Ligne Vicinale inachevée Nivelles - Soignies
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Ligne Vicinale inachevée Nivelles - Soignies
Bonjour
Je découvre une nouvelle ligne vicinale au départ de Nivelles, mais qui est restée inachevéeet donc qui n'a sans doute pas reçu de N°
Il en existe encore actuellement quelques vestiges.
--> https://www.railations.net/nivellessoignies.html
Bien à toutes et tous
Je découvre une nouvelle ligne vicinale au départ de Nivelles, mais qui est restée inachevéeet donc qui n'a sans doute pas reçu de N°
Il en existe encore actuellement quelques vestiges.
--> https://www.railations.net/nivellessoignies.html
Bien à toutes et tous
Dernière édition par Ravélo Rando le Mar 28 Sep 2021 - 13:24, édité 1 fois
huijghe w aime ce message
Re: Ligne Vicinale inachevée Nivelles - Soignies
Yop
Voici ce que j'ai trouvé comme info sur le "net" :
La SNCV entreprit la construction d'une ligne entre Nivelles et Soignies un peu avant la première guerre mondial. Le projet entamé ne fut jamais terminé. En 1924, une section de 2km est ouverte à partir de Nivelles mais ce fut peu rentable.
Un viaduc à 12 arches fut construit à Ecaussinnes entre 1914 et 1916 mais il ne vu jamais le moindre tram. Cependant, en 1927, la carrière de Scouffleny eut l idée d utiliser l assiette vicinal (et le viaduc) pour se raccorder au réseau SNCB au niveau de la gare d Ecaussinnes-Carrières. Cette petite ligne industrielle de 3km à écartement normal resta en place jusque dans les années 60.
Et
La ligne Nivelles - Soignies avait la particularité d'avoir sa section entre Nivelles et le fameux viaduc d'Ecaussinnes (Viaduc des Douces Arches) quasi-intégralement en site propre.
Celui-ci a survécu jusqu'à aujourd'hui et recèle de nombreux vestiges.
Au départ de Nivelles :
- La sortie de la ville vers Monstreux, avec un pont sur un ruisseau, toujours utilisé car l'assiette de la voie est devenue carrossable ;
- A l'entrée de Monstreux, la tranchée en courbe permettant au tram de descendre de la Chaussée de Soignies vers le village ;
- Entre Monstreux et Bornival, l'entièreté du site propre, avec un ponceau en brique et un pont en pierre à une arche, dit "Pont du Lapin" ainsi qu'un long remblai ;
- A Bornival, une des deux culées en briques d'un ancien pont-fer passant par dessus un chemin, le site propre en courbe menant à la station vicinale ;
- L'accès à la station vicinale de Bornival, reconvertie en camping résidentiel, accès toujours en pavés et dont la disposition permet d'imaginer une partie du plan de voies ;
- Toujours à Bornival, les deux culées du "Pont Cassé" par dessus l'ancien canal Bruxelles - Charleroi (ce pont ne reçu jamais son tablier suite à l'abandon du projet) ;
- Entre le Pont Cassé et Eccaussinnes, de très nombreux morceaux du site propre, enfuis dans la végétation (à La Warte et au-dessus de La Rocq) ou reconverti en chemin (à Triboureau et à proximité des carrières de Scoufflény) ;
- Le site en accotement entre les carrières de Scoufflény, l'actuel parc à containers d'Ecaussinnes et le Viaduc des Douces Arches ;
- Le site propre d'accès au Viaduc, aménagé en RAVel, qui rejoignait la Rue de la Marlière, où on peut encore voir deux bornes en pierre gravées "CV".
A Triboureau, en venant de Bornival, le site propre a disparu complètement sur plus ou moins 1 kilomètre, suite à la construction du nouveau canal Bruxelles - Charleroi et de la route parallèle. Coté Nivelles, il disparaît dans un champs, coté Eccaussinnes, il est carrossable car transformé en accès au canal.
La section mise en service au départ de Nivelles en 1924, jusqu'à la station de Bornival, ne le fut que pour les services de marchandises. Cette section disposait en effet de deux raccordements à des sablonnières (une entre Bornival et Monstreux, l'autre à Nivelles, sur l'actuel site "Ledecq Matériaux".
Elle fut abandonnée en même temps que le service marchandise sur les autres lignes de Nivelles (Virginal et Braine l'Alleud), le 13 octobre 1958 (le service voyageur disparaîtra sur ces deux lignes le 31 mars 1959).
