du RAVeL… inaccessible et impraticable à une grande majorité de personnes.
Récemment, les ministres LUTGEN (Equipement) et HENRY (Mobilité et Environnement) ont été respectivement interrogés au Parlement Wallon par nos deux députés régionaux Carlo
Di Antonio et Pierre Tachenion (par ailleurs président de notre Commission de Gestion).
Le ministre HENRY s’est voulu rassurant et a confirmé sa volonté de voir ce RAVeL aller jusqu’au bout de sa destination initialement prévue. Il a reconnu que le tracé bis préconisé
par l’étude d’incidences ne répondait pas à l’esprit d’un RAVeL et que des mesures d’accompagnement (passerelles) et de compensation (mares supplémentaires) étaient susceptibles d’être mises en oeuvre pour que le RAVeL traverse le site du bois d’Angre sans désagréments majeurs. Il a promis de mobiliser les administrations wallonnes en vue de leur
réalisation. Il faut aussi savoir que jusqu’à présent, aucun RAVeL en Région Wallonne n’a été détourné de sa destination. Tous sont allés jusqu’au bout de leur tracé, sans exception !
NOTRE RAVel sur la ligne 98a constitue un formidable outil de développement touristique pour les Hauts Pays. C’est un élément d’attractivité majeur et de développement pour notre
région.
Nos voisins français du Bavaisis et de l’Avesnois l’ont bien compris et nous tendent les bras en espérant qu’il puisse rejoindre la frontière française en gare d’Autreppe.
Je formule donc le voeu que nous ne donnions pas le mauvais exemple. Des solutions existent et tout le monde devrait oeuvrer à leur concrétisation.
Bernard PAGET,
Président du Pouvoir organisateur
du Parc Naturel des Hauts-Pays.
EXTRAIT DU JOURNAL DU PARC NATUREL DES HAUTS PAYS N°14.

Liens vers l'article

Dour: déjà des dégradations sur le RAVeL

article la province

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Haut Pays: le Ravel ravagé par des boues


L’épaisseur de la boue est telle qu’on se réjouit du temps sec.
A Audregnies, une société agricole vient d’ailleurs d’être verbalisée pour n’avoir pas nettoyé, après l’avoir traversé de nombreuses fois, un bout de l’ancienne ligne 98a, reconvertie en voie lente.

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Publié le 11/04 à 06h01

Président du Parc Naturel des Hauts-Pays et bourgmestre honnellois, Bernard Paget nous résume le dossier:

“ La police de proximité vient effectivement de dresser un procès-verbal à charge d’une société dont les tracteurs ont laissé une très importante couche de boue sur plusieurs mètres de macadam. Là où un passage était légalement réservé afin d’accéder à un champ surélevé qui vient d’être récemment retourné…”

De fait, l’épaisseur de la boue laissée est telle qu’on se réjouit de l’actuel temps sec. En cas d’averse, on peut se demander si le passage serait encore possible pour les cyclos. Bernard Paget poursuit son explication:

“ Le propriétaire du champ n’est a priori pas responsable de la situation puisque c’est une société non locale qui est intervenue sur son terrain. La situation est assez comparable à ce que nous avons connu, à Onnezies, lors de la dernière campagne de betteraves. Une société flamande avait laissé la rue des Jonquilles dans un état déplorable.

“ Allant même jusqu’à boucher un fossé afin d’avoir plus facilement accès aux champs. Nos ouvriers communaux avaient alors dû intervenir pendant une journée. Mais nous avons envoyé la facture de 400 euros à la société responsable. Et elle a payé… ”

A Audregnies, outre le PV, injonction a également été faite au contrevenant de nettoyer le Ravel dans les meilleurs délais.

Dans le cas contraire, la facture de nettoyage lui sera envoyée. Et cela fera cher le bain de boue…

http://www.laprovince.be/470312/article/regions/mons/actualite/2012-07-29/elouges-le-ravel-ferme-pour-cause-de-travaux

Pas de chance pour les marcheurs, cyclos ou cavaliers qui veulent gagner le Haut-Pays en venant du Borinage. Une partie du RAVeL de la ligne 98A (Dour/Roisin) est interdite d’accès au moins jusqu’à la fin de cette année pour cause de travaux.

Rédaction en ligne

Publié le Dimanche 29 Juillet 2012 à 15h01

Entre l’ancien passage à niveau de la rue de la Grande Veine (Elouges) et l’ancienne gare de Wihéries, on ne passe plus. Même si on dispose d’un solide VTT capable de gravir et dévaler les pentes alpestres.

En cause: l’impressionnant chantier qui débouchera sur l’établissement de collecteurs et chambres de visites, de déversoirs d’orages, d’ouvrages d’art et de raccordements particuliers dans la vallée dite du Grand Sequis. Un chantier prévu de longue date.

C'est vrai, impossible de passer:

Du haut du terril on voit au loin la suite du RAVeL

On semble construire une route... et la fin des travaux n'est pas en vue.
Comme d'habitude, la déviation est à peine balisé. Venant de Dour, on est arrêté 200 m après la bifurcation Roisin-Quiévrain.
Prenez à droite la rue de la Grande Veine et ensuite la troisième à gauche (rue du Commerce)
Entre les deux ponts, un balisage apparaît: suivez à droite vers la rue de la gare de Wihéries, où le RAVeL reprend

http://www.telemb.be/les-reportages-02-08-2013-mons-la-ligne-98a-du-ravel_d_10248.html

http://www.notele.be/list122-les-chemins-du-ravel-media51806-les-chemins-du-ravel-n%C2%B05-elouges-dour-roisin.html

Le vendredi le 21 juilliet j'ai parcouru cette RaVeL.

