communes cyclables (en Wallonie)
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communes cyclables (en Wallonie)
Résultats du grand sondage de novembre 2023 (https://www.gracq.org/barometre-cyclable-2023)
Les 11.630 participant·es au ont à nouveau attribué des notes très sévères à la cyclabilité de leur commune : seule Marche-en-Famenne est considérée comme plutôt favorable au vélo, tandis que 85 communes vont de moyennement à très défavorables. Depuis 2021, seules 8 communes ont vu leur note moyenne s'améliorer, tandis que 69 enregistrent un recul.
Neuf communes font leur apparition dans cette édition 2023 du baromètre : Tintigny, Bastogne, Aubange, Spa, Welkenraedt, Neupré, Étalle, Faimes et Saint-Nicolas. Tandis que 23 autres ont disparu de notre radar (faute d’avoir obtenu à nouveau 50 avis)1
Une seule commune émerge en 2023 comme plutôt favorable au vélo (Marche-en-Famenne), tandis que 4 autres (Walhain, Ottignies-LLN, Gembloux et Hannut) sont jugées moyennement favorables et 81 vont de plutôt défavorables à très défavorables. Depuis deux ans, seules huit communes ont vu leur note moyenne progresser :
Si l’on prend en compte les 10.770 votes cyclistes sur l’ensemble du territoire wallon, la note moyenne est de 2,6 ce qui met globalement la Wallonie à un niveau F = « climat défavorable au vélo » sur notre échelle. Une chute par rapport à 2021 où le score était encore de 2,8 (E).
Seuls 5% des wallon·ne·s trouvent bonnes ou très bonnes leurs conditions locales de circulation à vélo, et 17% acceptables. Ce diagnostic global est très sévère et montre que la Wallonie est encore loin d’être une terre idéale pour les déplacements à vélo, 78% des cyclistes jugeant leur environnement cyclable médiocre voire (très) mauvais.
Les cyclistes débutants sont plus sévères que les cyclistes aguerris (2,49 vs 2,62). Les hommes sont eux légèrement plus indulgents que les femmes (2,62 vs 2,57).
860 personnes qui pratiquent peu ou pas le vélo nous en ont expliqué les raisons :
POURQUOI JE NE FAIS (QUASIMENT) PAS DE VÉLO ?
TAUX DE RÉPONSES
Pas assez d'aménagements cyclables
62%
Je ne me sens pas en sécurité à vélo
59%
Vitesse des véhicules motorisés trop élevée
38%
J'habite trop loin de mon lieu de travail/études
30%
Trop de véhicules motorisés
29%
Comme en 2021 on constate clairement que dans le « top 5 » des obstacles au vélo quatre freins se situent du côté de la sécurité routière : pas assez d’infrastructures cyclables et des véhicules motorisés trop rapides ou trop nombreux.
Contrairement aux personnes sondées qui se déclarent cyclistes, on retrouve ici une majorité de femmes (61% versus 43%) qui pratiquent peu ou pas le vélo et nous en donnent les raisons.
On considère parfois, de façon erronée, qu'un cycliste ne se déplace qu'à vélo. Pourtant 90% des répondant·es à notre baromètre ont un permis de conduire et 86% ont accès à un véhicule motorisé. Ensuite, 46% sont aussi adeptes du train et 27% du TEC et de la STIB. Une multimodalité plus élevée que la moyenne wallonne.
Types de vélos utilisés en Wallonie
Même si le vélo traditionnel reste le plus utilisé, le vélo électrique a le vent en poupe pour les déplacements en Wallonie. Le vélo pliant gagne lui aussi du terrain. L’utilisation du vélo cargo a elle doublé, même si on est loin de la Flandre (où 1 famille sur 10 en possède un).
Environ 69% des cyclistes interrogés considèrent qu’il est peu ou pas agréable de circuler dans sa commune en Wallonie. Une grosse majorité (79%) considère aussi que les itinéraires cyclables ne sont pas assez directs/rapides.