Sur le "Viaduc" d'Ecaussinnes :
Feu Marius Mary, dans un article publié dans « Le Val Vert » en 1999, écrivait : Parler du tram à Ecaussinnes amène à penser à l’Arlésienne de Georges Bizet. La comparaison qui nous vient instantanément à l’esprit est : Tout le monde en parle, mais personne ne l’a jamais vu. Marius à raison, jamais un tram ne passa sur ce pont. En 1891, des pourparlers entre les communes en vue d’installer une ligne allant de Nivelles à Soignies furent entrepris. A peu de chose près, il s’agit de la ligne d’autobus Nivelles-Soignies d’aujourd’hui. Le 5 décembre 1891, le conseil communal d’Ecaussinnes-Lalaing rejeta le projet à l’unanimité. Le 13 juin 1898, le conseil communal de l’époque revint sur la décision du 5 décembre 1891 et souscrivit au projet.
Faisons un bon dans le temps. Le 4 juin 1904 le capital initial pour la construction de la ligne et de l’achat du matériel d’exploitation est de 1.940.000 francs. 1.455.000 francs sont à charge des provinces du Hainaut et de Brabant. La quote-part des communes est de 485.000 francs dont 50.000 à charge de la commune d’Ecaussinnes-Lalaing.
Enfin, le 4 décembre 1909, l’octroi de la concession est accordé. Un viaduc à 12 arcades est prévu pour traverser la vallée de la Sennette et ainsi éviter ses rudes pentes. La Première Guerre mondiale allait lui asséner un coup inattendu et marquer le début de son déclin. La construction fut arrêtée en 1915. Cependant les travaux de construction du viaduc, commencés en 1914 par l’entrepreneur Ecaussinnois Macq, se poursuivirent avec l’assentiment des Allemands. Le viaduc fût terminé en 1916. Il ne faut se faire d’illusion, la poursuite de cette construction n’était pas faite pour les beaux yeux des Ecaussinnois, les Allemands avaient très bien perçus l’avantage à retirer : plus de pentes ardues à escalader.
Ouvrage d’art de 121 mètres de longueur, il se compose de 10 arches de 7,30 mètres d’ouverture et de deux autres de 10,30 mètres et d’une hauteur de 14,86 mètres. Il est entièrement construit avec des pierres provenant de la carrière de Scoufflény. Cependant, en raison de l’occupation militaire des Ecaussinnes, la voie ne fut pas posée. Après la guerre, la Société Nationale des Chemins de Fer Vicinaux décida de ne pas poursuivre les travaux. Il fallut attendre l’année 1927 et le rachat du viaduc par la carrière de Scoufflény pour enfin voir une locomotive passer sur le pont. Toute chose a une fin, la carrière de Scoufflény a cessé ses activités et la voie ferrée fut entièrement démantelée le 8 janvier 1962.
Ce qu’il faut aussi savoir c’est que l’argent investi par les communes dans cette construction le fut à « fonds perdus ». Les fers d’ancrages portant les initiales « CV » sont celles des Vicinaux. Des gais lurons qui n’avaient pas les yeux en poches parvinrent à faire croire qu’il s’agissait des initiales de « Victor Charon » directeur des carrières de Scoufflény. Comme le dit si bien feu Marius Mary : la ligne est morte avant de naître.
Remarque : ce viaduc est praticable en vélo et offre une très belle vue sur le village et le château.
Voici ce que j'ai trouvé comme info sur le "net" :
La SNCV entreprit la construction d'une ligne entre Nivelles et Soignies un peu avant la première guerre mondial. Le projet entamé ne fut jamais terminé. En 1924, une section de 2km est ouverte à partir de Nivelles mais ce fut peu rentable.
Un viaduc à 12 arches fut construit à Ecaussinnes entre 1914 et 1916 mais il ne vu jamais le moindre tram. Cependant, en 1927, la carrière de Scouffleny eut l idée d utiliser l assiette vicinal (et le viaduc) pour se raccorder au réseau SNCB au niveau de la gare d Ecaussinnes-Carrières. Cette petite ligne industrielle de 3km à écartement normal resta en place jusque dans les années 60.
Et
La ligne Nivelles - Soignies avait la particularité d'avoir sa section entre Nivelles et le fameux viaduc d'Ecaussinnes (Viaduc des Douces Arches) quasi-intégralement en site propre.
Celui-ci a survécu jusqu'à aujourd'hui et recèle de nombreux vestiges.
