ligne Templeuve - Don-Sainghin

Templeuvois et Cappellois étaient réunis, samedi dernier, sur la toute nouvelle liaison douce ...

pour l'inauguration des travaux de rénovation de la rue du Joncquois.

De part et d'autre du ruban tricolore, Bernard Chocraux, maire de Cappelle-en-Pévèle, et Luc Monnet, maire de Templeuve et conseiller général, ont coupé cette frontière symbolique pour réunir élus et habitants des deux communes. « Cette rue est un peu le cordon ombilical entre nos deux communes.

Elle était très dégradée et je remercie Luc Monnet d'avoir donné son accord pour sa remise en état. Je remercie également les riverains qui ont cédé leurs terrains pour la création de la liaison douce. Nous sommes très satisfaits de la qualité et de la rapidité des travaux réalisés par les entreprises », a souligné Bernard Chocraux.
Une route très fréquentée

Luc Monnet a félicité le groupement de commandes qui s'est créé pour l'étude et la réalisation des travaux : « Nos deux communes ont fait un travail commun remarquable et je ne peux que remercier Brigitte Lamendin, adjointe à la voirie à Templeuve, et Bernard Ruchot, adjoint aux travaux à Cappelle. "Ce qui barre la route fait faire du chemin", citation de Jean de La Bruyère », a-t-il conclu.

Le montant global de la réalisation est de 564 000 E avec une participation de 287 000 E pour Templeuve et de 277 000 E pour Cappelle, dont une subvention de 18 500 E du conseil général et 45 000 Ede l'État. Cette route est très fréquentée par les habitants des deux communes, tant pour rejoindre la gare et les commerces de Templeuve que pour accéder au collège Simone Veil et aux activités associatives de Cappelle. Luc Monnet en a profité pour rappeler deux chantiers en cours qui vont faciliter les liaisons urbaines : la réhabilitation par le conseil général de la liaison douce sur l'ancienne voie ferrée entre Cappelle-en-Pévèle et Templeuve, et le nouveau pôle d'échanges à la gare de Templeuve. • V. D. (CLP)

Une voie verte à Gondecourt, la mairie y travaille depuis 2009. Le chemin vers l’inauguration reste long, mais avec la phase d’études préliminaires qui débute, le maire ne parle plus de gageure. Avec le conseil général, le financeur, il compte bien relever le défi de ce corridor écologique qui favorisera alors les déplacements doux de tout le monde, collégiens et lycéens en tête.
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Le projet de voie verte à Gondecourt


Une plateforme entre 2,5 et 3 mètres de large, en sable stabilisé, damée pour consolider l’assise, ou un revêtement « roulable », pour les personnes à mobilité réduite ou et les parents avec leur poussette, des plantations régionales, une trame paysagère avec des haies. La voie verte de Gondecourt, 2,8 km vers Seclin, à partir de la rue Gustave-Mélantois (la maison de l’ancien garde barrière) en passant par la zone artisanale, Vistéon, les Aviateurs, devrait ressembler à ça. « Depuis 2009, on bataille un peu pour la mettre en route », lâche Jean-Pierre Fernandez, le maire.

L’idée précise de l’aménagement, on ne l’aura pas avant la fin de l’année. Le tracé de la voie verte est calqué sur celui de l’ancienne voie ferrée Don-Templeuve, comme à Seclin : les études foncières avec la SNCF et les propriétaires des terrains viennent d’être lancées, tout comme l’étude de faisabilité. Viendront ensuite la phase de négociation foncière, les appels d’offres, etc. Mais, il y a cette « petite » contrainte, financière.

6,2 km de voie verte entre Seclin et Annœullin

À 100 000 euros le kilomètre, environ, le conseil général devrait sortir près de 300 000 euros. Jean Schepman, premier vice-président LMCU chargé de l’environnement concède : « Les finances du Département ne sont pas fleurissantes, je ne vous apprends rien. On a eu 30 000 allocataires du RSA supplémentaires… Des jours meilleurs viendront. » Lui, comme les élus de Gondecourt mettent d’abord en avant « une volonté politique », permettant à d’autres mairies concernées, comme Annœullin, Chemy, Allennes-les-Marais, de participer à cette dynamique. Car l’idée est de relier Annœullin à Seclin, par une voie verte de 6,2 kilomètres.