Une grande part (73%) se sent peu respectée par les autres véhicules, tandis que 85% trouvent le trafic motorisé gênant.
Les conflits entre piétons semblent encore limités en Wallonie, mais la situation s’est légèrement détériorée depuis 2021 : on passe de 33% à 38% de constats négatifs.
Selon le Baromètre piéton 2023, 27% des piétons wallons trouvent que « les relations entre piétons et cyclistes ne sont pas courtoises » (23% neutres et 50% courtoises). Les cyclistes sont donc plus critiques que les piétons sur la mixité. Sans doute sont-ils plus souvent confrontés aux conflits d’usages que ces derniers, étant donné le nombre important d’aménagements cyclo-piétons faits récemment en Wallonie ?
Thème 2 : Sécurité routière
Ce sont principalement les grands axes routiers qui sont perçus comme les plus dangereux (à 89%), suivis par les carrefours et les giratoires (87%), tandis que 77% estiment qu’on ne peut pas vraiment rejoindre une commune voisine en sécurité.
Les voiries résidentielles sont les seules à recueillir un score honorable : 45% d’opinions ± positives. Les mettre d'office en zone 30 devrait permettre d'améliorer encore ce score. Mais la vraie sécurité est aussi celle pour tous, de 8 à 88 ans. Il est dès lors inquiétant de voir que 93% des sondés estiment qu’il est dangereux de rouler à vélo pour les plus âgés et les plus jeunes. On reste donc très loin en Wallonie d'une pratique démocratique du vélo à tout âge.
Thème 3 : Confort des déplacements
Globalement les trois quarts des sondés estiment peu ou pas confortables leurs itinéraires. À 81% ils déplorent le manque d’entretien de ceux-ci, et pire encore, les déviations non sécurisées lors de chantiers (92%).
La non ouverture des contre-sens cyclables (SUL), pourtant obligatoire depuis 2004, fait également l’objet de mécontentement chez 66% des cyclistes, d’autant plus que des communes comme Andenne ou Braine l’Alleud n’ont toujours ouvert quasiment aucun de leurs sens uniques.
Thème 4 : Importance accordée au vélo par la commune
2023 Baromètre appréciation thème 4Les wallons sont encore plus sévères sur cette thématique qu’en 2021: les trois quarts des sondés estiment que leur commune fait « peu ou pas » d’efforts pour le vélo, même pour de la simple communication.
2023 Baromètre appréciation écoute commune
En outre, quasiment autant de cyclistes déplorent que les autorités locales ne fassent pas plus d’efforts pour lutter contre le stationnement sauvage sur les pistes cyclables (pour autant qu’elles existent bien sûr).
Quant à l’écoute de leurs besoins par les pouvoirs locaux, elle est jugée très faible. Et on ne parle même pas ici de la consultation aléatoire des cyclistes, qui est obligatoire pour les subsides communaux "modes actifs".
Thème 5 : Stationnement vélo et services
Le plus gros challenge pour 75% des cyclistes est de trouver du stationnement vélo adapté dans sa commune (y compris aux arrêts de transports en commun). Ce constat est à mettre en parallèle avec 73% des sondés qui déplorent des vols de vélo (trop) fréquents.
Si une minorité de sondés (2%) trouvent plus facilement du stationnement vélo qu’il y a deux ans, grâce à certains efforts locaux, la grande majorité n’observe toutefois pas d’amélioration significative. Pour ceux qui combinent vélo et transports en commun, 82% se plaignent de la difficulté de trouver un stationnement adapté.
La location de vélo, que ce soit pour de courte ou longue durée, semble être elle une rareté dans la plupart des communes wallonnes : 83% des sondés relèvent en effet une difficulté de trouver une solution à ce niveau-là près de chez eux…
On retiendra aussi qu’il est difficile pour 46% des cyclistes wallons de trouver un endroit pour réparer son vélo dans la commune.