Au départ de Nivelles :
- La sortie de la ville vers Monstreux, avec un pont sur un ruisseau, toujours utilisé car l'assiette de la voie est devenue carrossable ;
- A l'entrée de Monstreux, la tranchée en courbe permettant au tram de descendre de la Chaussée de Soignies vers le village ;
- Entre Monstreux et Bornival, l'entièreté du site propre, avec un ponceau en brique et un pont en pierre à une arche, dit "Pont du Lapin" ainsi qu'un long remblai ;
- A Bornival, une des deux culées en briques d'un ancien pont-fer passant par dessus un chemin, le site propre en courbe menant à la station vicinale ;
- L'accès à la station vicinale de Bornival, reconvertie en camping résidentiel, accès toujours en pavés et dont la disposition permet d'imaginer une partie du plan de voies ;
- Toujours à Bornival, les deux culées du "Pont Cassé" par dessus l'ancien canal Bruxelles - Charleroi (ce pont ne reçu jamais son tablier suite à l'abandon du projet) ;
- Entre le Pont Cassé et Eccaussinnes, de très nombreux morceaux du site propre, enfuis dans la végétation (à La Warte et au-dessus de La Rocq) ou reconverti en chemin (à Triboureau et à proximité des carrières de Scoufflény) ;
- Le site en accotement entre les carrières de Scoufflény, l'actuel parc à containers d'Ecaussinnes et le Viaduc des Douces Arches ;
- Le site propre d'accès au Viaduc, aménagé en RAVel, qui rejoignait la Rue de la Marlière, où on peut encore voir deux bornes en pierre gravées "CV".
A Triboureau, en venant de Bornival, le site propre a disparu complètement sur plus ou moins 1 kilomètre, suite à la construction du nouveau canal Bruxelles - Charleroi et de la route parallèle. Coté Nivelles, il disparaît dans un champs, coté Eccaussinnes, il est carrossable car transformé en accès au canal.
La section mise en service au départ de Nivelles en 1924, jusqu'à la station de Bornival, ne le fut que pour les services de marchandises. Cette section disposait en effet de deux raccordements à des sablonnières (une entre Bornival et Monstreux, l'autre à Nivelles, sur l'actuel site "Ledecq Matériaux".
Elle fut abandonnée en même temps que le service marchandise sur les autres lignes de Nivelles (Virginal et Braine l'Alleud), le 13 octobre 1958 (le service voyageur disparaîtra sur ces deux lignes le 31 mars 1959).
Sur le "Viaduc" d'Ecaussinnes :
Feu Marius Mary, dans un article publié dans « Le Val Vert » en 1999, écrivait : Parler du tram à Ecaussinnes amène à penser à l’Arlésienne de Georges Bizet. La comparaison qui nous vient instantanément à l’esprit est : Tout le monde en parle, mais personne ne l’a jamais vu. Marius à raison, jamais un tram ne passa sur ce pont. En 1891, des pourparlers entre les communes en vue d’installer une ligne allant de Nivelles à Soignies furent entrepris. A peu de chose près, il s’agit de la ligne d’autobus Nivelles-Soignies d’aujourd’hui. Le 5 décembre 1891, le conseil communal d’Ecaussinnes-Lalaing rejeta le projet à l’unanimité. Le 13 juin 1898, le conseil communal de l’époque revint sur la décision du 5 décembre 1891 et souscrivit au projet.
Faisons un bon dans le temps. Le 4 juin 1904 le capital initial pour la construction de la ligne et de l’achat du matériel d’exploitation est de 1.940.000 francs. 1.455.000 francs sont à charge des provinces du Hainaut et de Brabant. La quote-part des communes est de 485.000 francs dont 50.000 à charge de la commune d’Ecaussinnes-Lalaing.
Enfin, le 4 décembre 1909, l’octroi de la concession est accordé. Un viaduc à 12 arcades est prévu pour traverser la vallée de la Sennette et ainsi éviter ses rudes pentes. La Première Guerre mondiale allait lui asséner un coup inattendu et marquer le début de son déclin. La construction fut arrêtée en 1915. Cependant les travaux de construction du viaduc, commencés en 1914 par l’entrepreneur Ecaussinnois Macq, se poursuivirent avec l’assentiment des Allemands. Le viaduc fût terminé en 1916. Il ne faut se faire d’illusion, la poursuite de cette construction n’était pas faite pour les beaux yeux des Ecaussinnois, les Allemands avaient très bien perçus l’avantage à retirer : plus de pentes ardues à escalader.
