Liaison douce Embourg - Beaufays

La Commune de Chaudfontaine vous invite à découvrir une nouvelle liaison de mobilité active. D’une longueur de plus de 2 km, elle est accessible aux cyclistes, piétons et PMR et représente une véritable alternative à la voiture pour les déplacements quotidiens vers le travail, l’école ou encore pour aller faire ses courses, tout en permettant aussi de valoriser les attraits paysagers remarquables de la Vallée de la Vesdre et de ses contreforts. Reliant plusieurs quartiers et pôles d’attractivité, notamment l’école de Beaufays, ce tronçon est intégré dans un cheminement cyclo-piéton global de de 3,5 km (reliant Beaufays à Embourg) s’inscrivant dans le Réseau communal de mobilité douce rassemblant tous les villages de Chaudfontaine, le Plan communal de mobilité (PCM) et le Schéma directeur cyclable de la Province de Liège via les points-nœuds.

Bien plus qu’une liaison locale, ce maillage de mobilité active sécurisé (site propre, éclairage photovoltaïque) permet aussi de renforcer le caractère supra-communal de la mobilité active en reliant le plateau de Beaufays (qui dessert les communes de Trooz, Sprimont et Esneux) au village d’Embourg qui jouxte Chênée et les réseaux RAVeL de la ligne 38 et de l’Ourthe.

Chaudfontaine poursuit son travail en faveur de la mobilité douce. Un nouveau tronçon de deux kilomètres est en phase de finalisation. Il permettra, aux piétons, aux cyclistes et à tous les usagers faibles, de relier Embourg à Beaufays en toute sécurité.

« Bien plus qu’un chemin de promenade, c’est un vrai itinéraire de mobilité que l’on peut emprunter pour se rendre à l’école, au travail ou dans les commerces. » Pour Dominique Verlaine, l’échevin calidifontain de la Mobilité, le tronçon de deux kilomètres réalisé au milieu des champs, en parallèle de la Voie de l’Air Pur, est un élément incontournable de la mobilité de demain.

Semblable en biens des points à un RAVeL, ce tronçon s’inscrit dans un cheminement de 3,5 kilomètres qui permet dorénavant de relier Embourg à Beaufays à l’abri des voitures. Avec, ce qui ne gâche rien, une vue sur la campagne calidifontaine…

« Cette liaison a un double but », complète Daniel Bacquelaine, le bourgmestre de Chaudfontaine, « l’utilitaire et les loisirs. Ici, on relie, de manière sécurisée pour les piétons et les cyclistes, différents pôles d’activités tout en ayant une vue magnifique sur la vallée de la Vesdre. »

Bétonné et équipé d’éclairage intelligent alimenté au photovoltaïque, ce nouveau tronçon – qui devrait être complètement finalisé pour les premiers jours de novembre – participe toutefois davantage encore à la politique de mobilité active développée par la commune depuis plusieurs années déjà. « Chaudfontaine est à l’avant-garde de la mobilité sécurisée depuis des années », estime M. Bacquelaine. « Cette liaison, je l’ai d’ailleurs initiée voici dix ans. »




Une décennie entre l’idée et sa réalisation, c’est long. Mais ça s’explique : « Ce type d’infrastructure prend du temps, simplement parce qu’on a voulu le faire en site propre plutôt que le long des voiries. Pour que ce cheminement soit emprunté par tous, il faut qu’il puisse l’être en toute sécurité. Mais, comme il traverse des terrains privés, il fallait négocier avec les différents propriétaires. »

Aujourd’hui, cette liaison est quasiment opérationnelle. Elle vient rejoindre d’autres tronçons, déjà aménagés ou à venir : « Ça fait partie d’un maillage qu’on développe au niveau de toute la commune », souligne Dominique Verlaine. « Nous avons déjà inauguré la passerelle qui relie Vaux à Liège, on va développer une liaison vers Sprimont, une autre entre Embourg et Chênée, et on essaie aussi de se connecter au RAVeL de l’Ourthe. »

À la fin de cette législature, quelque trois millions d’euros, en partie subsidiés, auront ainsi été investis à Chaudfontaine pour y développer des itinéraires de mobilité active. L’objectif étant, à plus ou moins court terme, d’avoir un maillage complet sur l’ensemble du territoire calidifontain.

« Maintenant, ça va aller plus vite », termine Daniel Bacquelaine. « Je pense que d’ici 2024, on aura déjà bien avancé. »