Conclusions du second baromètre cyclable wallon
Un constat s’impose : il n’y a toujours pas de commune « championne » du vélo en Wallonie. Aucune d’elle n’atteint en effet les meilleures notes (A+, A, B) que l’on peut voir chez nos voisins (France, Flandre, Allemagne…). Dans le baromètre français, qui classe 1625 communes, la première commune wallonne n’apparaîtrait qu'en 152ème position.
Sans se comparer à la Flandre ou aux Pays-Bas, où l'on trouve beaucoup de bons élèves, il est par contre interpellant de constater que des communes françaises de même taille que les nôtres, où l'on ne peut pas dire que la culture vélo coulerait de source, mènent des politiques vélos beaucoup plus ambitieuses.
Une détérioration des avis exprimés en 2023
Même si la part des cyclistes au quotidien dans notre sondage en 2023 est un peu plus importante qu'en 2021 (29% versus 25%), et donc plus critique, ceci est loin d'expliquer la dégringolade de certaines communes dans les notes accordées par leurs résident·es.
Après analyse des commentaires libres laissés à la fin de notre sondage, il en ressort surtout un certain désenchantement face au manque d’améliorations significatives des conditions de circulation à vélo à pas mal d’endroits en Wallonie :
Beaucoup de belles paroles politiques mais les aménagements réels sont moyens.
Les itinéraires vélos sont souvent pensés pour le loisir. En agglomération pas grand chose.
La culture du tout à la voiture reste très prégnante...
Dépassements constants par des automobiles dans les "rues cyclables" (pourtant interdits).
Je fais très peu de trajets utilitaires à vélo de peur de me faire voler mon vélo.
Encore beaucoup trop peu d'aménagements, on est mal vus par les automobilistes.
Les chaînons manquants sont tellement nombreux qu'il serait fastidieux d'en dresser la liste.
Des aménagements cyclables efficaces et confortables, ainsi qu’une vraie politique de sécurité routière tardent à se mettre en place un peu partout… En outre, la plupart des communes semblent toujours accorder très peu d’écoute aux besoins des cyclistes, alors qu'une bonne politique vélo nécessite une réelle volonté et attention politique locale.
En Wallonie, il reste donc encore un long chemin à parcourir pour atteindre un niveau d'excellence communale et régionale en matière de politique vélo. A l'approche des élections c'est un message à marteler.
Les 11.630 participant·es au ont à nouveau attribué des notes très sévères à la cyclabilité de leur commune : seule Marche-en-Famenne est considérée comme plutôt favorable au vélo, tandis que 85 communes vont de moyennement à très défavorables. Depuis 2021, seules 8 communes ont vu leur note moyenne s'améliorer, tandis que 69 enregistrent un recul.
Neuf communes font leur apparition dans cette édition 2023 du baromètre : Tintigny, Bastogne, Aubange, Spa, Welkenraedt, Neupré, Étalle, Faimes et Saint-Nicolas. Tandis que 23 autres ont disparu de notre radar (faute d’avoir obtenu à nouveau 50 avis)1
Une seule commune émerge en 2023 comme plutôt favorable au vélo (Marche-en-Famenne), tandis que 4 autres (Walhain, Ottignies-LLN, Gembloux et Hannut) sont jugées moyennement favorables et 81 vont de plutôt défavorables à très défavorables. Depuis deux ans, seules huit communes ont vu leur note moyenne progresser :
Si l’on prend en compte les 10.770 votes cyclistes sur l’ensemble du territoire wallon, la note moyenne est de 2,6 ce qui met globalement la Wallonie à un niveau F = « climat défavorable au vélo » sur notre échelle. Une chute par rapport à 2021 où le score était encore de 2,8 (E).
Seuls 5% des wallon·ne·s trouvent bonnes ou très bonnes leurs conditions locales de circulation à vélo, et 17% acceptables. Ce diagnostic global est très sévère et montre que la Wallonie est encore loin d’être une terre idéale pour les déplacements à vélo, 78% des cyclistes jugeant leur environnement cyclable médiocre voire (très) mauvais.
Les cyclistes débutants sont plus sévères que les cyclistes aguerris (2,49 vs 2,62). Les hommes sont eux légèrement plus indulgents que les femmes (2,62 vs 2,57).