Ouvrage d’art de 121 mètres de longueur, il se compose de 10 arches de 7,30 mètres d’ouverture et de deux autres de 10,30 mètres et d’une hauteur de 14,86 mètres. Il est entièrement construit avec des pierres provenant de la carrière de Scoufflény. Cependant, en raison de l’occupation militaire des Ecaussinnes, la voie ne fut pas posée. Après la guerre, la Société Nationale des Chemins de Fer Vicinaux décida de ne pas poursuivre les travaux. Il fallut attendre l’année 1927 et le rachat du viaduc par la carrière de Scoufflény pour enfin voir une locomotive passer sur le pont. Toute chose a une fin, la carrière de Scoufflény a cessé ses activités et la voie ferrée fut entièrement démantelée le 8 janvier 1962.
Ce qu’il faut aussi savoir c’est que l’argent investi par les communes dans cette construction le fut à « fonds perdus ». Les fers d’ancrages portant les initiales « CV » sont celles des Vicinaux. Des gais lurons qui n’avaient pas les yeux en poches parvinrent à faire croire qu’il s’agissait des initiales de « Victor Charon » directeur des carrières de Scoufflény. Comme le dit si bien feu Marius Mary : la ligne est morte avant de naître.
Remarque : ce viaduc est praticable en vélo et offre une très belle vue sur le village et le château.
Re: Ligne Vicinale inachevée Nivelles - Soignies
Intéressant, mais je crains que les auteurs attribuent au tram la paternité de pas mal de réalisations qui seraient assez largement antérieures au projet.
Comme expliqué dans l’article complet en néerlandais, deux options ont été étudiées, entre le confluent de la Thines (entre écluses 23 et 24) et Feluy, les deux rives présentant un défi technique. Des terrassements qu’on devine encore par endroits indiquent que l’option rive droite aurait pu être privilégiée.
Comme il y avait des voiries fréquentées traversant le canal de 1832, l’élargissement du canal pour accueillir des bateaux de 150 puis 300 T a nécessité la construction de nouveaux ponts. Donc les culées du pont sauté près de la place du Petit Moulin à Arquennes et surtout du pont cassé de la Gratière datent très probablement des années 1890.
Et les deux ponts étaient susceptibles d’accueillir le vicinal. Les deux ont été détruits pour retarder la progression des troupes allemandes en mai 1940, seul le pont sauté à Feluy a été reconstruit à côté de son emplacement, est resté de nombreuses années en attente, puis a été démonté.
Une étude sur les cartes IGN et le plan cadastral révèle une des sections de ce projet à travers Feluy, il y a en effet une forte différence de niveau entre la vallée du ruisseau du Graty et le plateau où se trouve la Grand-Place (et son église, et son château féodal). Un tram doit donc aborder l’obstacle en oblique, et le plan cadastral révèle un tracé hautement probable, dont une partie a été rachetée par des particuliers et doit être considérée comme irrécupérable, et l’autre, la plus longue, est très large mais héberge un sentier qui n’est pas essentiel, sauf pour les besoins pressants des petits chiens.
Comme expliqué dans l’article complet en néerlandais, deux options ont été étudiées, entre le confluent de la Thines (entre écluses 23 et 24) et Feluy, les deux rives présentant un défi technique. Des terrassements qu’on devine encore par endroits indiquent que l’option rive droite aurait pu être privilégiée.
Comme il y avait des voiries fréquentées traversant le canal de 1832, l’élargissement du canal pour accueillir des bateaux de 150 puis 300 T a nécessité la construction de nouveaux ponts. Donc les culées du pont sauté près de la place du Petit Moulin à Arquennes et surtout du pont cassé de la Gratière datent très probablement des années 1890.
Et les deux ponts étaient susceptibles d’accueillir le vicinal. Les deux ont été détruits pour retarder la progression des troupes allemandes en mai 1940, seul le pont sauté à Feluy a été reconstruit à côté de son emplacement, est resté de nombreuses années en attente, puis a été démonté.
Une étude sur les cartes IGN et le plan cadastral révèle une des sections de ce projet à travers Feluy, il y a en effet une forte différence de niveau entre la vallée du ruisseau du Graty et le plateau où se trouve la Grand-Place (et son église, et son château féodal). Un tram doit donc aborder l’obstacle en oblique, et le plan cadastral révèle un tracé hautement probable, dont une partie a été rachetée par des particuliers et doit être considérée comme irrécupérable, et l’autre, la plus longue, est très large mais héberge un sentier qui n’est pas essentiel, sauf pour les besoins pressants des petits chiens.
Phil De Troy- Messages : 87
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