RAVeL 1 Est (Part 6) Ivoz-Ramet - Liege (Val Benoit - Ourthe)

velo-ravel.net a écrit:Je suis parti de Liège (pont du chemin de fer) en direction de Namur.
j'ai du parcourir 9 km avant de trouver un panneau "La Meuse à Vélo" qui se trouve après la centrale électrique de Luminus et aucun panneau EV3. Aucun balisage non plus sur les itinéraires longue distance.

24/05/2019

Se rendre à vélo à Liège à partir de Seraing relève d’un véritable parcours du combattant tant les quais sont dangereux. C’est pourquoi, une motion a été présentée ce lundi par le groupe Ecolo pour favoriser la mobilité douce sur le territoire communal. Dans la foulée, l’échevine Déborah Géradon a annoncé des aménagements importants en la matière sur chacune des rives.

Pour proposer cette motion, Paul Ancion, pour le groupe Ecolo, est parti du constat qu’il manquait des aménagements sécurisés sur les quais pour les cyclistes désirant se rendre à Liège en vélo.

Quelle que soit la berge où l’on se trouve, les voitures circulent en effet à vive allure. Il y a des portions à 70 et d’autres à 90 km/h.

« Seraing est un obstacle en matière de mobilité douce », a estimé le conseiller communal qui regrette qu’il n’existe pas de RAVeL allant jusque Liège, « la commune est un chaînon manquant entre Liège et Namur ». A Liège, le Ravel s’arrête en effet à Renory et quand on part vers Namur, il faut attendre d’arriver à la centrale TGV pour bénéficier d’infrastructures plus ou moins sécurisées.

Rebondissant sur les propos de Paul Ancion, l’échevine en charge de la mobilité, Déborah Géradon, a alors énuméré les projets en cours en matière de mobilité douce et ceux à venir. Et parmi ces derniers, figurent la création d’un itinéraire cyclo-piéton qui va d’Engis à Liège en passant par Flémalle et Jemeppe (rive gauche) ainsi que des aménagements cyclables qui relieront Seraing à la rue de Renory à Liège en passant le long des quais (rive droite).

Le premier dossier va être financé par Liège-Europe-Métropole, une association supra-communale qui regroupe 84 villes et communes.

« De prime abord, le subside sera donné en juin pour la concrétisation de ce projet », a confessé l’échevine, «On parle de millions d’euros». Pour le second dossier, un montant de 1.100.000 euros a été accordé dans le cadre du plan Infrastructures 2019-2024 de la Région Wallonne. L’échevine a alors annoncé qu’elle était favorable à l’idée de réaménager les quais de Seraing comme cela s’était fait à Liège: « Vu le succès que ces aménagements ont à Liège et dans les villes voisines, on doit faire en sorte que les Sérésiens se réapproprient les quais, surtout compte tenu des aménagements réalisés à Trasenster et à l’OM. C’est important de faire en sorte que les quais soient à nouveau accessibles et qu’on n’ait pas une grand route le long de ces nouveaux aménagements.»

Le texte, qui propose entre autres de demander au futur gouvernement wallon l’ajout, dans le plan Ravel 2019-2024, de la réalisation d’une piste cyclable en site propre le long des quais de la Meuse à Seraing a été voté à l’unanimité par les quatre partis. Les quais étant des voiries régionales, il appartiendra donc au futur gouvernement wallon d'intégrer ces travaux dans le plan Ravel.

Laurent Cavenati

Pistes cyclables à gogo dans les bois de Boncelles
Les aménagements en terme de mobilité douce ne se limitent pas à ces deux projets. Pour rappel, une liaison cyclo-pédestre de 1,7 km doit voir le jour entre l’Athénée de l’Air Pur de Seraing et Neupré.

Par ailleurs, 600 mètres de pistes cyclables sont aussi prévus pour relier l’avenue du Ban jusqu’à la liaison cycliste située dans les bois qui mènent à l’entrée de Boncelles. Seraing a reçu un subside de 350.000 euros pour réaliser ce tronçon. Il s’agit là de projets en cours de réalisation et actuellement sur les rails.

Dans les projets futurs, 700.000 euros ont été accordés à la commune pour la N683, route qui relie le quartier du Pairay à Boncelles (400.000 euros pour les aménagements et 300.000 pour le revêtement). Si les subsides sont insuffisants pour réaliser ce tronçon, la commune devra financer le reste.

Enfin, 250.000 euros ont été débloqués dans le cadre du plan infrastructures pour aménager le pont de Seraing.