860 personnes qui pratiquent peu ou pas le vélo nous en ont expliqué les raisons :
POURQUOI JE NE FAIS (QUASIMENT) PAS DE VÉLO ?
TAUX DE RÉPONSES
Pas assez d'aménagements cyclables
62%
Je ne me sens pas en sécurité à vélo
59%
Vitesse des véhicules motorisés trop élevée
38%
J'habite trop loin de mon lieu de travail/études
30%
Trop de véhicules motorisés
29%
Comme en 2021 on constate clairement que dans le « top 5 » des obstacles au vélo quatre freins se situent du côté de la sécurité routière : pas assez d’infrastructures cyclables et des véhicules motorisés trop rapides ou trop nombreux.
Contrairement aux personnes sondées qui se déclarent cyclistes, on retrouve ici une majorité de femmes (61% versus 43%) qui pratiquent peu ou pas le vélo et nous en donnent les raisons.
On considère parfois, de façon erronée, qu'un cycliste ne se déplace qu'à vélo. Pourtant 90% des répondant·es à notre baromètre ont un permis de conduire et 86% ont accès à un véhicule motorisé. Ensuite, 46% sont aussi adeptes du train et 27% du TEC et de la STIB. Une multimodalité plus élevée que la moyenne wallonne.
Types de vélos utilisés en Wallonie
Même si le vélo traditionnel reste le plus utilisé, le vélo électrique a le vent en poupe pour les déplacements en Wallonie. Le vélo pliant gagne lui aussi du terrain. L’utilisation du vélo cargo a elle doublé, même si on est loin de la Flandre (où 1 famille sur 10 en possède un).
Environ 69% des cyclistes interrogés considèrent qu’il est peu ou pas agréable de circuler dans sa commune en Wallonie. Une grosse majorité (79%) considère aussi que les itinéraires cyclables ne sont pas assez directs/rapides.
Une grande part (73%) se sent peu respectée par les autres véhicules, tandis que 85% trouvent le trafic motorisé gênant.
Les conflits entre piétons semblent encore limités en Wallonie, mais la situation s’est légèrement détériorée depuis 2021 : on passe de 33% à 38% de constats négatifs.
Selon le Baromètre piéton 2023, 27% des piétons wallons trouvent que « les relations entre piétons et cyclistes ne sont pas courtoises » (23% neutres et 50% courtoises). Les cyclistes sont donc plus critiques que les piétons sur la mixité. Sans doute sont-ils plus souvent confrontés aux conflits d’usages que ces derniers, étant donné le nombre important d’aménagements cyclo-piétons faits récemment en Wallonie ?
Thème 2 : Sécurité routière
Ce sont principalement les grands axes routiers qui sont perçus comme les plus dangereux (à 89%), suivis par les carrefours et les giratoires (87%), tandis que 77% estiment qu’on ne peut pas vraiment rejoindre une commune voisine en sécurité.
Les voiries résidentielles sont les seules à recueillir un score honorable : 45% d’opinions ± positives. Les mettre d'office en zone 30 devrait permettre d'améliorer encore ce score. Mais la vraie sécurité est aussi celle pour tous, de 8 à 88 ans. Il est dès lors inquiétant de voir que 93% des sondés estiment qu’il est dangereux de rouler à vélo pour les plus âgés et les plus jeunes. On reste donc très loin en Wallonie d'une pratique démocratique du vélo à tout âge.
Thème 3 : Confort des déplacements
Globalement les trois quarts des sondés estiment peu ou pas confortables leurs itinéraires. À 81% ils déplorent le manque d’entretien de ceux-ci, et pire encore, les déviations non sécurisées lors de chantiers (92%).
La non ouverture des contre-sens cyclables (SUL), pourtant obligatoire depuis 2004, fait également l’objet de mécontentement chez 66% des cyclistes, d’autant plus que des communes comme Andenne ou Braine l’Alleud n’ont toujours ouvert quasiment aucun de leurs sens uniques.