Trois intercommunalités seront concernées, LMCU, la communauté de communes de la Haute-Deûle et la communauté de communes du Carembault, pour valoriser d’autant plus le territoire et contribuer, surtout, à la circulation douce des usagers dans leurs déplacements quotidiens. Christian Mouy, conseiller municipal gondecourtois y croit : « Tous les Hollandais roulent en vélo, pourquoi on n’y arrive pas, nous ? ».
Un objectif : le développement durable

À Gondecourt, le maire Jean-Pierre Fernandez voit deux intérêts, dans cette voie verte. Le développement durable en préservant la biodiversité et favorisant le continuum écologique car ce corridor est accessible par au moins sept des trente-quatre voyettes de la ville et vient s’ancrer au chemin de randonnée des Onze cloches.

Autre aspect de l’aménagement : la mise en avant des transports doux, parce que la voie verte s'emprunte à vélo ou à pied. Des chicanes seront installées pour empêcher les véhicules deux roues d’y accéder. Le maire de Gondecourt voit bien ses habitants se rendre jusqu’à la future gare pôle d’échanges de Seclin à vélo, pour limiter le nombre de véhicules. Pour les promeneurs, un jardin botanique devrait également fleurir, sur le tracé, et des aires de pique-nique être installées.

Les collégiens d’Hergé et lycéens de Marguerite-de-Flandres pourront venir à vélo ou à pied à leur établissement, en empruntant cette nouvelle route sécurisée, contrairement à la route qui mène à Carnin, très fréquentée, notamment par les parents qui accompagnent leur enfant à l’école.

« Il faut pouvoir utiliser cet aménagement comme un moyen de transport pour les collégiens, insiste Jean Schepman, à LMCU. Cela leur redonnera le goût du sport. »

À Seclin, certains collégiens cyclistes de Jean-Demailly, s’y sont mis avec la voie verte inaugurée en octobre. En trouvant déjà un raccourci : ils passent par l’hôpital…

velo-ravel.net a écrit:
Je pensais que cette ligne allait de Seclin à Don-Sainghin.  
Mais en fait elle va jusque Templeuve (en croisant le voie verte du pévèle)

Il y a plusieurs façons de randonner ! Certains le font le nez en l’air, d’autres ont choisi le planter de bâtons, (la marche nordique), cardio à la clé. Et puis, Il y a ceux qui préfèrent aller à la découverte des lieux et de l’histoire locale.

L’ancienne voie ferrée Templeuve-Don-Sainghin offre la possibilité de conjuguer ces trois approches… Elle n’est pas estampillée Voie Verte, c’est-à-dire correctement balisée. Elle se découvre tout simplement au fil d’un voyage à pied (ou à vélo) de village en village. Il y a tout au long du périple des arrêts pour cause de chemins perdus, de gares transformées en habitations. Mais ici ou là des panneaux sont encore bien visibles, ils témoignent d’une histoire riche, celle de notre passé industriel, au temps où le chemin de fer représentait souvent l’unique moyen de se déplacer rapidement. Aujourd’hui les marcheurs la redécouvrent et continuent d’entretenir la mémoire.

En 1891 débutent les travaux à partir de la gare de Templeuve, le tracé prévoit des stations à Cappelle-en-Pévèle, Pont-à-Marcq, Pont-Thibault, Avelin et Seclin. Lors de son inauguration en 1894 elle a pour terminus la gare de Don-Sainghin. Le trafic ne cessa de croître : 25 000 voyageurs par an au début, et 80 000 vers 1900. La gare de Templeuve fut reconstruite en 1921 suite aux dégâts de la Première Guerre mondiale. En 1952, la SNCF supprime le trafic voyageurs sur le tronçon de Seclin à Pont-à-Marcq et l’année suivante (1953) entre Templeuve et Pont-à-Marcq. Quant au trafic voyageur entre Don et Seclin, il est arrêté en septembre 1969. En 1976 a lieu la fermeture du dernier tronçon ouvert au trafic marchandises

Quand la ligne Templeuve Pont-à-Marcq fut fermée, en 1953, la municipalité de Templeuve protesta. Elle craignait en effet pour l’industrie locale et les déplacements des habitants. Mais ses appels demeurèrent vains. Les solutions de remplacement proposées par la SNCF ne seront jamais mises en place. Les gares de Canchomprez et de Cappelle ont été vendues à des particuliers. Il ne reste que la halte de la Croisette. Celle d’Avelin est propriété de la mairie.

http://www.velo-ravel.net/2011/2011-04-17_F_voie_verte_Annoeullin-Seclin.htm