L.C.

Au niveau du projet « Meuse à vélo », qui vise à relier Liège à Seraing, un aménagement du RAVeL dans la traversée du Port de Renory à Liège sur un kilomètre est prévu en 2022. Un demi-million d’euros y sera consacré.

Le Soir 4/06/2024 a écrit:

« Cette passerelle vient compléter l’offre de mobilité dans un quartier densément peuplé qui comprend de nombreux étudiants », a ainsi commenté le bourgmestre, Willy Demeyer.

L’intercommunale de gaz et d’électricité Resa a inauguré ce mardi 4 mai, en présence des autorités locales et du ministre wallon de la Mobilité et de l’Energie, Philippe Henry, sa passerelle technique cyclo-piétonne qui enjambe le canal de l’Ourthe à Liège. L’investissement pour cet ouvrage, dont la gestion a été remise au Service Public de Wallonie (SPW), a coûté plus de 650.000 euros.

Sa réalisation permet ainsi à Resa de relier par câbles sa sous-station d’Angleur, récemment modernisée et équipée pour un montant de 5 millions d’euros, et d’assurer la fourniture en électricité de la moitié des clients du centre de la ville. « Après la modernisation complète de la sous-station, se posait la question des câbles qui devaient traverser l’Ourthe. Plusieurs solutions s’offraient à nous, comme l’enfouissement de ceux-ci, on a finalement choisi de les accrocher à une nouvelle passerelle cyclo-piétonne qui favorise les modes doux, alliant ainsi une solution technique à une solution de mobilité », a expliqué Gil Simon, directeur général de Resa.

La Ville de Liège s’est réjouie de cette décision. « Cette passerelle vient compléter l’offre de mobilité dans un quartier densément peuplé qui comprend de nombreux étudiants », a ainsi commenté le bourgmestre, Willy Demeyer.

« Ces installations participent à la modernisation de nos infrastructures. Avec la réorganisation de la mobilité de la ville de manière générale, cette passerelle vient se rajouter au réseau que l’on met en œuvre progressivement », a pour sa part ajouté le ministre Philippe Henry

L’intercommunale Resa investit chaque année environ 80 millions d’euros pour moderniser ses réseaux. Des investissements qui concernent notamment l’enfouissement des lignes, des chantiers d’extension ou divers travaux de rénovation d’infrastructures comme c’est le cas ici. « Les sous-stations sont essentielles pour transformer l’électricité haute tension en basse et moyenne tension », conclut la société.

RTC 4 Juin 2024 a écrit:
Une nouvelle passerelle cyclo-piétonne vient d'être inaugurée sur le canal de l'Ourthe. Cette construction fait suite aux travaux de modernisation de la sous-station électrique d'Angleur. Une réalisation alliant technique et mobilité active.

Construite dans les années 60 sur le site du poste de haute tension d'Elia, la sous-station d'Angleur a récemment fait l'objet d'une modernisation. Très vite s'est posée la question du passage des câbles qui traversent le canal de l’Ourthe pour alimenter la rive droite de la Meuse. Finalement, c'est la solution d'une passerelle technique qui a été retenue par RESA, les câbles étant cachés dans un caisson sous la structure." Ici, nous avons choisi d'accrocher finalement les câbles à une nouvelle passerelle. Mais une nouvelle passerelle qui allie aussi une solution de mobilité puisqu'il s'agit d'une passerelle cyclo-piétonne qui va dès lors permettre aussi de favoriser les modes doux de déplacement" explique Gil Simon, le directeur général de RESA.

Cette passerelle d'une trentaine de mètres, un investissement de plus de 650.000 € pour le gestionnaire du réseau liégeois qui, au delà du besoin énergétique, permet de compléter l'offre de mobilité dans ce quartier d'Angleur densément peuplé et fréquenté par de nombreux étudiants. "Du côté rive droite du canal, du côté ISIL, il y a une rampe qui sera accessible à tous, de l'autre côté, c'est un escalier qui donne un accès direct. Il y a aussi un cheminement qui existe au niveau voiries et trottoirs pour les cyclistes. Un petit détour de 50 mètres à faire en plus, ce qui est tout à fait normal et permet de ne pas mettre pied à terre" explique Vincent Servais, architecte au Bureau Servais & Partners.

Resa, n'étant pas habilité à gérer ce type d'équipement, il en a remis la gestion au Service public de Wallonie qui l’intégrera dans son réseau de mobilité active.