Thème 4 : Importance accordée au vélo par la commune
2023 Baromètre appréciation thème 4Les wallons sont encore plus sévères sur cette thématique qu’en 2021: les trois quarts des sondés estiment que leur commune fait « peu ou pas » d’efforts pour le vélo, même pour de la simple communication.
2023 Baromètre appréciation écoute commune
En outre, quasiment autant de cyclistes déplorent que les autorités locales ne fassent pas plus d’efforts pour lutter contre le stationnement sauvage sur les pistes cyclables (pour autant qu’elles existent bien sûr).
Quant à l’écoute de leurs besoins par les pouvoirs locaux, elle est jugée très faible. Et on ne parle même pas ici de la consultation aléatoire des cyclistes, qui est obligatoire pour les subsides communaux "modes actifs".
Thème 5 : Stationnement vélo et services
Le plus gros challenge pour 75% des cyclistes est de trouver du stationnement vélo adapté dans sa commune (y compris aux arrêts de transports en commun). Ce constat est à mettre en parallèle avec 73% des sondés qui déplorent des vols de vélo (trop) fréquents.
Si une minorité de sondés (2%) trouvent plus facilement du stationnement vélo qu’il y a deux ans, grâce à certains efforts locaux, la grande majorité n’observe toutefois pas d’amélioration significative. Pour ceux qui combinent vélo et transports en commun, 82% se plaignent de la difficulté de trouver un stationnement adapté.
La location de vélo, que ce soit pour de courte ou longue durée, semble être elle une rareté dans la plupart des communes wallonnes : 83% des sondés relèvent en effet une difficulté de trouver une solution à ce niveau-là près de chez eux…
On retiendra aussi qu’il est difficile pour 46% des cyclistes wallons de trouver un endroit pour réparer son vélo dans la commune.
Conclusions du second baromètre cyclable wallon
Un constat s’impose : il n’y a toujours pas de commune « championne » du vélo en Wallonie. Aucune d’elle n’atteint en effet les meilleures notes (A+, A, B) que l’on peut voir chez nos voisins (France, Flandre, Allemagne…). Dans le baromètre français, qui classe 1625 communes, la première commune wallonne n’apparaîtrait qu'en 152ème position.
Sans se comparer à la Flandre ou aux Pays-Bas, où l'on trouve beaucoup de bons élèves, il est par contre interpellant de constater que des communes françaises de même taille que les nôtres, où l'on ne peut pas dire que la culture vélo coulerait de source, mènent des politiques vélos beaucoup plus ambitieuses.
Une détérioration des avis exprimés en 2023
Même si la part des cyclistes au quotidien dans notre sondage en 2023 est un peu plus importante qu'en 2021 (29% versus 25%), et donc plus critique, ceci est loin d'expliquer la dégringolade de certaines communes dans les notes accordées par leurs résident·es.
Après analyse des commentaires libres laissés à la fin de notre sondage, il en ressort surtout un certain désenchantement face au manque d’améliorations significatives des conditions de circulation à vélo à pas mal d’endroits en Wallonie :
Beaucoup de belles paroles politiques mais les aménagements réels sont moyens.
Les itinéraires vélos sont souvent pensés pour le loisir. En agglomération pas grand chose.
La culture du tout à la voiture reste très prégnante...
Dépassements constants par des automobiles dans les "rues cyclables" (pourtant interdits).
Je fais très peu de trajets utilitaires à vélo de peur de me faire voler mon vélo.
Encore beaucoup trop peu d'aménagements, on est mal vus par les automobilistes.
Les chaînons manquants sont tellement nombreux qu'il serait fastidieux d'en dresser la liste.
Des aménagements cyclables efficaces et confortables, ainsi qu’une vraie politique de sécurité routière tardent à se mettre en place un peu partout… En outre, la plupart des communes semblent toujours accorder très peu d’écoute aux besoins des cyclistes, alors qu'une bonne politique vélo nécessite une réelle volonté et attention politique locale.
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