L’entretien des abords du RAVel à Tournai : Un calvaire pour les riverains causé par un imbroglio…

Le RAVeL amène de la mobilité douce en ville et peut égayer un quartier. Cependant l’entretien de ses abords n’est pas toujours irréprochable…

C’est comme ça depuis plusieurs mois”, regrette Jean-Luc en montrant un petit terrain vague rempli d’orties entre son jardin “dont la nouvelle pelouse attrape toutes les mauvaises herbes qui s’envolent” et le pré RAVeL 88a, au niveau de la rue de la Paix à Tournai.

Pas très reluisant pour l’image de Tournai et de la région...

Si Jean-Luc s’est déjà plusieurs fois saisi de sa débroussailleuse pour nettoyer cette friche – ce fut le cas par exemple en septembre 2020 lorsque nous nous étions déjà rendus sur place -, cette fois-ci, il en a marre et refuse d’effectuer le travail qui incombe à d’autres. Mais à qui exactement ?

L’entretien des abords directs du pré RAVeL, aménagé sur l’ancienne ligne de chemin de fer qui reliait la gare à la piscine de l’Orient, est du ressort de la commune. Cependant, concernant les friches situées entre le pré RAVeL et les terrains privés, Comme ces espaces appartiennent à Infrabel, rien ne nous permet d’intervenir là”, indiquait la commune lors de notre précédent article.

Des plantes envahissantes

Une végétation fournie est également présente sur les clôtures qui longent le pré RAVeL. Si ce dernier reste praticable sans aucun problème, il est vrai que le contraste entre l’entretien de cette portion et celle plus lointaine, une fois la chaussée de Bruxelles traversée, est bien réel. Si on laisse faire on ne saura plus passer l’année prochaine, s’inquiète le riverain, qui indique avoir contacté la commune à plusieurs reprises. Je n’ai pas eu de réponse à ma lettre recommandée. Et quand j’ai appelé ou que je me suis rendu sur place, on m’a dit qu’on allait venir mais rien n’a été fait !

Un même ressenti chez d’autres

En contrebas, à la rue de l’Hôpital, Marie milite également pour un entretien plus régulier : La commune a débroussaillé une fois cette année mais avec le temps qu’on a eu, ce n’est pas assez. L’état du RAVeL n’est pas dérangeant mais quand on sait que des Flamands viennent régulièrement y rouler à vélo, en tant que Wallons on va encore être catalogués.

Un peu plus loin, un couple pointe plutôt l’espace entre le pré RAVeL et sa haie, qui n’est pas accessible pour pouvoir être taillée, ainsi que les ronces qui passent au-dessus. “On avait envoyé des photos et quelqu’un était venu fin avril pour dégager une allée, avance Claudine. De belles plantations avaient également été disposées, c’était superbe, explique Rudy. Mais maintenant elles sont submergées par les mauvaises herbes, on ne les voit même plus”