RAVeL L141 Seneffe - Court-Saint-Etienne

GENAPPE - Les Incroyables comestibles ont semé treize bacs à Genappe.Le citoyen peut récolter, sans arracher,ce qui y pousse.

Fin 2012, Charlotte Buisseret-Hamoir, Christiane Smeets, Didier Hamoir, Serge et Françoise Philippe, Bernard et Alexandre De Beys, Julie Minet et Caroline de Sauvage se sont pris au jeu des «Incredible edible», en français les «Incroyables comestibles», mouvement citoyen apolitique né à Todmorden, petite ville du nord de l’Angleterre.

Mais que se cache-t-il derrière ce mouvement qui devient mondial? «Le but est de renouer le contact entre les habitants de l’entité, explique Charlotte Buisseret-Hamoir, de montrer qu’il est possible de vivre sainement tout en rendant accessibles des produits de qualité. Nous plantons dans des bacs, dispersés sur le territoire de la commune, diverses plantes que les citoyens peuvent récolter gratuitement. Ceux qui le souhaitent peuvent également venir en replanter d’autres. Nous sommes des citoyens jardiniers solidaires. Le groupe est ouvert à toutes les personnes qui veulent donner un coup de main pour planter, repiquer, semer ou monter des bacs.»

Aujourd’hui, à Todmorden, beaucoup de citoyens cultivent un carré de terre. L’espace public s’est changé en jardin potager. En moins de quatre ans, la ville de 14 000 habitants est parvenue à atteindre 83 % d’autosuffisance alimentaire.

Treize bacs

À Genappe, on est encore loin de ces résultats mais le projet des «Incroyables comestibles» suit son petit bonhomme de chemin.

«À l’heure actuelle, nous avons treize bacs, poursuit Charlotte Buisseret-Hamoir. Il y a trois bacs communaux, situés à l’entrée du RAVeL dans le centre de Genappe, et dix bacs privés à Loupoigne, Baisy-Thy et Bousval. D’autres sont prévus, notamment à l’Espace 2000. La commune est très enthousiaste. Si le succès est au rendez-vous, elle est prête à en acheter d’autres l’an prochain.»

Impliquer les enfants

Un des objectifs du collectif genappien est aussi de pouvoir impliquer les enfants.

«Nous avons constaté que dans le projet anglais, les enfants étaient très impliqués, indique Christiane Smeets. Il y a clairement un rôle éducatif à jouer avec les Incroyables comestibles. Nous sommes actuellement en contact avec une école de l’entité pour y implanter des bacs. Mais, comme c’est la fin de l’année scolaire, c’est un peu difficile. Nous espérons pouvoir concrétiser ce beau projet pour la rentrée de septembre.»

Les jeunes qui fréquentent l’AMO A l’Uche seront également impliqués dans un projet où ils géreront de A à Z leurs propres bacs, de la construction à la récolte, en passant par le semis.

Les «Incroyables comestibles» connaissent un succès grandissant sur Genappe : «Nous avons plus d’une vingtaine de personnes, conclut Charlotte Buisseret-Hamoir. Mais nous avons besoin de bénévoles prêts à se charger de l’entretien des bacs. Nous invitons aussi les citoyens qui le souhaitent à construire leur propre bac, à venir nous aider à semer, à récolter, bref à participer au mouvement.»

Les photos prises par un Nivellois sont sans appel… Le pont du pré-RAVeL, qui passe au-dessus du faubourg de Soignies, est dans un triste état. Pire, il devient dangereux pour les usagers. La Ville a pris des mesures et demande au Service Public de Wallonie d’entamer une réflexion à son sujet.


Le service Travaux a placé du rubalise pour signaler le danger.

C’est un citoyen qui a tiré la sonnette d’alarme sur Facebook. Le pont du pré-RAVeL, qui passe au-dessus du faubourg de Soignies, est en mauvais état. La structure métallique est rouillée et les grillages sont endommagés à divers endroits. Certains internautes évoquent même des chutes de matériaux de temps à autre.

Devant les photos qui se passent de commentaire, il a demandé un rapport aux pompiers aclots. Le précieux document est arrivé sur la table du maïeur mardi à 14 heures. Dans ce dossier, le Capitaine De Zutter évoque des dangers notamment pour les enfants.

Deux initiatives ont été prises. «  Le service Travaux s’est rendu sur place mardi après-midi. Les ouvriers ont apposé de la rubalise afin de renseigner les endroits dangereux. Dans un second temps, nous avons envoyé un courrier au SPW afin qu’il entame une réflexion au plus vite. C’est la Région wallonne qui est responsable de la sécurité sur le pré-Ravel. Nous leur avons demandé que la structure du pont, qui est totalement rouillée, fasse l’objet d’une attention particulière  », poursuit le bourgmestre de Nivelles.

L’article complet dans La Capitale Brabant wallon de ce jeudi 10 octobre ou dans notre édition numérique

joverwimp a écrit:J'ai abordé le sujet il y a un an: https://velo-ravel.forumactif.org/t306-ravel-l141-seneffe-court-saint-etienne