10 Itinéraire N°4 - W4 - Canaux, fleuves et rivières - Partie partie Tamines/Sambreville - Aisemont (liaison ravel 1 - RAvel 150)

SAMBREVILLE - Parti de la Meuse, le Ravelliste ne peut pas encore contourner la carrière d’Aisemont pour rejoindre la Sambre et ses paysagesdédiés au peintre Scoriel. État des lieux.

Du Ravel Scoriel, à Sambreville, empruntant les quais de halage, on en parle depuis des années. Le projet progresse, à petits pas. Entre Auvelais et Moignelée, il est question de baliser cette voie douce de portiques de bois, en forme de chevalet de peintre, sur les panneaux desquels les histoires de la région seront racontées. Des tableaux du peintre Jean-Baptiste Scoriel (1883-1956) montrant une Sambre indomptée, aux rives fleuries, telle qu’elle coulait au XIXe siècle, compléteront ce dispositif touristique, afin de sensibiliser les usagers à la qualité et à la beauté du paysage fluvial. Les dites peintures, imprimées sur des plaques protégées, et en cours de réalisation, seront placées là où Scoriel peignit jadis la rivière, de telle sorte que l’usager pourra d’un coup d’œil appréhender les changements intervenus depuis, par la main de l’homme. « Il s’agit d’inviter les visiteurs à réfléchir à l’intégration du bâti dans le paysage, à l’impact de ses volumes, de ses couleurs » explique le président du Syndicat d’initiative, Pierre Crappe. L’accent a été mis sur la durabilité de ces matériaux exposés aux intempéries et, malheureusement aussi, au vandalisme de certains. Les portiques devraient être installés en septembre, pou les Journées du Patrimoine et coûter quelque 15 000 € à la commune de Sambreville, via son échevinat du Tourisme.

Un autre opérateur s’est beaucoup investi dans ce projet : l’IDEF (Institut de développement de l’enfance et de la famille) et son désormais ex-directeur, Christian Lalière, pour les réalisations techniques.« Je continue à me battre pour que ce chemin naturel et humain, partant de la Meuse, se connecte à la Sambre » explique le Fossois. Actuellement, le Ravelliste peut atteindre la gare d’Aisemont. Ensuite, c’est galère, les voies du chemin de fer étant toujours exploitées par le site carrier de Carmeuse. Infrabel (qui gère le réseau du rail wallon) a refusé l’aménagement d’un chemin sécurisé et grillagé longeant la voie, du fait d’une possible augmentation du trafic.

Le Bureau économique de la Province (BEP) s’est également penché sur la question afin d’imaginer des itinéraires alternatifs sécurisés le long des voiries publiques. Pour Christian Lalière, un tel tracé pourrait voir le jour le long de la rue de Claminforge. La balle est dans le camp du SPW (Service public de Wallonie). ¦

Quelques kilomètres à peine séparent le RAVeL 1 entre Namur et Charleroi et le RAVeL 150 entre Anhée et Aisemont. Pourtant, aucun itinéraire particulier n’existe pour relier les deux. Une situation qui pourrait bien changer prochainement.

Le département mobilité du Service Public de Wallonie, en concertation avec les syndicats d’initiative et du tourisme de la région, réfléchit à la possibilité de jonction entre le Ravel 1 et le Ravel 150 qui se termine au pied de la carrière d’Aisemont. Un beau projet pour promouvoir le tourisme dans la Basse-Sambre.

Mais les difficultés sont nombreuses et les alternatives proposées ne présentent pas toutes que des avantages. Loin de là.

K. Plasman et JP. Embrechts

Un RAVeL entre Aisemont et Sambreville: “ Il va falloir élargir la route vers Falisolle ”
Il est impossible de continuer le RAVeL d’Aisemont vers Sambreville ”, précise Bernard Meuter, échevin du tourisme fossois. Mais la volonté de lier les deux communes par des voies lentes reste intacte. Les deux autorités communales et le Service public de Wallonie (SPW) planchent sur plusieurs solutions dont l’élargissement de la route entre Aisemont et Falisolle.

Rédaction en ligne

Publié le Mardi 12 Juin 2012 à 07h02

À lire dans l’édition Sambre et Meuse de La Nouvelle Gazette de ce mardi 12 juin.

Nous vous en avions parlé à la fin du mois d’octobre, le conseiller de  l’opposition  sambrevilloise, Jean-Luc Revelard (Ecolo) dénonçait un oubli de 5 km de liaison RAVeL  entre  Tamines  et  Aisemont sur la ligne 150. Son  collègue  député  du  parlement wallon, Stéphane Hazée a d’ailleurs  interrogé  le  Ministre wallon  des  Travaux  publics, Maxime Prévot (cdH) à ce sujet.«A l’heure actuelle, les ravelistes qui  veulent effectuer  la  liaison entre  Aisemont  et  Tamines doivent emprunter des routes nationales», a-t-il souligné dans son interrogation.  «Cette liaison  a-t-elle déjà été examinée par le cabinet ? Une solution a-t-elle été envisagée pour clore la boucle Sambre-Meuse ?», a-t-il lancé.

DANS UN CADRE GLOBAL


Un  projet  qui  selon,  Stéphane Hazée s’intégrerait dans les 300 kilomètres manquants en Wallonie. «Ce tronçon apparaît en lien avec les objectifs contenus dans le plan RAVeL de soutien au développement du vélotourisme et au développement de l’économie locale qui en découlerait. Il paraît d’autant plus pertinent au vu du petit nombre de kilomètres.» Dans  sa  réponse,  le  Ministre  a confirmé que ce chaînon manquant faisait bien partie de son plan RAVeL. «Il permettrait aux usagers doux de Sambreville de rejoindre la Vallée de la Molignée en toute sécurité.» Il souligne aussi que le dossier a déjà fait l’objet d’études de faisabilité en 2010 mais que les budgets RAVeL réduits n’avaient pas mené à plus d’investigations. «De nouveaux contacts ont été pris  en  2015  et  deux  actions concrètes ont été menées. À savoir, la mise en adjudication d’un marché de fourniture et la pose de la signalisation de la liaison provisoire. Et d’autre part, la mise à jour du rapport de repérage afin de trouver  des  solutions  aux  problèmes soulevés  par  le  passé.»  Maxime Prévot ajoute que ce dossier est complexe et sans doute coûteux via les aménagements qu’il nécessite. Prochaine étape : la réalisation  d’un  marché  de  services.