À Audregnies la piste était envahi par les orties ce qui rend impossible de rouler. Cette section a besoin d'entretien urgent.

https://laprovince.sudinfo.be/907432/article/2022-02-13/attention-aux-pieges-loups-sur-dour-un-chat-blesse-na-pas-survecu

Redoublez de vigilance sur le RAVeL à Élouges, près de la rue de la Fontaine et de la rue de la Gare de Wihéries. Il y a quelques jours, un chat s’est retrouvé coincé dans un piège à loup. Grièvement blessé, l’animal a été euthanasié.

C’est une bien triste histoire qui s’est passée à Élouges, il y a quelques jours, mais la situation aurait pu être pire si un enfant avait marché sur ce piège… Ce jour-là, une riveraine a entendu le cri d’un chat. La pauvre bête avait les deux pattes avant coincées dans… un piège à loup.

Marcel de Raijmaeker, président de l’association « Nos amis les bêtes », nous explique que c’est leur vétérinaire qui a pris en charge l’animal grièvement blessé. Ses deux pattes avant étaient coupées, ce qui lui laissait très peu de chance de survie. « Notre vétérinaire m’a dit qu’il ne pouvait pas le sauver », regrette le président de l’association douroise. « Il l’a euthanasié. »

« C’est du braconnage »
La police des Hauts-Pays a été avisée des faits, et Marcel compte bien interpeller l’Unité du bien-être animal. « Si un enfant avait mis son pied dans le piège, c’était le même tarif », déplore-t-il. Si l’auteur des faits voulait attraper un animal nuisible, cela reste un acte très dangereux, poursuit-il. Marcel a envoyé une photo du piège aux services de police. Mais il a aussi averti la population via les réseaux sociaux. « C’est un piège à loup rouillé », insiste-t-il. « Chez nous, il n’y a pas de loups. »

Marcel va plus loin : « C’est du braconnage. » Il pense que la personne derrière cela, voulait peut-être chasser les renards et les sangliers présents dans la région. Toutefois, l’utilisation d’un tel piège reste illégale. Depuis la découverte du chat blessé, celui retrouvé sur le RAVeL a été enlevé. La prudence reste de mise, d’autres pièges pourraient avoir été installés. Rappelons que celui qui a coincé le chat, a été découvert à une dizaine de mètres des habitations…

En quête de bénévoles
C’est l’association qui a pris en charge les frais vétérinaires du chat blessé, et l’euthanasie. Marcel de Raijmaeker est en fait à la tête d’un refuge transitoire pour animaux. Autrement dit, l’association soigne, héberge les animaux le temps de leur convalescence, et s’occupe même de leur adoption. « Nos amis les bêtes » peut accueillir des chats, des chiens, mais aussi des oiseaux.

Il y a un mois environ, l’association a retrouvé un chat blessé. Il s’était fait renverser. Sa propriétaire avait déménagé. L’équipe l’a soigné, et a aidé le félin à retrouver sa maîtresse grâce aux réseaux sociaux. Leur mission est aussi de stériliser les chats errants. L’association ne couvre pas seulement l’entité douroise, mais aussi les communes de Hensies et de Honnelles. « Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles », conclut Marcel.

https://www.dhnet.be/regions/mons/borinage/les-attaques-de-buse-se-multiplient-a-nouveau-sur-le-ravel-d-audregnies-623c4b857b50a639dc2f7067

Il est conseillé d'éviter les lieux pendant un moment.

C’est une rencontre que les promeneurs préféreraient sans aucun doute éviter. Une buse variable a récemment fait son nid à proximité du RAVeL d’Audregnies, dans la commune de Quiévrain. Visiblement peu satisfaite d’être dérangée sur le territoire qu’elle a établi, cette dernière n’hésite pas à repousser celles et ceux qui s’approcheraient un peu trop près du nid. Conséquence, des attaques plus ou moins violentes et des promeneurs désemparés qui ne savent pas comment réagir.

"Certains individus, plus territoriaux que d’autres, peuvent en effet s’attaquer aux personnes qui s’approchent trop près de leur nid. Les joggeurs et les cyclistes sont les plus visés car ils sont perçus comme une plus grande menace", explique-t-on du côté du Parc Naturel des Hauts-Pays, informé de ces attaques répétées. "Les serres de la buse peuvent causer de sérieuses blessures à la tête. Nous recommandons donc vivement de faire attention lors de promenades sur le tronçon Audregnies-Dour."

Il est même conseillé d’éviter les lieux temporairement, plus encore en courant. En général, pour mettre en garde les intrus, l’oiseau commence par des cris et par effectuer des vols piqués, passant ainsi très près de ce qu’elle considère comme un danger. Dans certains cas plus rares, il peut aller jusqu’au contact, entrainant des blessures au niveau de la tête de "sa victime." Un phénomène qui ne s’explique que par une volonté de défendre le nid et les alentours.

La période de reproduction s’étale du printemps au début de l’été. « La buse variable est l’un des rapaces les plus communs en Belgique. Il s’agit d’individus qui sont protégés par la loi sur la conservation de la nature, tout comme leur nid », précise encore le PNHP. Leurs attaques restent rares, au regard du nombre d’individus présents chez nous, mais mieux vaut limiter au maximum les risques et choisir de courir, rouler ou marcher ailleurs quelque temps.