Le marais de la cussignière

La balade du marais de Cussignière, entre Gorcy, en pays de Longwy, et Signeulx en Belgique, peut se faire aussi bien à pied qu’à vélo. Longue de cinq kilomètres sans compter la boucle qui enjambe l’étendue humide, elle permet de découvrir la richesse de la faune et de la flore du lieu.
Par Vosges Matin - 01 août 2021 à 12:30 | mis à jour le 01 août 2021 à 16:42 - Temps de lecture : 2 min



Un voyage dans le temps depuis l’ère industrielle jusqu’à notre époque, plus soucieuse de l’environnement, c’est ce que propose la balade du marais de la Cussignière. Il est possible de la faire à pied ou à vélo, en empruntant l’ancienne voie ferrée des usines métallurgiques qui reliait Gorcy, en pays de Longwy, à Signeulx en Belgique. Ensuite, un caillebotis permet d’enjamber l’étendue humide. Cet espace naturel sensible a bénéficié de nombreux aménagements ces dernières années.

Après la création d’un nouveau pont en bois et d’un chemin bétonné côté belge en 2019, un enrobé a été posé à l’automne 2020 sur l’ancienne voie de chemin de fer côté français.

Le circuit balisé démarre au lavoir de Gorcy, situé au-dessus de l’église, rue Haute. Le sentier traverse d’abord le village, puis, au niveau du pont de Cussigny, il fait place au sous-bois.

En poursuivant son cheminement qui se joue des frontières, la promeneur arrive au marais alimenté par le Coulmy. Il est possible, en continuant au-delà de la passerelle, de rejoindre Gorcy via Baranzy au niveau du passage à niveau. Les plus courageux pourront revenir sur leurs pas et pousser la balade jusqu’à Signeulx.
Arboretum et exp’Eau photo itinérante

Des bancs, des tables de pique-nique, un abri, permettent de se reposer et de profiter du calme du lieu. Des stationnements ont aussi été prévus pour les vélos. Des panneaux d’information présentent l’évolution du marais, la faune et la flore. Un arboretum réalisé par l’association gorcéenne Mieux vivre permet de découvrir les différentes essences que l’on peut observer sur le site.

Les iris, qui ont coloré de jaune l’étendue d’eau où les oies bernaches aiment faire halte au printemps, sont à présent fanés.

Aux heures les plus calmes, le promeneur peut entendre le cri bien particulier du râle d’eau, semblable à celui d’un porc à l’agonie, et même très rarement l’apercevoir entre les roseaux. Le héron cendré et le rat musqué peuvent aussi être au rendez-vous.

Des photos grand format de Philippe Moës installées côté belge ajoutent encore au charme de l’endroit, qui procure une véritable sensation de dépaysement. À quelques pas ou tours de roues de chez soi.